Diffusée ce dimanche soir sur TF1, la deuxième aventure des Gardiens recèle de nombreux secrets. Voici notre sélection des plus marquants.
La programmation opportune du second film des Gardiens de la Galaxie, alors que le troisième volet vient de rejoindre les salles de cinéma, est aussi l’occasion de replonger dans les coulisses du long métrage. Comme souvent avec James Gunn, les anecdotes y sont nombreuses, allant du rire aux larmes, à l’image de ses films.
Certains passages peuvent contenir de légers spoilers éventuels, mais rien de suffisamment important pour vous gâcher le plaisir de regarder cet excellent film. Et comme c’est la tradition avec chaque production Marvel, n’éteignez surtout pas votre télévision au moment du générique de fin, où deux scènes supplémentaires vous attendent.
1 Précieux Walkman
Objet iconique de Peter Quill, qui permet aux Gardiens de s’offrir une bande sonore d’exception, le précieux Walkman a posé des problèmes à la production. En effet, l’accessoiriste a eu toutes les peines du monde à se procurer un modèle en bon état, étant donné l’âge du baladeur. Il a été jusqu’à demander directement à Sony de lui en procurer un, chose que le constructeur japonais a été incapable de faire. Les six versions nécessaires au tournage ont donc été patiemment reconstituées par l’artiste.
2 Kurt de jouvence
Au début du film, Ego, le père céleste de Peter Quill, apparaît durant sa jeunesse avec la mère du futur Star-Lord. Seulement voilà, au moment du tournage des Gardiens de la Galaxy vol.2, la star avait déjà 66 ans… Il a donc fallu combiner des séquences de maquillage et l’utilisation d’effets numériques en postproduction pour rajeunir Kurt Russel, pour un résultat absolument bluffant. L’acteur s’est même vanté de n’avoir pas donné trop de travail aux responsables des effets spéciaux. De quoi faire rêver les accros aux antirides !
3 Drax à gorge déployée
Pour son rôle du musculeux personnage fonctionnant toujours au premier degré, Dave Bautista a dû endurer deux choses exaspérantes à ses yeux. La première : exagérer son rire selon les recommandations de James Gunn. D’un caractère moins expansif, il a été jusqu’à l’extinction de voix. L’autre problème majeur était évidemment son maquillage intégral, l’obligeant à de longues séances de sauna pour le faire disparaître, en fin de journée. Pas si simple de jouer les idiots cosmiques.
4 Un frère hyper-actif
Le jeune frère de James Gunn, Sean, joue un double rôle dans le film. En effet, il assure la partie « plateau » des scènes de Rocket, doublé par Bradley Cooper en version originale. Mais il incarne aussi Kraglin Obfonteri, le fidèle serviteur de Yondu. Cette double casquette a imposé au comédien une performance étonnante, lors de séquences où les deux personnages se donnent la réplique. Un véritable challenge qu’il a su relever avec le soutien de son grand frère.
5 Un Groot craquant
La nouvelle version de Groot, décrite par James Gunn lui-même comme l’équivalent du fils du premier personnage disparu, se retrouve ici sous une forme de jeune pousse au comportement d’un adolescent rebelle. L’ensemble de la production avait peur avant la sortie du film que cette nouvelle version déplaise au public nostalgique du premier Groot. Tout au contraire, son côté mignon et ses danses endiablées ont séduit les spectateurs et emballé le merchandising autour du petit personnage.
6 Triples retrouvailles
Avec autant de pointures à l’affiche, Les Gardiens de la Galaxie vol.2 était aussi l’occasion de retrouvailles étonnantes. En effet, Sylvester Stallone (Stakar Ogord) et Kurt Russell (Ego) étaient les têtes d’affiche du film d’action Tango & Cash (1989). L’autre improbable duo reformé le temps de ces aventures spatiales est celui d’antagonistes, Stallone et Michael Rooker (Yondu), qui s’affrontaient dans le vertigineux Cliffhanger en 1993 – dont un remake est en préparation. Enfin, Russel et Rooker avaient également joué ensemble dans Tombstone, la même année.
7 Starman dans les étoiles
James Gunn adore placer ses idoles dans ses films, ne serait-ce que pour un tout petit rôle. La présence de Michelle Yeoh (Everything Everywhere at Once) dans la peau d’une cheffe de clan ravageuse n’en est qu’une preuve parmi tant d’autres. Malheureusement, une autre star que Gunn aurait aimé voir dans son film n’a pas pu répondre à son appel, et pour cause. David Bowie était alors déjà atteint du cancer qui l’a emporté le 10 janvier 2016. Ses chansons cultes, telles que Starman ou Space Oddity, en auraient fait un guest d’une parfaite cohérence.
8 Nathan Fillion change de peau
Meilleurs amis loin des plateaux, Nathan Fillion et James Gunn tentent, dès que l’occasion se présente, de mettre à profit leur amitié pour des collaborations. Pour l’intégrer au casting, le réalisateur avait eu l’idée d’un caméo de son ami sous les traits de Wonder Man, un super héros aux talents d’acteur. Finalement supprimée au montage, l’apparition n’a pas eu lieu, mais a permis par la suite à Fillion de jouer le rôle de Master Karja dans Les Gardiens de la Galaxie vol. 3.
9 Mauvais souvenirs
Le thème principal du long métrage tourne autour du rapport au père, de la perte d’un parent ou d’un être aimé et des répercussions psychologiques qu’elles peuvent avoir. Entre deux gags, Les Gardiens de la Galaxie vol. 2 ne manque pas de saisir le spectateur presque par surprise sur le plan émotionnel.
Pour Chris Pratt, cette thématique était d’autant plus cathartique qu’il a perdu son père en 2014, durant le tournage de Jurassic World. N’ayant pas fait son deuil à l’époque, ce tournage lui a permis d’accepter en partie cette disparition tragique, selon ses propres aveux.
10 Ego surdimensionné
Avant de finalement jeter son dévolu sur Kurt Russell, Gunn a longtemps hésité pour trouver un acteur capable de jouer le très bien nommé Ego, imbu de sa personne divine. Parmi les noms évoqués, une véritable constellation de stars telles que Bruce Willis, Robert De Niro, Gary Oldman ou encore Mel Gibson avaient été envisagées.
Matthew McConaughey avait également été approché, mais a dû décliner la proposition en raison du tournage au même moment de La Tour Sombre (2017). Finalement, la relative proximité physique de Russell et Pratt a donné du sens au choix définitif.
