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Iron Man : 3 raisons de (re)voir le premier film sur Disney+

10 mai 2024
Par Quentin Lewis
Robert Downey Jr. reste indissociable de son rôle de Tony Stark/Iron Man.
Robert Downey Jr. reste indissociable de son rôle de Tony Stark/Iron Man. ©Marvel

La première pierre à l’édifice cinématographique Marvel rejoint enfin le catalogue de la plateforme, après une absence bien remarquée par les fans.

1 Le triomphe de Robert Downey Jr.

Difficile, lorsque l’on voit le succès de l’acteur récemment oscarisé pour son rôle dans Oppenheimer, d’imaginer la traversée du désert dont venait à peine de s’extirper Robert Downey Jr. au moment de la sortie d’Iron Man. Et pourtant, l’interprète de Tony Stark revenait de loin. Retour à la fin des années 1980. Bien avant American Psycho, c’est le roman Moins que zéro de Bret Easton Ellis qui connaît sa première adaptation cinématographique.

Sorti sous le nom de Neige sur Beverly Hills, ce film compte parmi son casting de marque une performance d’un jeune premier : Robert Downey Jr. Après plusieurs années de réussite (dont son rôle dans Chaplin qui lui vaudra plus tard sa première nomination aux oscars), les soucis d’addiction de l’acteur le conduisent en prison.

Il peine à retrouver du travail après plus d’un an d’incarcération, et Mel Gibson est l’un des premiers à l’aider. En effet, l’interprète original de Mad Max a dû se porter garant auprès des assurances pour que Downey puisse incarner le rôle principal de The Singing Detective.

Après quelques succès critiques (notamment dans Zodiac et Kiss Kiss Bang Bang), le futur interprète d’Iron Man souhaite se diriger vers un film qui pourrait plaire à ses enfants, comme avait pu le faire Johnny Depp avant lui dans le rôle de Jack Sparrow. C’est cette décision qui l’a poussé à se tourner vers le film Marvel. En découlera l’un des plus gros comebacks de l’histoire du cinéma.

2 Une approche crédible

On ne se souvient plus de cette époque où les films de super-héros ne dominaient pas le box-office, mais il faut garder en tête que c’était loin d’être le cas à l’époque. Avant que Bryan Singer et Sam Raimi ne puissent faire leurs adaptations d’X-Men et de Spider-Man dans les années 2000, les studios hollywoodiens voyaient d’un mauvais œil les adaptations de super-héros.

En témoignent l’échec de la tentative d’adaptation des aventures de Peter Parker avec Leonardo DiCaprio par James Cameron ou les nombreuses interférences du producteur Jon Peters qui ont fini par détruire le Superman de Tim Burton et Kevin Smith. C’est sans doute l’une des raisons pour lesquelles Jon Favreau s’est tourné vers une approche plus crédible pour son Iron Man.

En effet, la science derrière l’armure du super-héros est bien plus crédible que celle des comics d’origine. Et le contexte post-11 septembre des origines du héros lui a conféré une ambiance résolument moderne. Cette approche moins fantaisiste et plus rassurante pour le grand public se ressent aussi dans le film d’un studio concurrent sorti la même année : The Dark Knight. Les succès consécutifs de ces deux longs-métrages ont changé à tout jamais le rapport des spectateurs au genre super-héroïque.

3 Le début du MCU

Dernier détail important de ce premier Iron Man : sa scène post-générique. Jusqu’alors souvent réservée aux comédies, cette séquence servant de teaser au futur film de l’univers partagé est devenue un incontournable des films à franchise hollywoodiens. Celle-ci a introduit les spectateurs au Nick Fury de Samuel L. Jackson, posant les jalons de ce qui allait devenir le Marvel Cinematic Universe. Iron Man 2, Captain America: First Avenger et le premier Thor ont tous permis d’approfondir cet univers partagé, et de préparer le terrain pour le premier film Avengers, quelques années plus tard.

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