Frissons garantis, sursauts à répétition et cauchemars en perspective : pour Halloween 2025, on vous a concocté une sélection des meilleurs films d’horreur à (re)découvrir sur Netflix. Du survival français « Vermines » au classique immortel « Halloween », en passant par l’angoisse sociale de « Get Out », voici 15 oeuvres pour trembler de plaisir.
Halloween approche, et avec lui l’envie irrésistible de se faire peur. Araignées géantes, slashers, tueurs masqués, maisons hantées ou créatures démoniaques tapies dans l’ombre : voici une sélection d’excellents films d’horreur à voir (ou revoir) en streaming sur Netflix et en Blu-Ray et DVD pour frissonner jusqu’au bout de la nuit. Préparez le plaid, éteignez les lumières… et laissez l’angoisse monter.
Vermines (2023) : Le cauchemar arachnide « made in France »
Le pitch : Kaleb, un jeune de banlieue passionné par les créatures exotiques, ramène chez lui une araignée venimeuse. Le problème ? Elle s’échappe et se reproduit à une vitesse folle dans l’immeuble, qui est rapidement mis en quarantaine. Kaleb et ses amis vont devoir lutter pour leur survie, étage par étage.
Pourquoi on regarde : Parce que Vermines est le phénomène d’horreur français qui a fait hurler tout le monde, nommé aux César. C’est un pur survival claustrophobe, ultra-efficace, qui joue avec une peur viscérale (l’arachnophobie) sans jamais s’arrêter. C’est tendu, réaliste et ça prouve que le cinéma de genre français n’a rien à envier aux Américains.
Halloween (1978) : l’indémodable slasher de Carpenter
Le pitch : La nuit d’Halloween 1963, le jeune Michael Myers assassine sa sœur. Quinze ans plus tard, il s’échappe de l’asile psychiatrique et retourne dans sa ville natale, Haddonfield, pour y semer la terreur. Seule la jeune baby-sitter Laurie Strode (Jamie Lee Curtis) se dresse sur son chemin.
Pourquoi on regarde : Parce que c’est LE classique. Le film qui a défini les codes du slasher moderne. Netflix le remet au catalogue pile pour la saison. La réalisation de John Carpenter, sa musique iconique, le masque blanc inexpressif de Myers… tout est culte dans ce Halloween. C’est la base de toute éducation horrifique.
His House (2020) : l’horreur psychologique et le drame social
Le pitch : Un couple de réfugiés soudanais fuit l’horreur de la guerre pour trouver asile au Royaume-Uni. On leur assigne un logement social délabré avec des règles strictes. Mais très vite, ils comprennent qu’une force malveillante et surnaturelle habite les murs, une force liée à la tragédie qu’ils ont vécue.
Pourquoi on regarde : Parce que His House est bien plus qu’un film de maison hantée. C’est une œuvre puissante qui utilise l’horreur pour parler du trauma, de la culpabilité du survivant et de la résilience. La mise en scène est brillante, les peurs sont autant psychologiques que surnaturelles. Un vrai coup de maître.
Barbare (2022) : le meilleur twist de ces dernières années
Le pitch : Tess arrive tard un soir de pluie à Détroit pour un entretien d’embauche. Elle a loué une maison via Airbnb, mais en arrivant, elle découvre qu’un homme (joué par Bill Skarsgård, le clown de Ça) y loge déjà. L’agence semble avoir fait une double réservation. Après une hésitation bien légitime, elle accepte de partager la maison pour la nuit, en attendant que le problème soit résolu. Grave erreur.
Pourquoi on regarde : Parce que Barbare est le genre de film que l’on ne voit qu’une fois tous les dix ans. Oubliez tout ce que vous pensez savoir sur les films de « maison louée qui tourne mal ». C’est une expérience totale, un grand huit qui change radicalement de ton, de genre et même de sujet en plein milieu, sans jamais vous laisser reprendre votre souffle. C’est brutal, c’est malin, et ça vous retourne le cerveau.
