Entre les arrêts prévus de longue date et le déploiement récent du futur DCU de James Gunn, les projets en cours vivent une période difficile.
Après les heures sombres de la mise en place d’une politique d’austérité chez Warner Discovery, sous l’impulsion de David Zaslav a son arrivée, on pensait que les programmes ayant survécu étaient sauvés. C’était sans compter sur l’arrivée de James Gunn, venu imposer un univers reconnecté, dont il a récemment dévoilé le premier chapitre, intitulé sobrement Gods & Monsters. Si certaines productions déjà en cours ont été épargnées par ce futur réécrit par le réalisateur et directeur créatif, d’autres continuent de façon plus ou moins directe d’en faire les frais. Et c’est au tour de ce pauvre Alfred Pennyworth, le majordome de Batman, d’en payer le prix.
L’au revoir d’Alfred
Une bien étrange série, basée sur la jeunesse de l’homme à tout faire de Bruce Wayne, proposait de découvrir le passé de Gotham. C’est d’ailleurs Bruno Heller, derrière la série éponyme de la cité de Batman, qui avait imaginé cette bizarrerie.
Un ton radicalement différent, teinté d’humour, cherchant à tout prix à apporter une touche british artificielle à un ensemble parfois décousu et excessif. Mais le talent et le charme de l’acteur principal, Jack Bannon, avaient permis à la série de connaître trois saisons. La dernière en date conclura donc les aventures du jeune Alfred, avec son trentième épisode, diffusé le 24 novembre 2022.
James Gunn, fils de Dieu
Pennyworth rejoint donc ses camarades d’infortune, Doom Patrol et Titans, elles aussi stoppées dans leur élan, après leurs quatrièmes saisons respectives. Cette annonce devrait a priori acter la fin des mauvaises nouvelles pour les fans des programmes DC Comics. En effet, une parenthèse ouverte dans le futur DCU sur les séries et films en cours (The Batman Part II, Harley Quinn) devrait préserver les survivants du terrible sort réservé aux créations pré-James Gunn. On pourrait imaginer, dans quelque temps, évoquer cette période avec les années « avant JG ou après JG » chez les studios.
