La nouvelle Google Pixel Watch 3 apporte des nouveautés appréciables tout en gardant son design emblématique. Au menu : des performances améliorées et, surtout, une autonomie accrue.
En résumé
La Google Pixel Watch 3 représente une belle surprise. Même si elle n’évolue pas outre mesure de prime abord, elle vient corriger les défauts gênants du précédent modèle. Ainsi, avec ses améliorations en autonomie, performances et fonctionnalités, elle s’impose comme une alternative sérieuse sur le marché des montres connectées haut de gamme. Parmi les points forts de cette nouvelle version, on note un écran plus lumineux, une autonomie accrue donc, un suivi précis de la fréquence cardiaque et une interface utilisateur fluide. Cependant, certains aspects restent parfois perfectibles, notamment la précision du GPS et l’absence de paramètres pour le mode always-on et le mode nuit. Mais ces quelques points à améliorer ne constituent pas vraiment un frein à l’achat, tant les qualités de la dernière tocante connectée de Google l’emportent sur ses défauts.
Note technique
Les plus et les moins
- Autonomie améliorée
- Très bel écran
- Nombreuses applications
- Interface fluide et réactive
- La précision du GPS, parfois suspecte
- Peu de réglages pour le mode always-on
Google trace sa route dans l’univers des montres connectées avec la sortie de la Pixel Watch 3. Pour la troisième itération de sa montre connectée, la marque a mis les petits plats dans les grands avec une belle fiche technique. Jugez plutôt, la Pixel Watch 3 propose un écran OLED de 1,27 pouce pour le modèle 41 mm. Le fabricant assure que cette dalle est capable de délivrer une luminosité maximale impressionnante de 2000 cd/m². Sous le capot, on trouve le processeur Qualcomm W5 Gen 1 (le même que sur la Pixel Watch 2), accompagné de 2 Go de RAM et 32 Go de stockage. La montre fonctionne sous Wear OS 5.0, le dernier système d’exploitation de Google pour les wearables. L’autonomie est assurée par une batterie de 307 mAh pour le modèle 41 mm. La Pixel Watch 3 intègre une multitude de capteurs, notamment un cardiofréquencemètre, un oxymètre, un ECG, un GPS, un accéléromètre, un gyroscope et un baromètre, pour un suivi complet de la santé et des activités. Enfin, elle bénéficie d’une étanchéité 5 ATM, la rendant résistante à l’eau jusqu’à 50 mètres de profondeur. On notera au passage qu’il existe aussi une version 45 mm de la montre.
Côté connectivités, la Pixel Watch 3 utilise le Bluetooth 5.3 pour se connecter au smartphone et intègre le Wi-Fi 6. Elle est également disponible en version 4G LTE, permettant une utilisation indépendante du téléphone. La montre est équipée d’un haut-parleur et d’un microphone pour les appels, offrant une qualité sonore satisfaisante dans un environnement calme.
Enfin, une puce NFC est présente pour les paiements sans contact via Google Wallet. De plus, la montre permet de contrôler l’appareil photo des smartphones Google Pixel, une Google TV, et de visionner les flux des caméras Nest via Google Home.
Le design et l’ergonomie
La Google Pixel Watch 3 conserve le design minimaliste et élégant qui a fait le succès des précédents modèles. Sa qualité de fabrication et ses finitions se montrent absolument remarquables. Le design en forme de galet, avec ses lignes épurées, confère à la montre un aspect moderne et polyvalent, adapté aussi bien aux situations formelles que décontractées.
Le boîtier en aluminium de 41 mm offre une finition soignée. Il s’avère de plus remarquablement compact, avec des dimensions de 41 x 41 x 12,3 mm, pour un poids de seulement 31 g.
La montre arbore toujours une couronne rotative et un bouton sur la tranche droite, offrant une navigation intuitive. Le bouton latéral, discrètement positionné, facilite la navigation dans les menus. Le bracelet en fluoroélastomère, fourni en deux tailles (S et L), s’adapte à différentes tailles de poignets et s’avère confortable à porter. Bien que le système d’attache reste propriétaire, il est compatible avec les bracelets des générations précédentes, permettant une certaine personnalisation.
L’ensemble est certifié 5 ATM, offrant une résistance à l’eau jusqu’à 50 mètres de profondeur, suffisante pour la natation mais pas pour la plongée. Enfin, notez que Google propose quatre coloris pour le modèle 41 mm : noir mat avec bracelet sport noir volcanique, argent poli avec bracelet sport porcelaine, champagne doré avec bracelet sport vert sauge, et argent poli avec bracelet sport quartz rose.
L’écran
L’écran OLED de la Pixel Watch 3 a été nettement amélioré. La version 41 mm est dotée d’un écran de 1,27 pouce avec une définition de 408 x 408 pixels, offrant une densité de 321 ppp. La luminosité maximale théorique atteint désormais 2000 cd/m², doublant celle du modèle précédent et égalant sur le papier celle de l’Apple Watch Series 10. À l’usage, cette augmentation de luminosité garantit une excellente lisibilité, même en plein soleil. De plus, la proportion de l’écran par rapport au boîtier est passée de 55 % sur la Pixel Watch 2 à 62 % sur la Pixel Watch 3, réduisant ainsi les bordures. Cet écran est protégé par un verre Corning Gorilla Glass 5 3D sur mesure, offrant une bonne résistance aux rayures et aux chocs.
