Longtemps conspué, le jeu vidéo a petit à petit vu sa cote de popularité exploser auprès du grand public. Pas seulement grâce à des titres de qualité qui ont su offrir un nouveau regard sur cette industrie, mais aussi par le biais d’études scientifiques. Ces dernières années, de nombreux travaux ont en effet démontré qu’une bonne partie de jeu vidéo était bénéfique pour la santé.
« Encore sur ton jeu vidéo ! », « Lis un livre au lieu de t’abrutir sur ton jeu vidéo ! » ou encore « Tu n’as pas autre chose à faire que jouer ? »… Voilà des phrases que bon nombre de fans de jeux vidéo ont assurément entendues durant leur enfance ou leur adolescence. Il n’y a pas si longtemps, le jeu vidéo souffrait d’une terrible réputation. Comment peut-on passer des heures devant un écran, à s’acharner sur des boutons pour vaincre un ennemi pixellisé juste pour notre satisfaction personnelle ?
Aujourd’hui, les choses ont bien changé et le jeu vidéo jouit d’une bien meilleure réputation. Petit à petit, il est sorti de sa marginalité, entré dans la culture générale populaire. Un véritable business s’est mis en place et l’on ne compte plus le nombre de sociétés qui voient le jour chaque année, que ce soit dans le développement, la création ou la promotion. Surtout, la science est aussi venue en aide au vilain petit canard en démontrant que sa pratique comportait quelques bienfaits.
Le jeu vidéo, un allié dans la vie de tous les jours
« Abrutissant », c’est le qualificatif qui revient le plus souvent. Pourtant, de plus en plus d’études démontrent que la pratique du jeu a des effets bénéfiques sur le cerveau. Une récente étude de l’université de Géorgie aux États-Unis a en effet prouvé qu’une bonne session de gaming pouvait augmenter l’activité cérébrale et, surtout, les capacités cognitives, permettant ainsi de prendre des décisions plus rapides. Une capacité qui peut se révéler très utile dans la vie de tous les jours ou face à une situation exceptionnelle, et pas seulement lorsqu’il faut vaincre une armée d’extraterrestres. En complément, la matière grise présente dans notre moelle épinière est ainsi plus présente dans certaines parties du cerveau lorsque l’on joue à des jeux.
Bonne réception des messages, analyse de l’information et préparation d’une réponse appropriée, voilà le schéma qui se met en place lors d’une partie. De récentes études avaient également démontré que, en seulement 30 minutes de jeu, plusieurs capacités sont développées, comme la mémoire, l’élaboration de stratégies ou encore la capacité à s’orienter. Dans le registre cérébral toujours, le jeu vidéo est aussi reconnu pour favoriser la créativité. Des titres qui demandent aux joueurs de créer un monde tel qu’ils le souhaitent, à l’image de Minecraft ou Les Sims, font appel aux capacités d’imagination et peuvent même être vus comme des exercices artistiques.
Une bonne respiration, la manette en main et adieu le stress
Non content d’avoir des répercussions sur notre comportement et nos actions extérieures, le jeu vidéo prend aussi un malin plaisir à influer (de manière positive) sur notre bien-être. Ainsi, contrairement à ce que l’on pourrait croire, il permet de réduire considérablement le stress. Jouer permettrait en effet d’oublier pour un temps le monde réel et la tension qu’il engendre (difficultés personnelles, professionnelles, etc.) pour s’enfermer dans sa bulle. Une manière d’apaiser ses peines et ses problèmes. Parmi les différents symptômes connus du stress, les envies de grignotages et de cigarette seraient elles aussi réduites grâce à une partie de jeux vidéo. Reste à savoir si cela s’applique en pleine partie de Cooking Mama…
Les licences mythiques de la pop-culture à l’honneur en 2023
Reste désormais à savoir si tous ces bienfaits se feront sentir grâce aux nombreux jeux attendus en 2023. Les citer tous pourrait prendre des heures, mais on pense évidemment à certains titres comme Hogwart’s Legacy, le 10 février sur PS5, PS4, Xbox Series, Xbox One, Nintendo Switch et PC. Un RPG (Role Playing Game) dans l’univers d’Harry Potter, où l’on joue un étudiant découvrant la célèbre école de sorcellerie. Notre quotidien sera rythmé par les cours de potion, de sortilèges, la découverte d’une « map » colossale et des combats à la baguette. Les fans en rêvaient, Avalanche Software l’a fait.
Qui dit monde ouvert dit également Zelda, et plus précisément Link. Six ans après l’énorme succès de Breath of the Wild (plus de 20 millions d’exemplaires vendus sur Switch et Wii U), le héros Nintendo sera de retour avec Tears of the Kingdom, attendu en mai. Voyage entre Hyrule et les terres célestes, amélioration et élaboration du gameplay : nul doute que le succès sera une fois de plus au rendez-vous.
Outre Zelda, les licences mythiques du jeu vidéo sont nombreuses à faire leur grand retour en 2023. La magie de Star Wars reviendra par exemple avec Survivor, la suite de Fallen Order (2019). Cal Kestis sera donc de retour en mars, pour une intrigue se déroulant toujours entre les épisodes III et IV.
Autre licence culte, Street Fighter promet de nouvelles bastons mémorables avec un épisode 6 plein de nouveautés. Si des combattants seront ajoutés au fur et à mesure, le titre proposera de jouer avec le mode classique, à savoir la base de Street Fighter pour réaliser des combos techniques et spectaculaires, ou le mode moderne qui favorise quant à lui l’apprentissage du jeu de combat, avec des manipulations simplifiées.
Autre come-back majeur, celui d’Assassin’s Creed. Plus de deux ans après Valhalla et sa plongée en terres vikings, direction cette fois le Moyen-Orient pour un opus annoncé comme un retour aux sources : Mirage. En incarnant l’assassin Basim, on devrait en effet retrouver un titre dont l’esprit et le ton rappelleraient le premier opus de la saga, sorti en 2007.
En ajoutant également les retour de sagas telles que Diablo, Resident Evil ou encore Silent Hill, une chose est sûre : la nostalgie sera bien présente en 2023, et elle devrait avoir du bon.
