Le média The Economist a mené une étude dévoilant le nombre de livres qu’une personne était, en moyenne, capable de lire tout au long de sa vie. On vous explique.
Alors que la rentrée littéraire 2024 est lancée avec le retour d’auteurs incontournables et la parution de premiers romans très prometteurs, l’hebdomadaire britannique, The Economist, s’est amusé à calculer combien de livres une personne pouvait lire dans sa vie. Si ce résultat, mené à l’issue d’une grande étude, varie en fonction des habitudes de chacun, le journal s’est concentré sur une part de lecteurs assidus. Une part qui aurait lu, toujours selon l’étude, 11 livres en 2023.
Une vie passée à lire
En se basant sur ces données, l’hebdomadaire a calculé qu’un enfant de sept ans qui serait devenu lecteur en 2023 et dont l’espérance de vie serait dans la moyenne pourrait lire jusqu’à 770 livres dans sa vie. Un chiffre qui peut paraître écrasant selon la majorité des personnes, mais que The Economist tente de modérer en comparant ce résultat au nombre de parutions publiées depuis l’invention de l’imprimerie, soit 160 millions.
Par ailleurs, les habitudes de lecture sont propres à chacun, le média insistant aussi sur le fait que seule une fraction des livres publiés depuis la généralisation de l’imprimerie, valent le coup d’être lus. Afin de pousser son analyse, The Economist est d’ailleurs allé jusqu’à utiliser les critiques publiées sur le site 1000bookstoread.com et le temps de lecture évalué par howlongtoread.com pour établir une liste de 900 classiques. Une shortlist d’incontournables – allant du Petit Prince à Bel-Ami de Maupassant en passant par Americanah Chimamanda Ngozi Adichie – que même les lecteurs les plus assidus ne devraient pas atteindre avant leur 51 ans, au mieux, et au plus, à l’âge de 84 ans.
Cependant, ce chiffre est variable et dépend de plusieurs facteurs : les goûts littéraires, le format choisi, les exercices d’écriture recherchés, ou encore le temps accordé tout au long de sa vie à la lecture.
En tout cas, malgré ce chiffre qui peut paraître écrasant, The Economist conseille avant tout de « ne pas paniquer ». Ce qui comptent finalement ce sont avant tout la joie de la lecture, l’évasion qu’elle nous procure, les récits ainsi que les imaginaires qu’elle convoque. La PàL a encore de beaux jours devant elle !