L’univers de The Walking Dead continue son expansion avec l’arrivée de The One Who Lives, un spin-off centré sur deux personnages cultes de la série et des comics.
Diffusé aux États-Unis depuis un mois et fraîchement débarqué de ce côté de l’Atlantique sur Paramount+, The Walking Dead: The One Who Lives veut attiser le feu de la nostalgie en marquant le retour de deux des personnages les plus cultes du comics de Robert Kirkman : Rick Grimes (Andrew Lincoln) et Michonne (Danai Gurira). Alors, on mord ou on zappe ?
Une réussite portée par des acteurs brillants
La courte saison de six épisodes a l’air de ravir les fans de la première heure. D’autant que les acteurs et actrices donnent leur meilleur pour donner corps à leur personnage. Danai Gurira, qui incarne Michonne, est d’ailleurs co-créatrice de la série. C’est dire si le projet lui tient à cœur, quatre ans après son départ de la série mère The Walking Dead.
Obtenant un score reluisant sur Rotten Tomatoes (89% par la critique, 92% pour les spectateurs), The One Who Lives séduit particulièrement pour son duo de tête qui porte la série à bout de bras. La performance de Lincoln et Gurira est portée aux nues, et le rythme du show est applaudi pour sa capacité à conserver une forme de concision qui a pu faire défaut aux dernières saisons de The Walking Dead.
Une véritable suite à la série mère, soulignent certains critiques, qui avertissent toutefois sur un point : mieux vaut être à jour dans son visionnage de la série principale, et éventuellement de ses spin-offs précédents.
Un côté « more of the same »
Le revers de la médaille est évident : The One Who Lives brasse des thématiques connues et ne réinvente pas la roue. Les critiques les plus acerbes (qui restent malgré tout enjoués) pointent du doigt un aspect « more of the same », qui pourrait ne pas convaincre celles et ceux qui n’attendaient qu’une chose : que The Walking Dead tire enfin sa révérence.
Car c’est bien là le plus grand problème de la série au sens large. On a longtemps reproché à The Walking Dead d’être une série qui ne savait pas faire ses adieux. Après 12 ans sur les antennes d’AMC et pas moins de six spin-offs, pas étonnant qu’une certaine forme de fatigue frappe les fans de la première heure et finisse par vider les enjeux scénaristiques de leur substance.
Sur de bons rails, The Walking Dead : The One Who Lives peut encore assurer son avenir en évitant d’avoir les yeux plus gros que le ventre pour se concentrer sur ce qui fait, déjà, son succès : son duo de personnages.