L’écran propose aussi un mode always-on qui maintient le cadran affiché en permanence. Le taux de rafraîchissement adaptatif, variant de 1 Hz en mode always-on à 60 Hz lors d’une utilisation active, contribue à optimiser la consommation d’énergie sans sacrifier la fluidité. On aurait juste aimé un peu plus de réglages pour paramétrer un peu plus finement ce mode always-on.
Les performances et l’interface utilisateur
À l’intérieur, la Pixel Watch 3 embarque la puce Qualcomm W5 Gen 1, soutenue par 2 Go de RAM et 32 Go de stockage. Elle fonctionne sous Wear OS 5.0, la plus récente version du système d’exploitation de Google. Son interface utilisateur se montre fluide et réactive, permettant une navigation simple grâce à l’écran tactile, la couronne rotative et le bouton latéral.
L’interface de la Pixel Watch 3 conserve les principes de navigation familiers aux utilisateurs des versions précédentes. Un balayage du haut vers le bas ouvre le panneau des paramètres rapides, tandis qu’un mouvement inverse donne accès au volet des notifications. Les balayages latéraux permettent de parcourir les cartes paramétrées et de lancer certains modules. La couronne joue un rôle central : un appui court ouvre le lanceur d’applications ou ramène au cadran d’accueil, un appui long active le menu de mise hors tension, et un double appui offre un accès rapide à Google Wallet. Le bouton latéral n’est pas en reste, avec un appui court affichant les applications récemment ouvertes et un appui long lançant Google Assistant. Cette ergonomie intuitive facilite la prise en main et l’utilisation quotidienne de la montre.
La Pixel Watch 3 est pour le reste compatible avec tous les smartphones Android. Les iPhone ne sont (sans surprise) pas supportés. La synchronisation avec le smartphone se fait via l’application Google Pixel Watch, tandis que l’application Fitbit gère les données de santé et de fitness. La tocante donne aussi accès au Google Play Store, permettant l’installation d’applications tierces populaires telles que Spotify, Strava, Citymapper ou WhatsApp. Un écosystème applicatif qui fait la grande force des montres sous Wear OS.
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Les fonctionnalités santé et sport
La Pixel Watch 3 intègre une large gamme de capteurs pour le suivi de la santé et des activités physiques. Elle dispose notamment d’un cardiofréquencemètre, d’un oxymètre, d’un ECG, d’un GPS, d’un accéléromètre, d’un gyroscope, d’un capteur de conductance cutanée, d’un capteur de température, d’un baromètre et d’un magnétomètre.
Le suivi de la fréquence cardiaque s’avère particulièrement précis. Lors d’un test comparatif avec une ceinture cardiofréquencemètre Garmin HRM Pro Plus, la Pixel Watch 3 a montré une excellente réactivité aux variations d’intensité, avec seulement une légère tendance à sous-estimer la fréquence cardiaque d’un battement par minute.
Le GPS, bien que correct, présente quelques imprécisions, notamment en milieu urbain dense. Il offre toutefois une estimation convenable de la distance parcourue lors des activités en extérieur. Seuls les utilisateurs les plus pointus remarqueront les quelques égarements de la puce GPS de la montre.
L’application Fitbit, désormais intégrée, propose un suivi détaillé des activités physiques et du sommeil. Les utilisateurs peuvent créer des entraînements fractionnés et accéder à de nombreuses données après l’entraînement, telles que les graphiques de fréquence cardiaque, d’allure et de cadence.
L’autonomie
L’autonomie, point faible des précédentes versions, s’est nettement améliorée sur la Pixel Watch 3. Le modèle 41 mm est doté d’une batterie de 307 mAh.
Et, bonne surprise, contrairement aux estimations prudentes de Google (24 heures en mode always-on et 36 heures en mode économie d’énergie), nos tests ont révélé des performances supérieures. Le modèle 41 mm a atteint une autonomie d’un peu plus de 30 heures avec le mode always-on activé et tous les suivis de santé en fonctionnement. Il est donc possible d’augmenter encore plus l’autonomie en désactivant le mode always-on ou certains suivis de santé.
Enfin, pour une recharge complète, il faut compter environ 60 minutes avec le chargeur propriétaire fourni.
Conclusion
La Google Pixel Watch 3 représente une belle surprise. Même si elle n’évolue pas outre mesure de prime abord, elle vient corriger les défauts gênants du précédent modèle. Ainsi, avec ses améliorations en autonomie, performances et fonctionnalités, elle s’impose comme une alternative sérieuse sur le marché des montres connectées haut de gamme. Parmi les points forts de cette nouvelle version, on note un écran plus lumineux, une autonomie accrue donc, un suivi précis de la fréquence cardiaque et une interface utilisateur fluide. Cependant, certains aspects restent parfois perfectibles, notamment la précision du GPS et l’absence de paramètres pour le mode always-on et le mode nuit. Mais ces quelques points à améliorer ne constituent pas vraiment un frein à l’achat, tant les qualités de la dernière tocante connectée de Google l’emportent sur ses défauts.
