Test Labo du Samsung Galaxy A10 : petit prix et compromis

La gamme Galaxy A de Samsung se déploie du milieu de gamme huppé à l’entrée de gamme sans prétention, incarnée ici par le Galaxy A10. Le smartphone n’est pas pour autant le plus petit de la famille, avec son écran de 6,2 pouces logé dans un boîtier en plastique de 155,6 x 75,6 x 7,9 mm. Cette dalle IPS LCD se contente d’une prestation moyenne, se contentant d’une résolution de 269 ppp en raison de sa définition limitée à 1520 x 720 pixels. Sa colorimétrie est moyenne, tout comme son gamma, son contraste (295:5) et ses angles de vue. La perte de luminosité se fait en effet rapidement sentir lorsque l’on incline le smartphone.
Dans les entrailles du Galaxy A10 siège une puce Exynos 7884B OctoCore à 1,6 GHz et flanquée de 2 Go de mémoire vive. Un ensemble qui ne permet pas d’exécuter des applications gourmandes en ressources, comme l’illustre notre test JavaScript : si les processus les plus légers lui permettent d’afficher 9 fps, il peine à atteindre 1 fps à notre niveau d’exigence le plus élevé. Pas beaucoup plus doué en photographie avec son unique module dorsal de 13 Mpx (optique ouvrant à f/1,9), le smartphone offre néanmoins de bons résultats en matière de communications, tant en 3G qu’en 4G. Pourvu d’une batterie de 3400 mAh alimentée par un port micro-USB, il jouit également d’une autonomie très satisfaisante de 10h35 à l’aune de notre test Labo. En somme, le Galaxy A10 constitue un modèle sans fioriture (il est d’ailleurs dépourvu de lecteur d’empreintes), mais permettant de profiter des applications du quotidien sur un grand écran.