Après avoir testé le téléviseur 65NANO916NA signé LG, nous nous sommes intéressés à son petit frère. En quoi le LG 65NANO816NA s’en différencie-t-il, et surtout, quid de sa qualité d’image ? La réponse dans ce test.
En résumé
Plus abordable que le LG 65NANO916NA, le LG 65NANO816NA doit néanmoins faire l’impasse sur plusieurs fonctionnalités (Dolby Vision, processeur plus modeste, etc.). Il n’en reste pas moins correctement équipé pour des utilisateurs qui n’ont pas forcément besoin de toutes les dernières technologies en matière d’image. Cependant, pour qui est un tant soit peu exigeant quant à la qualité des images justement, le LG 65NANO816NA offre, sans surprise, des performances en retrait comparé à son grand frère.
Note technique
Les plus et les moins
- Les performances correctes
- La directivité maîtrisée
- Le taux de contraste et la dérive des couleurs
Détail des sous notes
Notre test détaillé
L’ergonomie et le design
Lorsqu’ils sont posés côte à côte, bien malin qui pourra différencier les LG 65NANO916NA et LG 65NANO816NA. Tous deux arborent des bords d’écran sont relativement fins et un pied central. Courbé, celui-ci rehausse le téléviseur que l’on pourra poser sur la plupart des meubles, malgré les 65 pouces de sa dalle LED.
Même combat au dos, où la connectique est identique en apparence. Le LG 65NANO816NA dispose ainsi de quatre entrées HDMI (dont une ARC seulement et non eARC), d’une entrée composante avec audio, de deux ports USB 2.0 contre trois, d’une sortie audio optique numérique, de deux ports antenne (un satellite et un câble/terrestre), d’un port CI+ 1.4 et d’un port Ethernet. En revanche la sortie casque 3,5 mm est absente, tout comme la prise en charge du VRR (48-120Hz) et de FreeSync pour les jeux vidéo. Côté sans fil, le téléviseur profite toujours du Bluetooth 5.0 et du WiFi ac.
La partie audio du LG 65NANO816NA repose sur un système 2.0 (contre 2.2 ch pour le LG 65NANO916NA), avec une puissance inchangée de 20 W. Le téléviseur fait l’impasse sur les décodeurs DTS et Dolby Atmos, mais il conserve la technologie Clear Voice censée améliorer la qualité des dialogues.
Le système d’exploitation WebOS 5.0 reste aux commandes, et propose un affichage sous forme de bandeau qui se superpose à l’image pour accéder aux différentes sources et services vidéo. Les principales applications sont disponibles, qu’il s’agisse de Netflix, de Disney+ ou encore d’Apple TV+. WebOS a ceci d’original qu’il se contrôle avec une télécommande dotée d’un gyroscope. Il suffit de la pointer vers le LG 65NANO816NA pour animer le curseur et cliquer sur la sélection de son choix. Il faudra peut-être un petit temps d’adaptation, mais cette solution se montre très pratique au quotidien. La reconnaissance vocale reste de mise, malgré un processeur quatre cœurs moins puissant que l’Alpha 7 du LG 65NANO916NA.
Comme son nom l’indique, le LG 65NANO816NA bénéficie lui aussi de la technologie NanoCell. Basée sur des nanoparticules, elle est censée afficher des couleurs plus fidèles, en filtrant les teintes ternes et en améliorant la pureté du spectre RGB. À cela s’ajoute la fonction Nano Black destinée à renforcer le contraste.
Les contrastes
Contrairement au LG 65NANO916NA qui doit se contenter d’une luminosité modeste de 139 cd/m2 au centre de sa dalle de 65 pouces, le LG 65NANO816NA se montre bien plus généreux avec 350 cd/m2. Malheureusement, ce surplus de luminosité n’est pas sans conséquence sur le niveau des noirs qui est de 0,173 cd/m2 contre 0,031 cd/m2 sur le LG 65NANO916NA.
