Depuis son arrivée à la tête de l’autre géant des comics, l’ex-réalisateur de Marvel dévoile peu à peu son impact présent et à venir.
Au fur et à mesure de ses déclarations, mais aussi de ses choix forts, James Gunn démontre chaque jour un peu plus l’étendue de son pouvoir décisionnaire au sein de la filiale de Warner Discovery dédiée aux productions DC. Nommé il y a quelques mois avec Peter Safran à la tête des studios dédiés, avec comme objectif de redonner du sens au Detective Comics Universe, Gunn ne manque pas une occasion de prouver qu’il devient peu à peu seul maître à bord. Après l’annulation de Wonder Woman 3, la mise en suspens d’une suite à Black Adam ou, plus fort encore, l’éviction d’Henry Cavill du prochain Superman, l’homme semble tout-puissant.
Mastodonte des réseaux
Comme souvent, c’est par le biais des réseaux sociaux que James Gunn a affirmé ses choix. À l’image de beaucoup de déçus de la politique d’Elon Musk à la tête de Twitter, il a créé un compte Mastodon. Sur ce nouveau réseau, il se montre aussi disert que précédemment, toujours prêt à apporter des réponses aux questions des fans, dévoilant parfois des informations inédites. Alors qu’il exprimait son agacement de façon courtoise sur les réponses occasionnellement extrêmes des fans de DC Comics sur ses récents choix, il a répondu à l’un d’eux s’interrogeant sur le lien entre productions des studios et comics.
Comics sans DCU?
Sa réponse est aussi simple que limpide : il travaille déjà à apporter plus de fluidité à l’interconnexion des comics et des films ou séries avec le responsable de l’édition cheez DC, Jim Lee. Une précision essentielle, puisque Gunn ne dispose pas, sur le papier, du même pouvoir que Kevin Feige chez Marvel. Mais une fois encore, il démontre qu’il a le champ libre, y compris face à une figure historique de son nouvel employeur, pour imposer sa vision et ses idées. Une carte blanche qu’il devra jouer avec intelligence pour ne pas courroucer les lecteurs, après une première vague de spectateurs mécontents.