Soirée romantique, bouquet de fleurs, cadeau personnalisé… Le 14 février est l’occasion de célébrer l’amour avec des petites et grandes attentions. Mais, pour les plus joueurs d’entre nous, cette fête (commerciale ou sentimentale, à vous de voir) peut se transformer en véritable champ de bataille. La preuve par trois.
Qawale (Gigamic), pour tester sa patience
Avec cinq nominations et trois récompenses (dont le Mensa d’or dans la catégorie duo), Qawale est une vraie petite pépite ludique qui promet de grandes disputes. Subtil mélange entre un Puissance 4, un Morpion et un jeu d’échecs, ce dernier nous pousse à anticiper et contraindre le prochain coup de notre adversaire. La partie se joue avec des petits galets, que l’on égrène et dispose sur les cases d’un plateau. L’objectif est simple : en aligner quatre de sa couleur, en ligne, en colonne ou en diagonale.
La prise en main est très rapide, et il suffit de quelques tours pour complètement intégrer les règles et commencer à mettre des tactiques en place. Les parties durent une quinzaine de minutes et s’enchaînent sans qu’on ne s’en rende compte.
Sous ses airs de jeu difficile et scolaire, Qawale est très drôle et addictif. Il promet des soirées très mouvementées, surtout quand on détruit toute la stratégie et l’avancée de son adversaire. C’est le titre idéal pour tester la patience et l’endurance de son partenaire face aux coups bas (ludiques).
Deux joueurs, parties d’environ 15 minutes, 8 ans et plus.
Les escape game Dossiers criminels (Platonia Games) pour tester sa complicité
Qu’ils soient dans des salles obscures ou sur des plateaux, les escape games sont le terrain de jeu idéal pour mettre sa complicité à l’œuvre… ou à l’épreuve, car tout repose sur la communication. Ici, c’est quitte ou double : le couple sort de la partie en se disputant et en se reprochant son échec commun, ou en se tapant dans la main et en se félicitant pour sa victoire. Lancée par l’éditeur français Platonia Games, la série Dossiers criminels nous propose d’élucider des enquêtes criminelles.
Pour ce faire, les joueurs doivent résoudre une multitude d’énigmes à l’aide de différents documents, comme des témoignages, des rapports d’autopsie, des empreintes digitales, des articles de presse, des photos ou encore des captures d’écran de profils Twitter. Une interface digitale complète ces indices et permet de pirater un ordinateur ou d’écouter des enregistrements audio.
La série de Platonia Games se décline en quatre scénarios très bien ficelés (« Disparition aux Caraïbes », « Les Fantômes de Brandonsbury », « Le Maestro assassiné » et « Tragédie à Mykonos ») qui nous font voyager aux quatre coins du globe et nous permettent de vivre des aventures aussi sombres que captivantes.
D’un à six joueurs, parties de deux heures, 14 ans et plus.
Crack List (Yaqua Studio) pour tester son sens de la répartie
Primé à plusieurs reprises, Crack List s’est fait une place de choix dans notre top des meilleures œuvres ludiques à faire en duo. Entre le Petit Bac et le Uno, ce jeu de cartes promet des débats intenses, de potentielles disputes et de gros fous rires, et permet de tester la mauvaise foi et la répartie de chaque partenaire.
Le but du jeu est simple : être le premier à se débarrasser de toutes ses cartes. Ces dernières sont divisées en deux catégories. Les rouges correspondent aux listes thématiques qui rythment la partie (« Ce que l’on fait seul », « Stars des réseaux sociaux »), et les bleues représentent des lettres ou des actions (attribution de cartes supplémentaires, inversion de l’ordre…).
L’un après l’autre, les joueurs doivent répondre au thème imposé en trouvant un mot qui commence par les lettres inscrites sur leurs cartes. Les 230 thématiques proposées permettent de s’affronter sur des sujets politiques, culturels ou encore sociétaux, comme le mariage. Le jeu permet aussi de lancer des discussions et de s’affronter dans un combat verbal et cérébral.
De deux à huit joueurs, parties d’environ 30 minutes, 14 ans et plus.