Prise en main

Klipsch Heritage The One et The Three : la légende continue

09 juin 2017
Par Christian Ferreol
Klipsch Heritage The One et The Three : la légende continue
©dr

Klipsch est une légende de l’audio ; certains produits ont d’ailleurs écrit l’histoire de la haute fidélité haut de gamme. Les enceintes sans fil The One et The Three que nous testons aujourd’hui veulent être les dignes héritières de cette lignée, d’où le nom de Klipsch Heritage Wireless donné à la gamme.

Klipsch Heritage the One et The Three

Klipsch The One

Les deux enceintes affichent clairement leur inspiration, ne serait-ce qu’au niveau du design. Leur finition en placage de bois alliée à un pourtour intégralement recouvert de toile acoustique rappelleront à certains le style d’enceintes mythiques de la marque, on pense à la mémorable comme La Scala dont elles reprennent la tête de médium-aigu.

La Klipsch One est une enceinte Bluetooth de dimensions 32,2 x 15,5 x 13,3 cm pour un poids de 3,86 kg.  Elle est disponible en coloris noir ou walnut. Sa fabrication respire le sérieux, comme toujours avec Klipsch. Le coffret, notamment, est en bois véritable. Une plaque cuivrée positionnée sur la face supérieure accueille, le bouton de volume, celui de sélection de la source (jack ou Bluetooth) et la molette de marche /arrêt. Deux petits voyants lumineux indiquent l’état (marche/arrêt) pour l’un et le niveau de batterie pour l’autre. La Klipsch The One est pourvue d’une batterie lui assurant un fonctionnement sans fil avec une autonomie maximale de 8 heures. Une autre plaque du même type mais située en face arrière accueille quant à elle la prise d’alimentation et l’entrée auxiliaire au format jack. La Klipsch The One est bien équipée puisqu’elle intègre deux haut-parleurs large bande de 5,7cm de diamètre associés à un woofer de 11,4 cm soutenue par deux radiateurs passifs de même diamètre.

 Klipsch Heritage the One et The Three

                                                        La Klipsch The One, en finition bois plaqué noir

La Klipsch The One dispose d’une puissance totale de 30 watts (50 watts en crête), et cela s’entend ! Mais n’allez pas croire qu’il s’agit d’une de ses enceintes qui font du bruit et oublient de faire de la musique. Au contraire, la Klipsch The One fait la jonction entre puissance et équilibre. Le grave est étonnant par son excursion, mais il n’étouffe pas le medium aigü. On peut noter une petite surbrillance de l’aigü, mais elle n’est pas vraiment gênante. Sans compter qu’elle risque de disparaître sur la durée, les enceintes Klipsch étant réputées sensibles au rodage. La polyvalence est clairement le point fort de cette enceinte, qui vous accompagnera avec la même musicalité dans votre écoute de musique rock que de rap ou de jazz, de voix ou r’n’b. La pression sonore est vraiment étonnante pour le format, et on retrouve la dynamique chère à Klipsch. Je conseille très vivement de privilégier l’écoute filaire (un câble jack/jack est d’ailleurs fourni) à l’écoute Bluetooth, bien que cette dernière ne démérite pas. L’écoute en filaire et si possible à partir de fichiers non compressés rend pleinement justice à cette enceinte vraiment performante. 

 Klipsch Heritage the One et The Three

                                                                       Une belle finition, sous toutes les coutures 

Klipsch the Three

La même en plus gros ? Presque. La Klipsch The Three ressemble effectivement à sa petite sœur, à cette différence qu’elle affiche des cotes plus importantes de 34,8 x 17,78 x 20,3 et un poids de 4,7 Kg. Elle reprend quasiment à l’identique le design de la Klipsch the One, mais elle s’enrichit de fonctionnalités dont est dépourvue cette dernière. D’abord, on distingue en face arrière un port USB destiné à la maintenance, mais aussi un port USB type B qui permettra de connecter un baladeur audio compatible USB audio ou un encore un ordinateur. Klipsch livre à cet effet un câble dédié.

Mieux, et bien plus rare sur une enceinte Bluetooth, elle intègre une entrée RCA commutable Phono/Line. Késako ? Cela signifie qu’après avoir réglé le commutateur placé à côté de la prise RCA, on pourra au choix y connecter une platine CD ou une platine vinyle. Que votre platine soit préamplifiée ou non, vous pourrez donc la connecter. Et on sait que c’est une demande forte des consommateurs, bien vu ! Mais ce n’est pas tout, la Klipsch The Three dispose de la connectivité wifi et peut se connecter au multiroom Klipsch Stream de la marque, mais aussi aux produits d’autres marques compatibles DTS Play-Fi. Difficile de faire plus polyvalent. Par contre, et c’est logique vu son format et sa puissance, elle ne dispose pas de batterie intégrée.

 Klipsch Heritage the One et The Three

                                                                                 Délicieusement rétro, non ?

Deux haut-parleurs large bande (5,7 cm de diamètre) associés à un boomer de 13,3 cm et à deux radiateurs de même format sont ici à la baguette, avec une alimentation de 60 watts (80 watts en crête). Autant dire que la Klipsch The Three est armée pour aller encore plus loin que la Klipsch The One. Et cela se vérifie à l’écoute. Quand la The One se positionne comme une très bonne enceinte Bluetooth, la The Three revendique le statut de très bonne enceinte, toutes catégories confondues.

A la fois raffinée et expressive, puissante et délicate, dynamique et audiophile, elle offre un son tout simplement remarquable. La scène sonore est vaste et elle ne craint pas les grands espaces. Déjà bonne en Bluetooth, elle devient excellente en analogique via la prise RCA et remarquable en numérique via le port USB. Elle tape très fort, sans pour autant perdre son équilibre et sa cohérence. Peu importe le type de musique ou le volume, on se régale. Cerise sur le gâteau, Klipsch n’a pas oublié le côté confort et livre avec son enceinte une télécommande qui permettra de faire varier le volume, changer de source ou encore éteindre l’enceinte ou mettre le son en Mute, le tout sans bouger de son canapé.  

 Klipsch Heritage the One et The Three

                                               Tout y est, même la mise à masse (GND) pour la platine vinyle


On savait Klipsch capable de fabriquer d’excellentes enceintes sans fil depuis la Klipsch Stadium, une enceinte majestueuse qui donnait des claques à certaines enceintes hifi « classiques » mais qui était proposée au tarif peu démocratique de près de 1990 euros à sa sortie. Avec la Klipsch the One, et encore plus avec la très polyvalente Klipsch The Three, le fabricant américain démontre tout son savoir-faire à tarif bien plus abordable. Que dire de plus ? Bravo, tout simplement.

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Article rédigé par
Christian Ferreol
Christian Ferreol
Conseiller fnac.com high tech