Du 10 au 11 novembre, l’exposition d’Apple nous fait voyager à travers des univers très différents. Du portrait à l’architecture, ces photographies intimes ont toutes été capturées avec un iPhone.
Aujourd’hui, des milliards de personnes se baladent avec un appareil photo dans leur poche. Des concerts aux soirées en passant par les petites joies de la vie quotidienne, chaque instant est capturé et précieusement sauvegardé dans leur téléphone. Conscient de l’enjeu qui se joue sur ce marché, Apple a récemment sorti l’appareil photo le plus avancé de son histoire : l’iPhone 15 Pro Max. La firme au grand A a proposé à cinq photographes de tester ses nouveautés, avant de dévoiler leur travail dans l’exposition I Remember You, qui se tient du 10 au 11 novembre à l’espace Corderie (Paris).
Un voyage intime, sensible et onirique
Les photographes étaient soumis à deux règles : capturer des images qui incarnent le thème du souvenir, uniquement avec l’iPhone 15 Pro Max. Malin Fezehai (New York/Nairobi), Karl Hab (Paris), Vivien Liu (Hong Kong), Mika Ninagawa (Tokyo) et Stefan Ruiz (New York) ont joué le jeu, et proposé des œuvres très différentes et personnelles. Portraits, détails de la vie quotidienne, noir et blanc, couleurs pop… Ils se sont approprié le sujet et l’outil, et la variété de leurs clichés permet à tous les visiteurs, connaisseurs comme néophytes, de s’identifier.
La rédaction de L’Éclaireur a été particulièrement sensible au travail de Malin Fezehai, qui propose des clichés très colorés et solaires. La photographe, cinéaste et journaliste visuelle documente ici le parcours de Marawa, de la scène à l’écran. Patins à strass, grosses lunettes sur le nez, chambre avec vue… La star de cette série incarne « le symbole de l’expression de soi et de la liberté, et l’esprit sans limites de la Californie » dans des moments de vie authentique.
On retrouve à ses côtés le frenchie de l’événement, Karl Hab. Photographe réputé passionné par l’avion, le design, l’art et la mode, il voyage aux quatre coins du monde pour s’inspirer de la street culture internationale. Son objectif : transformer des instants ordinaires en des moments extraordinaires.
« Prendre des photos avec un iPhone, c’est comme avoir une troisième main capable de capturer exactement ce que je veux, quand je le veux, détaille-t-il. Je sais que je peux compter sur lui pour correspondre précisément à ce que je vois à l’écran. » Cette exposition lui a permis de retrouver une ville qu’il aime tant : Paris. Il l’a capturée dans les moindres détails, de petites bulles de savon dans des parcs, aux scènes de rue du quotidien.
Dans un style complètement différent, Vivien Liu saisit quant à elle la beauté d’Hong Kong. Grande passionnée d’architecture, elle photographie des immeubles immenses, ainsi que des petites particularités qui l’ont marquée quand elle était petite. « Quand je voyais le soleil sur ces bâtiments, je pensais à mon enfance, nous confie-t-elle. Je voulais partager ces souvenirs profonds avec tout le monde. »
L’iPhone a changé sa façon de créer et de conceptualiser son travail. « Il est devenu partie intégrante de mon processus lorsque j’ai commencé à voyager et à capturer des scènes de mes voyages, déclare-t-elle dans un communiqué. Il m’a permis de me concentrer sur les détails et les textures des bâtiments anciens qui m’entouraient. »
Une vision partagée par la photographe Mika Ninagawa. « Contrairement à mes débuts, je n’ai plus besoin d’emporter un appareil photo professionnel encombrant, révèle-t-elle dans un communiqué. Mon téléphone est toujours avec moi« .
Son exposition immersive nous propose un voyage onirique et très coloré, au pays des fleurs. « J’ai voulu les prendre en photo, car elles sont accessibles à tous, nous explique-t-elle. Je souhaitais montrer qu’on peut trouver des moments magiques dans la vie de tous les jours. »
Le dernier photographe, Stefan Ruiz, présente quant à lui une série de portraits touchants et profonds. Il « explore les subtilités de l’identité au moyen de différents modèles, révélant leurs qualités émotionnelles au travers de leurs postures, leurs regards et leurs expressions ». Ces images nous poussent à nous interroger sur la dualité et la complexité de chacun.
« Il (l’iPhone, ndlr) m’a permis de rendre mes séances photo moins formelles, ce qui permet aux sujets de se sentir à l’aise, détaille-t-il dans le communiqué. Lorsqu’ils peuvent faire passer le téléphone pour voir et commenter les images, l’ensemble du processus semble plus collaboratif. » L’exposition terminée, les visiteurs n’ont qu’une envie : flâner dans les rues pour capturer, eux aussi, des moments aussi précieux.
L’exposition I Remember You est ouverte de 11 heures à 19 heures, les vendredi 10 novembre et samedi 11 novembre, à l’espace Corderie (Paris).