Beoplay A1, une mini-enceinte vraiment endurante et diablement musicale !

Chez Bang & Olufsen, le design est une seconde nature. La petite Beoplay A1 ne déroge pas à la règle avec sa bouille tout en rondeur et sa finition irréprochable. C’est en la prenant en main que l’on prend conscience de son poids d’environ 580g, à la fois conséquent pour une enceinte de cette taille et rassurant quant à la qualité de fabrication. Le dôme de l’enceinte est en métal perforé (aluminium) afin de laisser passer le son en provenance des deux haut-parleurs, un grave 3″ et un tweeter 3/4″. Nous ne reviendrons pas en détail sur la configuration, déjà évoquée lors de la présentation du produit. Retenons juste que la puissance disponible (2x 30w, et jusqu’à 2 x 140 w en puissance crête !) est confortable pour une enceinte de ce format. Le cordon de cuir intégré facilite son transport et la recharge se fait via un inattendu port USB réversible. Un câble adaptateur est fourni, mais pas d’adaptateur secteur.

La charge est plutôt rapide, ce qui est un des avantages principaux du port USB réversible. Une fois la Beoplay A1 chargée, son utilisation n’a rien d’ésotérique. Des touches situées sur le pourtour donnent accès à la mise en marche, la connexion Bluetooth, et au réglage de volume. Des témoins lumineux renseignent sur la connexion Bluetooth, la prise de communication rendue possible par son micro intégré et la mise en marche. Pour les besoins de ce test, plusieurs sources ont été mises à contribution. Ont été utilisés successivement une tablette tactile Sony Xperia Z2 Tablet, un smartphone Alcatel Idol 4 et un lecteur audio Cowon Plenue D pour la connexion filaire, la Beoplay A1 étant équipée d’une entrée jack.

Et force est de reconnaître que la petite enceinte de Bang & Olufsen s’est remarquablement tirée de tous ces tests. La pièce d’écoute de près de 35 m² ne lui a absolument pas fait peur, et elle a pu faire preuve d’une excellente tenue du grave y compris à fort volume, ainsi que d’un aigu fort bien documenté. J’ai particulièrement apprécié le volume du saxophone du géant du jazz Archie Shepp, au même titre que les impacts sur le célébrissime « Night Nurse  » de Grégory Isaac. On ressent toutefois un creux dans le medium, plus particulièrement perceptible sur les voix comme l’a démontré l’écoute du toujours excellent album « Samedi soir sur la terre » de Francis Cabrel ou encore l’indémodable « Chambre avec vue » du regretté Henri Salvador.

Outre la puissance et la tenue du grave, la Beoplay A1 brille aussi par sa diffusion sonore à 360° des plus enveloppantes, à défaut de stéréo. Précisons tout de même que l’application maison Beoplay, disponible sur iOS et Android, permet d’appairer 2 Beoplay A1 en stéréo, pour un budget total qui devient cependant non négligeable. A propos de l’application, le traditionnel égaliseur est ici remplacé par une interface tactile qui permet de faire varier le son en fonction de ses goûts ou de son humeur, avec des présélections disponibles (Lounge, Party, Podcast, etc..).

L’autre grand atout de cette enceinte, c’est son autonomie. C’est bien simple, j’ai terminé le test sans arriver au bout de la batterie. Je n’ai pas comptabilisé le nombre d’heures d’écoute, mais il est de toute façon très conséquent. Si l’on y ajoute la résistance à la poussière et aux projections d’eau (attention elle n’est pas étanche), la Beoplay A1 a tout d’une enceinte tout terrain.