La dernière production DC Comics vient d’atterrir dans les salles obscures, apportant une fraîcheur bienvenue à ce mois d’août.
Tous les ingrédients d’un bon divertissement semblaient réunis autour d’un super héros méconnu, mais au grand potentiel filmique. Blue Beetle n’a pas manqué ses débuts, au moins sur le plan critique. Avec un score sur le site référence Rotten Tomatoes de 81%, il dépasse très largement ses prédécesseurs de chez DC Comics.
Pour rappel, le récent The Flash avait écopé d’un bien triste 64%, et, pire encore, Shazam La Rage des Dieux d’un cuisant 49%. Autant dire que les journalistes avaient déjà scellé le sort au box-office de ces deux échecs cuisants. Derrière l’agrégat de notes, l’accueil glacial réservé aux dernières productions DC Comics laissait très peu de place à l’espoir.
Un horizon bleu azur ?
En dépit des prévisions plutôt pessimistes sur les recettes potentielles de Blue Beetle, cet espoir pourrait bien naître de l’accueil critique favorable. Le bouche-à-oreille reste un élément clé dans le parcours d’un long métrage tout au long de sa diffusion. Ce qui est valable pour une bonne surprise, qui voit un démarrage moyen « performer » ensuite, l’est aussi dans le sens inverse, là encore comme The Flash l’a démontré bien malgré lui.
Alors, Blue Beetle peut-il faire mentir les experts en chiffres de Hollywood ? Dans les divers articles publiés autour de la sortie du film, les critiques mettent en avant trois éléments clés qui pourraient donner envie aux spectateurs de soutenir le petit scarabée.
Xolo pas en solo
D’abord avec la performance du jeune acteur Xolo Maridueña, qui avait crevé l’écran dans la série Netflix Cobra Kai, héritière de Karate Kid. Son opposition face à un antagoniste interprété par un Raoul Trujillo (Apocalypto) inquiétant, sa candeur et son lien fort avec sa famille séduisent. Une famille qui est le second point essentiel du film pour les critiques. Les racines hispaniques et le mélange d’amour et d’unité forment un tout à la fois cohérent et plaisant.
Enfin, le dernier point positif réside dans un humour omniprésent, qui aux côtés de scènes d’action spectaculaires, mais rarement violentes, fait de Blue Beetle un parfait film de super héros à voir en famille. Comme une évidence, pour une adaptation qui fait la part belle à nos racines et les liens essentiels avec nos proches. Alors, après l’araignée, pourquoi ne pas donner sa chance au scarabée ?