Actu

Deux exclus de la société pour une drôle de rencontre dans La Sorcière du château aux chardons

29 août 2022
Par Alexandre Manceau
Dans cette nouvelle aventure, la mangaka John Tarachine réinterprète les créatures du folklore gaélique.
Dans cette nouvelle aventure, la mangaka John Tarachine réinterprète les créatures du folklore gaélique. ©Coamix

Après Goodnight, I love you, la mangaka John Tarachine fera son grand retour en France avec un manga empli de magie et d’humour.

Fondée en 2001, la société Akata s’est vite imposée comme l’une des références du manga en France, au point de devenir très vite un label affilié aux éditions Delcourt (qui mettront à nouveau à l’honneur Junji Ito dans quelques semaines). Depuis, le catalogue manga Akata/Delcourt figure parmi les collections les plus originales du paysage de la BD nippone avec des choix éditoriaux audacieux.

Une plongée dans le folklore gaélique au programme

Dans quelques jours, les habitués des éditions Akata pourront notamment retrouver l’univers de la mangaka John Tarachine, quelques années après Goodnight, I love you. Cette fois, c’est La Sorcière du château aux chardons (Azami no Shiro no Majo en version originale) qui sera à l’honneur. Cette série composée de 4 tomes a été prépubliée au Japon de 2019 à début 2021 dans le magazine Comic Tatan de Coamix. Dans La Sorcière du château aux chardons, on suit donc Marie Blackwood, surnommée « la sorcière noire d’Albion », vivant à Édimbourg où elle tient une petite boutique de magie. Héritière d’une puissante famille orthodoxe, elle est aussi et surtout une femme solitaire. Mais quand l’église lui impose de devenir la tutrice du « sang de la juste indignation », adolescent aux origines obscures, un nouveau quotidien s’ouvre à elle. Sera-t-elle capable de lui enseigner la magie, et surtout, de contenir toute sa puissance ?

Plongeant le lecteur dans l’Ecosse contemporaine, le récit promet la rencontre puis le quotidien de deux exclus de la société : une sorcière peu sociable et un adolescent porteur malgré lui d’un lourd pouvoir venu du passé. Ces deux-là vont devoir cohabiter et apprendre à se faire confiance. Outre cette dynamique, La Sorcière du château aux chardons se démarque également par son univers teinté de magie et de nostalgie, où l’on retrouve aussi une touche d’humour, et qui ne manque pas de réinterpréter les créatures du folklore gaélique.

Drame, fantastique, tranche de vie… Une mangaka sur tous les fronts

En attendant une date plus précise, le manga fera donc ses débuts en France fin septembre, à travers une œuvre traduite par Olivier Malosse et mise en page par Elsa Pecqueur. La mangaka avait déjà refait parler d’elle le mois dernier, avec les grands débuts de l’adaptation en manga de Sex Education (qui a fait face à une vague de départs pour la saison 4). Retranscrite par l’auteur de Goodnight, I Love You, la prépublication a débuté le 15 juillet dernier sur le site de prépublication Comic Bridge de l’édition Kadokawa Shoten. Comme dans la série Netflix, qui fait partie des contenus les plus populaires de la plateforme, on y suit donc le timide Otis, qui connaît pourtant tout sur le sexe grâce à sa maman thérapeute. La rebelle Maeve le décide donc à ouvrir un cabinet de conseil clandestin au lycée. Actuellement, l’auteur œuvre aussi sur le manga Umi ga Hashiru Endroll, mélange de drame et de tranche de vie.

À lire aussi

Article rédigé par
Alexandre Manceau
Alexandre Manceau
Journaliste