28 ans plus tard (2025) : le retour du cauchemar viral
Le pitch : Près de trois décennies après l’épidémie qui a ravagé Londres, le virus Rage refait surface. De nouvelles générations tentent de survivre dans un monde reconstruit sur les ruines de l’ancien, tandis que la contamination menace à nouveau de tout anéantir.
Pourquoi on regarde : Parce que Danny Boyle reprend enfin les rênes de sa saga culte avec 28 ans plus tard et promet une suite aussi nerveuse que viscérale. Après 28 jours plus tard (avec Cillian Murphy) et 28 semaines plus tard, ce troisième volet s’annonce comme un retour aux sources de la terreur, entre chaos, tension et survie.
Get Out (2017) : le chef-d’œuvre d’horreur sociale
Le pitch : Chris, un jeune photographe afro-américain, part en week-end pour rencontrer la famille de sa petite amie blanche, Rose. Il est nerveux à l’idée de leur réaction, mais les Armitage se révèlent être des bourgeois progressistes presque trop accueillants. Très vite, une ambiance étrange s’installe, et Chris découvre l’effroyable secret que cache cette famille.
Pourquoi on regarde : Parce que c’est déjà un classique moderne. Le premier film du surdoué Jordan Peele a redéfini l’horreur en y mêlant une critique sociale brillante et acerbe sur le racisme. C’est drôle, angoissant, intelligent, et chaque scène est un modèle d’écriture. Indispensable.
World War Z (2013) : l’apocalypse zombie version blockbuster
Le pitch : Une pandémie mondiale transforme les humains en zombies incroyablement rapides et agressifs. Un ancien enquêteur de l’ONU, joué par Brad Pitt, est rappelé pour une mission désespérée : trouver l’origine du virus pour espérer développer un vaccin, dans une course contre la montre à travers le globe.
Pourquoi on regarde : Pour le spectacle total qu’offre World War Z. Oubliez les zombies lents. Ici, ce sont des tsunamis de corps qui déferlent. C’est un blockbuster d’action frénétique qui ne s’arrête jamais, avec des scènes de foule et de panique d’une ampleur folle (la scène de Jérusalem !). Parfait pour une montée d’adrénaline signée Marc Forster.
Maxxxine (2024) : la star du slasher 80’s
Le pitch : Après avoir survécu au massacre de X (2022), l’actrice porno Maxine Minx, seule rescapée, débarque à Los Angeles dans les années 80 avec une seule ambition : devenir une star de cinéma. Mais alors qu’elle tente de percer à Hollywood, un mystérieux tueur en série, le « Traqueur de la nuit », sévit et semble se rapprocher d’elle…
Pourquoi on regarde : Parce que MaXXXine est la sortie événement de ce 31 octobre 2025 sur Netflix ! C’est la conclusion pop, néon et sanglante de la trilogie culte X / Pearl de Ti West avec son actrice fétiche Mia Goth. Un slasher stylisé, un hommage vibrant aux Gialli et à l’esthétique des 80’s. L’incontournable de la soirée.
Insidious : La dernière clé (2018) : pour votre dose de jump scares
Le pitch : La médium Elise Rainier (l’icône Lin Shaye) est appelée pour un cas de hantise dans une maison du Nouveau-Mexique. Elle réalise rapidement qu’il s’agit de la maison où elle-même a grandi et vécu ses premières terreurs. Elle va devoir affronter ses démons personnels, au sens propre.
Pourquoi on regarde : Parce qu’un marathon Halloween a besoin de bons jump scares ! C’est la spécialité de la saga Insidious. Celui-ci explore le passé du personnage le plus attachant de la franchise et offre son lot de créatures démoniaques et de « sursauts » parfaitement orchestrés. Efficace.
