Google revient à la charge en proposant cette année deux Chromecast, audio et vidéo. J’ai testé la version vidéo qui remplace l’ancien modèle. Est-ce une réussite ? La réponse dans ce test.
Google revient à la charge en proposant cette année deux Chromecast. J’ai testé la version vidéo qui remplace l’ancien modèle. Est-ce une réussite ? La réponse dans ce test.
Un design rafraichit
La nouveauté évidente du Chromecast est son nouveau design. L’encombrement général du produit reste similaire au premier modèle mais Google a travaillé sur un design qui s’éloigne du classique format clé USB.
L’ensemble des composants sont placés dans un boitier rond façon galet (dimensions de 51,9 x 51.9 x 13,49 mm) auquel est attaché un câble plat -inamovible- équipé de la connectique HDMI. Ce design permet de se passer d’un adaptateur pour ceux qui ont une télévision accrochée au mur et aucun port HDMI sur le côté.
L’emplacement micro-USB qui sert à alimenter tout cela est placé à l’opposé et s’entoure d’un bouton de réinitialisation et d’un voyant indiquant le bon fonctionnement du produit.
Le Chromecast est livré avec un câble micro-USB d’1,75 mètre et un adaptateur qui permet de le brancher sur une prise secteur dans le cas où la télévision ne possède pas de port USB. Si cette longueur est un avantage, cela devient vite trop long sur les modèles récents de télévision équipées quasiment à l’unanimité d’un port USB. Heureusement un scratch permet de ranger le câble plus proprement.
Petit détail de finition : l’embout HDMI et l’arrière du boitier sont aimantés et se clipsent afin de se ranger plus facilement, pourquoi pas. Mais le but n’est-il pas de laisser le Chromecast branché en permanence ?
Comme les Bioman, il est disponible en 3 coloris : noir, rouge et jaune.
Des nouveautés matérielles
Outre ces changements esthétiques, le nouveau Chromecast est équipé d’un processeur plus rapide. On passe d’un processeur monocore à un processeur double coeur qui permet -dixit le constructeur- de diviser par deux les temps de chargement. A l’usage c’est un gain vraiment appréciable !
Il est aussi équipé d’une nouvelle puce WiFi 802.11ac qui permet une meilleure stabilité dans les échanges grâce à l’utilisation de la fréquence 5Ghz généralement bien moins encombrée que la fréquence 2,4Ghz. Je n’ai d’ailleurs subi aucun décrochage ou saccade durant les diffusions même en HD.
En revanche le Chromecast ne propose toujours pas de 4K et se cantonne au FullHD. On ne peut pas vraiment le lui reprocher car il faut déjà une bonne connexion pour diffuser du FullHD sans problème.
Installation toujours aussi simple
Comme sur le précédent modèle, la première mise en service du produit -ou sa reconfiguration suite à un changement de WiFi- est très facile. Après l’avoir branché il suffit de lancer l’application « Chromecast » depuis son appareil mobile, il détecte automatiquement le Chromecast à portée grâce au WiFi direct et propose de le configurer.
L’application a été retravaillée pour l’occasion
Lorsque cela est demandé on renseigne la clé de sécurité WiFi pour que le Chromecast se connecte au réseau domestique et on peut activer ou désactiver un mode invité qui permet à toutes les personnes connectées sur votre réseau WiFi de diffuser du contenu. Une fois ces quelques réglages effectués l’appareil se met automatiquement à jour et la configuration est terminée.
Pour l’utilisation il faut simplement repérer l’icône « Cast » dans les applications compatibles (sous iOS ou Android) ou depuis le navigateur Google Chrome sur un PC, un Mac ou même un Chromebook !
Autre utilisation: avec les appareils compatibles il est possible de diffuser tout l’écran directement comme une recopie complète, ce qui a été le cas sur mon Nexus 5X.
En conclusion on peut le dire, le nouveau Chromecast est une réussite et c’est une belle amélioration de l’ancien modèle !
Celui qui est intéressé par les possibilités du produit se tournera sans hésiter vers le modèle 2015 qui propose pour 39€ une solution parfaite pour rendre n’importe quel produit équipé d’un port HDMI encore plus « intelligent ».
En revanche et malgré toutes les -bonnes- nouveautés du produit, quelqu’un possédant déjà l’ancien modèle trouvera difficilement des arguments pour racheter celui-ci. Peut-être cependant que la présence du WiFi 802.11ac pourrait faire la différence si vous rencontrez des problèmes avec l’ancienne génération.