Les fans de Black Widow sont en deuil. L’actrice a en effet confirmé qu’elle ne jouerait plus leur personnage favori à l’écran.
Dans un entretien avec le podcast du site Variety baptisé Goop, la star hollywoodienne a confirmé qu’elle en avait terminé avec son personnage emblématique de Natasha Romanov. De toutes les plus grosses productions de l’ère faste du MCU, Black Widow avait connu un destin tragique, et ce, des deux côtés de l’écran.
Outre sa disparition inoubliable dans Avengers : Endgame, l’ex-espionne russe avait aussi connu un film dédié à ses origines, qui n’a pas fait l’unanimité, loin de là. La production qui détonnait au sein de l’univers Marvel, notamment par ses effets spéciaux datés ou son intrigue frisant parfois le ridicule, a abouti à un flop colossal.
Dix ans de veuvage
De plus, Scarlett Johansson avait eu la mauvaise surprise de voir la chaîne Disney+ proposer le long-métrage en accès payant lors de sa sortie en salles. Une rupture évidente du contrat initial selon l’actrice, qui avait même déposé plainte contre la plateforme de streaming. Pourtant, une issue favorable a dû être trouvée loin des tribunaux, la star étant d’ores et déjà à l’affiche d’une prochaine production de Disney.
Cependant, malgré cette fin à l’amiable, on sent dans ses déclarations une sorte de double discours. Tout en expliquant qu’elle avait « fait tout ce qu’elle avait à faire », sa façon d’expliquer que revenir encore et encore pour jouer la même héroïne pendant dix ans était « une expérience unique » laisse perplexe.
Marvel, prison dorée ?
Une façon polie de dire, en somme, qu’entre Iron Man 2 pour sa première apparition et Black Widow pour la dernière, cette décennie aura probablement usé les envies de Johansson d’enfiler à nouveau la tenue de la redoutable espionne. Dans cet entretien tenu avec une autre star de Marvel, Gwyneth Paltrow (Pepper Potts), la moitié de Tony Stark/Iron-Man, s’interrogeait sur la pertinence du retour de son personnage, puisqu’il n’est pas mort. La réponse de Johansson, lui disant « qu’ils ne la laisseraient jamais partir » ressemble fort à une mise en garde, doublée d’une certaine aversion pour cet univers pour le moins accaparant. Des adieux froids, mais sincères en somme, à l’image de son personnage.