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Ce manga fait rayonner la culture bretonne jusqu’au Japon

25 mars 2024
Par Quentin Lewis
“Chroniques de la mariée de Bretagne” de Junji Takehara est disponible depuis le 14 mars aux éditions Kurokawa.
“Chroniques de la mariée de Bretagne” de Junji Takehara est disponible depuis le 14 mars aux éditions Kurokawa. ©Kurokawa

Avec son manga historique, Junji Takehara propose de se plonger dans une version fictive de la Bretagne médiévale.

Deuxième pays consommateur de manga au monde, la France a aussi une grande influence sur la bande dessinée japonaise. Dès la fin des années 1960, les lecteurs de Weekly Manga Action pouvaient découvrir les aventures hautes en couleur du petit-fils de notre plus célèbre gentleman-cambrioleur avec Lupin III. Une tradition qui s’est poursuivie au début de la décennie suivante avec le shōjo incontournable de l’autrice Riyoko Ikeda, La Rose de Versailles. Quelques années plus tard, Jean-Paul Belmondo a fait irruption dans le prestigieux Weekly Shōnen Jump à travers les traits de Cobra. Ce mois-ci, c’est au tour de la Bretagne de faire rayonner notre culture dans un manga.

Une quête de vengeance dans la Bretagne du XIIIe siècle

Chroniques de la mariée de Bretagne nous conte les aventures fictives de Thomas, un jeune héraut qui parvient à survivre à une bataille sanglante dans la France du XIIIᵉ siècle. Une fois tiré de celle-ci, le jeune breton doit répondre à une quête de premier ordre : trouver une épouse à l’héritier du duc de Bretagne. Pour arriver à ses fins, Thomas se rend dans un tournoi de chevalerie pour trouver un ami de son seigneur, le dénommé André le Bleau. Il se retrouve alors confronté à une surprise de taille lorsqu’il croise la route d’Andrée, une jeune femme déguisée en chevalier – qui n’est autre que la promise de l’héritier. Notre héros n’est pas au bout de ses surprises, et découvre qu’elle compte bien assassiner son futur époux.

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Andrée nous rappelle la protagoniste de La Rose de Versailles (plus connue aujourd’hui sous le nom de Lady Oscar, en raison de son adaptation en anime), mais il ne s’agit pas de l’une des influences de Junji Takehara. En effet, l’auteur des Chroniques de la mariée de Bretagne cite plutôt l’importance de ses recherches historiques.

Sans surprise, son récit est rythmé par la complexité des jeux de pouvoir et autres machinations internes, qui ne sont pas sans rappeler la saga des Rois maudits ou une série qu’elle a influencée : Game of Thrones. Le premier tome de ce seinen historique est disponible aux éditions Kurokawa.

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