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Halloween : quel jeu de société pour se faire vraiment peur ?

23 octobre 2021
Par Ugo Bocchi
C’est la saison du noir, de l’orange et des jeux de société flippants.
C’est la saison du noir, de l’orange et des jeux de société flippants. ©Creative Commons

J-8 avant Haloween. Et qui dit Halloween, dit se faire peur. Top 5 des jeux de société parfaits pour une soirée terrifiante entre amis.

L’été est officiellement terminé, place à l’automne et à Halloween ! Quoi de mieux qu’une bonne soirée jeux de société pour embrasser totalement la saison ?

Horreur à Arkham : le plus enivrant

Bienvenue dans l’horreur même, entre l’univers déjanté d’H.P. Lovecraft et celui hyper sombre des Batman de Nolan. Nous sommes en 1926 à Arkham, dans le Massachusetts. Plus personne ne vient ici pour le plaisir. C’est un lieu maudit. Une bourgade lugubre où seuls les aventuriers de l’horreur mettent encore les pieds. Tout ce qu’ils y trouvent n’est pas humainement descriptible. Et ce sera justement la mission des joueurs : découvrir la source de toutes ces atrocités et y mettre un terme. Jeu collaboratif, pouvant monter jusqu’à huit enquêteurs, les parties de Horreur à Arkham sont prenantes et durent généralement entre deux et cinq heures. Un vrai plaisir, donc, pour ceux qui aiment les bons storytellings et les enquêtes au long cours.

Lettres de Whitechapel : le plus historique

Londres, 1888. Il pleut, les rues sont sales, il fait noir et il règne un climat d’épouvante. Depuis quelques temps, les habitants du quartier de Whitechapel ne sortent plus seuls : un tueur en série découpe la gorge de prostituées. Un tueur en série que l’on a appelé, depuis, Jack l’éventreur. Un joueur devra se mettre dans la peau du plus célèbre psychopathe de l’histoire, alors que les autres (la partie peut se jouer de deux à six joueurs) devront enquêter pour enfin retrouver sa trace 133 ans après. Le plateau, représentation des rues de Whitechapel, est l’un des atouts de ce jeu de société franchement fidèle à ce que l’on peut imaginer de l’ambiance de l’époque.

Mysterium : le plus spirituel

Esprit, es-tu là ? Pour ceux qui ont toujours refusé d’invoquer les esprits, pour ceux qui sursautent au moindre craquement de parquet ou grincement de porte, pour ceux qui ont toujours trouvé une bonne excuse afin de ne pas regarder Sixième Sens, Ouija, Conjuring et autres Poltergeist : ce jeu de société pourrait bien les réconcilier avec le genre. Un fantôme rôde dans la maison d’un astrologue écossais mais ne peut pas vraiment parler. Il peut simplement communiquer avec des images. Et un groupe de médiums doit interpréter toutes ces visions pour retrouver qui l’a tué, où et comment. Dit comme ça, ça paraît franchement facile, mais une partie peut prendre une bonne heure. Gros point fort de Mysterium : ces enquêtes coopératives sont à résoudre avec une playlist bien flippante, à retrouver par [ici].

Zombicide : le plus divertissant

Il n’y a pas de bon Halloween sans zombies. La première version, sortie en 2012, avait déjà cartonné. La seconde, sortie l’année dernière, a également tout pour séduire. Comme souvent dans les histoires de revenants, il est question de survie : un à six joueurs devront lutter et collaborer pour trouver des armes et de quoi repousser l’attaque des morts-vivants. Avec 25 scénarios disponibles, chaque partie sera nouvelle et il faudra faire preuve d’ingéniosité pour ouvrir les bonnes portes et démarrer les bons véhicules. Dans cette nouvelle version, une cachette pour zombies appelée Zone noire rendra la vie des survivants encore plus difficile que dans la précédente. Bref, toujours plus de suspense et de mains moites pour cette guerre contre les mangeurs d’humain.

Betrayal at House on the Hill : le plus flippant

Un classique pour les amoureux de jeux de société immersif et bien sombre. Le pitch ? De la brume, une nuit bien sombre, des lanternes qui n’éclairent franchement pas grand-chose, une vielle maison hantée et des explorateurs en herbe qui vont tout faire pour la sonder et découvrir tous ses secrets. L’un d’entre eux va finir par les trahir (comme l’indique le nom du jeu, betrayal signifiant trahison en anglais) et ce sera le début de l’affrontement (mortel) entre lui et les autres joueurs. Chaque partie est différente puisqu’il y a de multiples manières de construire son parcours à travers la maison. Cette dernière diffère également à chaque partie puisqu’elle se dévoile en fonction des dés et des décisions des joueurs. Surtout, chaque pièce de l’édifice réserve son lot de surprises aux explorateurs et au traître. Betrayal at House on the Hill existe en deux versions et la plus récente (Legacy) est clairement tout aussi réussie.

Article rédigé par
Ugo Bocchi
Ugo Bocchi
Journaliste
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