Après une diffusion très remarquée sur ADN cet été, le manga de Kenichi Kondo compte séduire les lecteurs français avec son aventure surnaturelle et (sacrément) flippante.
Spirale, Harasaki, Les chefs-d’œuvre de Lovecraft… Les mangakas l’ont bien compris : leurs lecteurs adorent se faire peur. Que ce soit devant des pages en noir et blanc ou sur un écran, on ne peut s’empêcher de binger des œuvres horrifiques, quitte à faire une croix sur notre sommeil durant plusieurs jours. Il faut dire que le shot d’adrénaline et de frissons l’emporte toujours sur la raison. Bien conscient de l’attrait de son public pour les histoires de fantômes, Kenichi Kondo a décidé de s’emparer du sujet pour en faire le terrain de jeu de son nouveau manga, Dark Gathering.
SOS Fantômes
Son adaptation animée avait créé l’événement sur la plateforme ADN cet été, et Mana Books a souhaité offrir cette aventure fascinante aux lecteurs français. « Je lis beaucoup d’histoires d’horreur, mais je n’en avais jamais écrit : vais-je réussir à vous faire peur ? », s’interroge l’auteur dans un communiqué.
Publié ce 1ᵉʳ février, son manga horrifique nous embarque dans une chasse aux fantômes intense et terrifiante. On y fait la rencontre de Keitaro, un jeune homme qui a la capacité de sentir les entités et les mauvais esprits. Cependant, ce don n’est pas sans danger : dans le passé, un fantôme lui a jeté un sort, à lui et à Eiko, sa meilleure amie, et cette mésaventure l’a poussé à se renfermer sur lui-même.
Son entourage, et plus particulièrement sa plus fidèle camarade, le pousse néanmoins à reprendre ses études. Il décide alors de sauter le pas, en entrant à l’université et en acceptant par la même occasion un emploi à temps partiel en tant que professeur particulier. Sa nouvelle élève se nomme Yayoi, et n’est autre que la cousine d’Eiko.
Dès leur rencontre, Keitaro est interpellé par le regard étonnant et sombre de la jeune fille. Son adorable bouille et son allure tout en couleurs cache une personnalité bien plus obscure, fascinée par le monde invisible. Accompagnée de sa cousine et de son nouveau professeur, Yayoi compte bien partir à la chasse aux esprits maléfiques.
Un trio aussi fou qu’attachant
On ne peut que conseiller ce manga aux amateurs de frissons. L’atmosphère y est inquiétante, et les monstres réalistes et terrifiants. C’est un véritable page-turner qui se dévore en seulement quelques heures. Dark Gathering parvient aussi à mêler les genres avec brio, nous proposant tour à tour des planches effrayantes, et des dialogues (vraiment) drôles.
Ces touches d’humour bienvenues apportent une respiration dans le récit et font retomber la pression au bon moment – comme le ferait notre meilleur ami durant un film d’horreur pour détendre l’atmosphère. Le manga aborde aussi des thématiques profondes, telles que le suicide, la mort, ou encore la vengeance, et excelle dans l’écriture de ses personnages, qui cachent tous une part de folie et sont terriblement attachants.
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