Cette mini-série en six épisodes revient sur une affaire dramatique qui avait secoué l’Espagne il y a une décennie. Elle compte parmi son casting un acteur de Berlin et une comédienne de Hierro.
Les true crime attirent un grand nombre de spectateurs avides de récits sordides et autres crimes inexpliqués, et Netflix n’hésite pas à miser sur ce genre plein de mystère et de sensationnalisme. La plateforme de streaming a tendance à se focaliser majoritairement sur des documentaires (tels que L’Affaire Fourniret : Dans la tête de Monique Olivier, Grégory ou plus récemment Scène de crime à Berlin), mais elle développe aussi des fictions pour raconter ces histoires (avec, notamment, la série Anthracite, le mystère de la secte des écrins). Complexe et intrigante, L’Affaire Asunta flirte avec ces deux formats.
Les fantômes du passé
En effet, cette série de fiction s’inspire d’un crime réel qui a frappé l’Espagne. Il s’agit de l’une des affaires les plus médiatisées de l’histoire récente du pays. Retour en 2013, lorsque le corps sans vie d’une fillette de 12 ans est retrouvé sur le bord d’une route à proximité de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Son identité est vite révélée : il s’agit d’Asunta, une enfant chinoise adoptée en Galice par un couple espagnol opulent, une dizaine d’années plus tôt. La mère adoptive est journaliste, le père consul, et très rapidement, l’enquête (qui révèle que la petite fille avait été droguée à plusieurs reprises avant d’être étranglée à l’aide d’une corde) se tourne vers eux.
La journaliste est incarnée ici par Candela Peña (connue pour sa performance dans le film Ne dis rien ou son rôle dans la série Hierro, sur Arte) et son mari est interprété par Tristán Ulloa (Damián de Berlin, le spin-off de La Casa De Papel). Constituée de six épisodes d’une cinquantaine de minutes, cette mini-série est d’ores et déjà disponible sur Netflix.