Prise en main

Galaxy S9+ : une avancée en douceur

16 mars 2018
Par Nicolas L
Galaxy S9+ : une avancée en douceur
©DR

Le Samsung Galaxy S9 vient de sortir. Pour sortir des tests habituels, nous avons eu l’idée de vous présenter deux points de vue sur le flagship coréen, l’un par un utilisateur ayant l’habitude d’Android et le second par un utilisateur d’iOS.

Le S9+ vu par un utilisateur Android

Voilà le produit de la maturité. Depuis le lancement de la gamme Galaxy en 2010, Samsung n’a eu de cesse de la perfectionner, jusqu’au modèle S8 sorti l’année dernière, l’un des meilleurs smartphones Android du marché. Il laisse aujourd’hui sa place au S9, un appareil non pas de changement, mais de consolidation.

S9_en_main

On ne change pas une équipe qui gagne

Pour nos tests, nous avons eu en main le plus grand des modèles, soit le S9+. L’écran et le dos incurvé de l’appareil offrent une agréable prise en main, et le déplacement du capteur d’empreinte sous l’APN corrige un défaut du S8 –même si nous ne l’avons quasiment pas sollicité-. Aussi impressionnant que soit l’écran 18:9 de 6,2 pouces Super Amoled (2960 x 1440 et 529 ppi), il sera difficile à manier, même avec de grandes mains, d’autant plus que l’appareil pèse 189 grammes. Un constat inhérent à ces grands formats, il n’y a qu’à voir le Note 8, le Mate 10 Pro et le LG V30.

Si ma préférence va à la version noire, la robe en violet sublime l’ensemble du design. Par contre, l’inscription “Duo” est de trop. L’héritage du Galaxy S8 se poursuit jusqu’à la connectique. La sacro-sainte prise jack fait de la résistance, l’espace pour la carte micro-SD est là et le port USB-C aussi. L’étanchéité est toujours de mise et, nouveauté, l’appareil peut accueillir deux cartes SIM.


S9_jack_prise


Processeur de folie

Il n’aura jamais été aussi simple de déverrouiller son smartphone. Le S9 s’ouvre à son utilisateur en combinant à la fois la reconnaissance d’iris et faciale. Résultat : l’accès au menu principal s’effectue en un quart de seconde –d’où la non utilisation du capteur d’empreinte-. Sans doute l’un des seuls fabricants Android avec OnePlus et son 5T à fournir une solution performante.


Samsung emboîte le pas à Huawei et à sa puce N. L’Exynos 9810 est pensé pour l’intelligence artificielle et s’améliorera au fur et à mesure de votre utilisation grâce au machine learning (lire notre dossier sur l’Intelligence Artificielle). Elle permet notamment de reconnaître les objets photographiés.

Aussi rapide qu’une fusée, c’est aussi l’impression procurée par le processeur Exynos 9810 (octo-core, 4 x 2,7 GHz et 4 x 1,7 GHz) et les 6 Go de RAM du smartphone. L’interface est fluide, les changements d’applications s’effectuent sans anicroche et les jeux les plus gourmands tournent sans problèmes comme Dead Trigger2. Une légère chauffe se fait toutefois ressentir vers le bas du smartphone, surtout quand le mode Performance est activé avec les graphismes à fond. En contrepartie, la batterie se retrouve à fondre comme la neige au soleil.

L’autonomie en général est bonne, mais moins que sur d’autres smartphones comme le Mate 10 Pro. Il est possible de paramétrer beaucoup de choses pour en gagner, à commencer par baisser la résolution de l’écran, désactiver le Always On Display et mettre en route le mode économie d’énergie.


S9_DOS

Rêve ta vie en couleur…

L’Infinity Display est toujours aussi bluffant. Regarder des séries est un plaisir, comme le dessin animé Rick and Morty où les couleurs et les contours des personnages ressortent bien. De même lors du visionnage de la bande annonce de Blade Runner 2049. C’est vraiment l’un des gros points forts du smartphone et il devient difficile de venir concurrencer cet écran Super AMOLED si ce n’est le Galaxy Note 8 ou le Galaxy S8.


S9_et_S8

Le Galasy S9+ à gauche, le Galaxy S8+ à droite.


La « révolution » selon Samsung. Les S9 embarquent un appareil photo de 12 mp avec ouverture variable, avec un choix entre f/2,4 et f/1,5. La différence entre les deux est flagrante. Le capteur principal est tout aussi bon que celui du S8 qui était déjà très très bon. Le S9+ a la particularité d’avoir un second capteur de 12 mp lui aussi avec ouverture variable. Les clichés sont magnifiques et le zoom numérique relativement puissant avec des couleurs vives. Les photos en basse luminosité sont incroyables. Le S9 se trouve dans le haut du panier des photophones.

Photo_1

S9_photo_interface

S9_Bokeh

L’effet bokeh avec la caméra avant est très réussi ! 


capteur_S9

Ouverture avec f/2,4 à gauche, avec f/1,5 à droite. 

Pour finir, les ARmoji sont plutôt sympathique à utiliser : le rendu 3D s’effectue facilement et quelques animations sont proposées d’offices. A voir dans le temps si les utilisateurs les adopteront.

Alors, on achète ?

Il n’y a pas à tourner autour du pot : le Galaxy S9+ est une bête de course. Il reprend beaucoup d’éléments du Galaxy S8 en lui apportant des évolutions intéressantes. Dans l’univers Android, il joue dans la catégorie des grands et s’avère un choix judicieux pour qui souhaite un bon photophone et profiter d’un des meilleurs écrans du marché. Confronté au Huawei Mate 10, au LG V30, le Honor 10 View et le OnePlus 5T, il se trouve davantage en concurrence avec le Note 8 de Samsung. Le Galaxy S9 peut se targuer d’être le ténor des haut de gamme.

Photo-une-samsung

Article rédigé par
Nicolas L
Nicolas L
expert High Tech et Gaming sur Fnac.com
Sélection de produits