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Franky Zapata travaille sur un scooter volant accessible au grand public

03 mars 2023
Par Kesso Diallo
L'inventeur du Flyboard veut démocratiser l'accès au vol aérien avec un nouvel engin.
L'inventeur du Flyboard veut démocratiser l'accès au vol aérien avec un nouvel engin. ©Frederic Legrand - COMEO / Shutterstock

L’inventeur français va présenter cet engin, baptisé AirScooter, en juin. Ce scooter volant vise plusieurs marchés.

Après le Flyboard et le Jet Racer, Franky Zapata revient avec un nouvel engin volant : l’AirScooter. Il s’agit d’un aéronef à décollage et atterrissage vertical (VTOL) se présentant sous la forme d’une bulle ovoïde transparente, révèle Le Figaro. Doté de 8 moteurs électriques et 4 moteurs thermiques, il peut transporter un seul passager et voler à 100 km/h, à une altitude de 3 000 à 4 000 mètres.

Contrairement aux autres taxis volants, entièrement autonomes, l’AirScooter propose un pilotage semi-automatique. Avec son engin, Franky Zapata souhaite offrir « une expérience de vol, d’être suspendu dans le ciel ». Il sera présenté fin juin pour une commercialisation en 2024. La société Zapata prévoit d’assembler les machines sur son nouveau site, à Châteauneuf-les-Martigues (Bouches-du-Rhône) dès la fin de l’année, avec l’ambition d’en produire 1 000 par an.

Un engin accessible au grand public

L’AirScooter vise plusieurs marchés, à commencer par le celui des loisirs (tourisme, découverte). Les particuliers devront d’ailleurs recevoir une courte formation grâce à un simulateur de vol pour utiliser l’engin. Bien que Franky Zapata souhaite démocratiser l’accès au vol aérien avec un VTOL accessible au grand public, le prix d’un vol n’est pas donné. Il faudra en effet débourser entre 300 et 400 dollars pour une heure de vol au sein de l’AirScooter.

Le scooter volant cible aussi le marché des professionnels, pour des vols vers des plateformes offshore et des missions de secours, ainsi que les vols urbains et interurbains, dont des lignes régulières. La société doit cependant attendre que la réglementation européenne permette ce type d’utilisations. Il n’existe pas encore de cadre pour ce genre d’aéronef ultraléger en France, à part celui pour les ultralégers motorisés (ULM) qui exige une licence de pilotage.

Raison pour laquelle Zapata prévoit de commencer par les États-Unis, où la réglementation sur les aéronefs ultralégers est moins restrictive. Contrairement à la France, ces engins monoplaces n’ont pas besoin d’être certifiés s’ils répondent à certains critères, tels que le poids (moins de 115 kg), la vitesse et la consommation de carburant, comme l’a expliqué Franky Zapata, affirmant que c’est le cas de l’AirScooter.

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Kesso Diallo
Kesso Diallo
Journaliste
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