Le Projet Blair Witch (1999) : le found footage culte
Le pitch : Trois étudiants en cinéma disparaissent dans la forêt de Black Hills, dans le Maryland, alors qu’ils tournaient un documentaire sur une légende locale : la sorcière de Blair. Un an plus tard, on retrouve les bandes vidéo qu’ils ont tournées…
Pourquoi on regarde : Parce que c’est le film qui a tout inventé. Le found footage à l’état pur. Il a traumatisé une génération entière avec trois fois rien : des bruits de brindilles, des tas de pierres, et cette caméra qui tremble. L’angoisse ne vient pas de ce qu’on voit, mais de ce qu’on imagine. Une leçon de cinéma d’horreur.
Dans les hautes herbes (2019) : l’herbe mortelle de Stephen King
Le pitch : Un frère et une sœur s’arrêtent sur le bord d’une route, près d’un champ d’herbes immenses, après avoir entendu un petit garçon appeler à l’aide. Ils s’enfoncent dans le champ pour le secourir… et se retrouvent incapables d’en sortir, prisonniers d’une force étrange qui déforme l’espace et le temps.
Pourquoi on regarde : C’est l’adaptation d’une nouvelle de Stephen King et de son fils, Joe Hill. L’idée de base est géniale : un huis clos à ciel ouvert. C’est un film-labyrinthe, un trip angoissant et claustrophobe où le danger n’est pas un monstre, mais le lieu lui-même. Original et déroutant.
Destination Finale (2000) : le film qui vous rend paranoïaque
Le pitch : Juste avant le décollage de son avion pour Paris, un lycéen a une prémonition terrifiante d’un crash. Pris de panique, il force plusieurs de ses camarades à descendre. L’avion explose réellement. Mais les survivants vont vite découvrir qu’on ne triche pas si facilement avec la Mort…
Pourquoi on regarde : Parce que c’est le film qui a traumatisé toute une génération de voyageurs. Le concept est brillant : le tueur, c’est la Mort elle-même, une force invisible qui utilise des accidents de la vie quotidienne (un bus, une douche, un fil électrique) pour récupérer ceux qui lui ont échappé. Inventif, cruel et diablement efficace.
Anaconda (1997) : le plaisir coupable avec un serpent géant
Le pitch : Une équipe de documentalistes (dont Jennifer Lopez et Ice Cube) descend le fleuve Amazone à la recherche d’une tribu perdue. Ils sauvent de la noyade un mystérieux aventurier (Jon Voight, en roue libre), qui va les forcer à traquer sa véritable obsession : un anaconda géant.
Pourquoi on regarde : Parce que c’est le « nanar » de luxe parfait pour Halloween. C’est un pur creature feature des années 90, avec un serpent en CGI qui a (mal) vieilli, des acteurs improbables et un plaisir régressif total. C’est le film pop-corn par excellence pour décompresser entre deux frayeurs.
American Psycho (2000) : le thriller satirique et sanglant
Le pitch : Patrick Bateman (Christian Bale, iconique) est un « golden boy » de Wall Street dans les années 80. Le jour, il est obsédé par les cartes de visite, les costumes de créateurs et les réservations dans les restaurants chics. La nuit, c’est un tueur en série sadique.
Pourquoi on regarde : Parce que cette adaptation du roman sulfureux de Bret Easton Ellis est une satire féroce et glaçante du culte de la performance et du capitalisme. C’est à la fois un thriller insoutenable et une comédie noire hilarante. La performance de Christian Bale est légendaire. Un film culte, point final.
Sans un bruit (2018) : le silence n’a jamais été aussi stressant
Le pitch : Le monde a été envahi par des créatures extraterrestres aveugles, mais dotées d’une ouïe hypersensible. Elles chassent au moindre son. Une famille tente de survivre dans le silence le plus total, communiquant par langue des signes. Mais comment rester silencieux quand on a des enfants… et qu’on attend un bébé ?
Pourquoi on regarde : Parce que c’est un concept de génie, exécuté à la perfection. C’est un film qui vous force à retenir votre respiration en même temps que les personnages. La tension est palpable à chaque seconde, chaque craquement de plancher est une menace de mort. John Krasinski signe ici l’un des meilleurs films d’horreur de ces 10 dernières années.
