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Les 4 fantastiques : 3 comics qu’on aimerait voir adaptés au cinéma

15 février 2024
Par Quentin Lewis
La carte de St. Valentin avec laquelle Marvel a annoncé le casting des Quatre Fantastiques.
La carte de St. Valentin avec laquelle Marvel a annoncé le casting des Quatre Fantastiques. ©Disney

L’annonce du casting 5 étoiles de la famille de super-héros (avec notamment Pedro Pascal) est l’occasion idéale pour revenir sur trois des meilleurs comics de la série.

Le casting de la plus célèbre famille de super-héros a été révélé. Pedro Pascal incarnera Reed Richards, Vanessa Kirby (The Crown, Napoleon) sera la nouvelle femme invisible, Joseph Quinn (l’incontournable Eddie Munson de la dernière saison de Stranger Things) la Torche Humaine et Ebon Moss-Bachrach (The Bear) se cachera sous l’écorce rocheuse de La Chose. Bien que l’univers cinématographique Marvel n’ait pas pour habitude d’adapter directement des comics en particulier de façon rigoureuse, cela ne les empêche pas de s’inspirer d’une histoire connue. Ce fut par exemple le cas avec le film Civil War, très librement basé sur l’œuvre éponyme de Mark Millar, ou potentiellement avec le relaunch de Daredevil, intitulé Born Again. De quoi nous faire saliver à l’idée que Disney puise quelques idées dans ces trois bandes dessinées incontournables.

3 The Trial of Reed Richards

John Byrne est connu pour avoir marqué à tout jamais chacune des séries sur lesquelles il a travaillé. Ses passages sur Superman (avec son incontournable mini-série L’Homme d’Acier) et les X-Men (en tant que co-créateur du Dark Phoenix) sont ceux auxquels nous pensons le plus aujourd’hui, mais son arrivée sur Les Quatre Fantastiques ne doit pas pour autant sombrer dans l’oubli.

Il faut se rappeler que, si la série était jadis l’une des plus populaires de la Maison des Idées (du temps de Stan Lee et Jack Kirby), c’était loin d’être le cas au début des années 1980. L’arrivée du Watchmen d’Alan Moore et de Frank Miller sur Batman et Daredevil avait apporté une dose de noirceur et de maturité inédite dans le monde des super-héros, et cette histoire de John Byrne s’inscrit dans cette même tradition.

The Trial of Reed Richards©Marvel Comics

Lorsque Mr. Fantastic parvient à vaincre Galactus, il décide d’épargner ce dernier à condition qu’il laisse la terre tranquille. Le seul problème, c’est que l’entité cosmique dévore d’autres planètes dans son sillage, dont celles qui hébergeaient les Skrulls. La race extra-terrestre tenant Reed Richards pour responsable, elle décide de le kidnapper pour lui faire un procès lourd en conséquences.

2 Enter… Dr Doom!

L’idée de voir un Galactus réussi sur grand écran fait rêver les lecteurs des Fantastic Four depuis plus de 60 ans. Mais adapter ce run en quatre numéros donnerait l’occasion à Disney de réparer le mal causé à un autre protagoniste (parfois injustement oublié) des comics Marvel : le Surfer d’Argent.

Quand Fatalis se met au surf.©Marvel Comics

Cette véritable épopée cosmique raconte le pire cauchemar des 4 Fantastiques : le Docteur Fatalis (comme il est souvent appelé dans nos contrées) parvient à s’emparer de la planche du héros reluisant, conférant à ce dernier un pouvoir inégalé. En quelques numéros, cette histoire parvient à condenser l’essence même de la série : des affrontements grandiloquents, des liens familiaux mis à l’épreuve et une bonne dose de bizarrerie flirtant avec la comédie.

1 This Man… This Monster !

Grand incontournable de la longue histoire des F4, ce one-shot est bien souvent considéré comme l’une des meilleures produites par le duo Stan Lee/Jack Kirby. Le numéro 51 des Quatre Fantastiques se focalise sur l’homme derrière La Chose : Ben Grimm. Il symbolise parfaitement l’amour des deux auteurs pour les monstres incompris hérités de la créature de Frankenstein.

Ce qui sépare le plus Ben des autres membres de la famille fantastique, c’est son envie constante de retrouver une apparence humaine. Il obtient enfin ce qu’il veut dans ce numéro… Mais son vœu le plus cher engendrera des conséquences aux ramifications tragiques. Le vieil adage hérité du fabuliste Ésope selon lequel il faut se méfier de ce que l’on souhaite le plus n’aura jamais été aussi approprié.

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