De plus, alors que ce dernier se montrait capable de gérer les fuites de lumière à la perfection, le LG 65NANO816NA est autrement plus moyen. En plaçant un cache sur la dalle de 65 pouces nous avons relevé une luminosité de 0,231 cd/m2 au dessus et à gauche, 0,208 cd/m2 à droite, et 0,18 cd/m2 en dessous. Sans surprise, le taux de contraste du LG 65NANO816NA est moindre que sur son grand frère avec 2023 contre 4484 dans l’axe.
La progressivité
Le test suivant consiste à comparer la courbe de gamma du signal vidéo en sortie du téléviseur avec celle du signal d’origine. Comme vous pouvez le voir ci-dessous, les deux courbes sont globalement parallèles, malgré un léger décrochage entre 12 et 62%. Le signal vidéo en entrée est donc bin restitué par le LG 65NANO816NA.
Nous avons ensuite réalisé des mesures de directivité en adoptant cinq zones d’observation et en faisant varier l’angle de 45 degrés pour évaluer la luminosité perçue par les utilisateurs assis dans les angles du téléviseur. La luminosité du LG 65NANO816NA chute alors fortement (108 cd/m2 dans les angles droit et gauche), mais elle reste supérieure à celle du LG 65NANO916NA (46 cd/m2).
La directivité
Lors de ce test, nous évaluons la dérive des couleurs en fonction du point d’observation. La luminosité est réglée sur la valeur maximale et le balayage est réalisé sur plusieurs points avec des positions d’observation différentes. En clair, nous relevons le niveau des noirs et le taux de contraste tels qu’ils sont perçus par un téléspectateur assis sur l’un des côtés du téléviseur.
S’il fait un peu moins bien que son grand frère, le LG 65NANO816NA s’en tire plutôt bien lors de ce test. Les noirs sont même plus profonds que dans l’axe, avec 0,09 cd/m2 dans les angles droit et gauche (contre 0,018 cd/m2 à gauche et 0,016 cd/m2 à droite pour le LG 65NANO816NA qui reste devant).
Sans surprise, le taux de contraste du LG 65NANO816NA chute fortement dans les angles, ce qui se traduit par une baisse de pratiquement 50 % : 1125 à gauche et 1200 à droite. Si la baisse de contraste dans les angles est également importante sur le LG 65NANO916NA, ce dernier reste néanmoins plus performant avec des valeurs de 2556 à gauche et 2875 à droite.
La colorimétrie
Avec la technologie Nanocell, LG promet des couleurs plus riches et pures. Comme son grand frère, le LG 65NANO816NA couvre aisément le triangle de référence EBU, et ne démérite pas en DCI-P3.
La hiérarchie reste donc respectée à tous les niveaux, y compris en matière de dérive, domaine dans lequel les deux modèles se montrent très moyens, et font pratiquement jeu égal.
L’uniformité
Outre son équipement plus riche, le LG 65NANO916NA justifie encore une fois son prix plus élevé lors de ce dernier test. En effet, le LG 65NANO816NA affiche un écart d’uniformité de luminance très moyen avec 36 % de différence entre la zone la plus lumineuse et la moins lumineuse sur la dalle de 65 pouces. Pour localiser leur position, nous avons divisé cette dernière en 35 zones. Le minimum de 222 cd/m2 est atteint dans le coin inférieur gauche. À l’inverse, le maximum de 347 cd/m2 est atteint en plein centre de la dalle.
Le LG 65NANO816NA se montre beaucoup plus performant en matière d’écart d’uniformité de chrominance avec un delta U’V’ de 0,0048 (plus cette valeur est proche de zéro et plus les couleurs sont fidèles sur l’ensemble de la dalle du téléviseur). Sur ce point, le LG 65NANO816NA fait pratiquement jeu égal avec le LG 65NANO916NA.
Conclusion
Plus abordable que le LG 65NANO916NA, le LG 65NANO816NA doit néanmoins faire l’impasse sur plusieurs fonctionnalités (Dolby Vision, processeur plus modeste, etc.). Il n’en reste pas moins correctement équipé pour des utilisateurs qui n’ont pas forcément besoin de toutes les dernières technologies en matière d’image. Cependant, pour qui est un tant soit peu exigeant quant à la qualité des images justement, le LG 65NANO816NA offre, sans surprise, des performances en retrait comparé à son grand frère.