Sélection

Les 10 meilleurs films à ne pas manquer sur Netflix en avril

02 avril 2025
Par Mathieu M.
Les 10 meilleurs films à ne pas manquer sur Netflix en avril
©Netflix

Perdu.e dans les limbes du catalogue Netflix ? Que choisir de regarder ce mois-ci ? On vous a concocté une petite sélection de films à regarder en ce mois d’avril 2025. Au programme : des tergiversations papales, des tranches de vie napolitaines, un polar polonais ou un thriller romain, un braquage à la française ou un drame historique coréen…

Entre le cocasse face-à-face papal du Brésilien Fernando Meirelles, les merveilleuses visions animées du Japonais Isao Takahata, le retour au « pays » natal de l’Italien Paolo Sorrentino, la surprise venue tout droit de Pologne signée Michal Gazda ou encore la dernière et la folie douce de Raphaël Quenard devant la caméra de Jérémie Rozan : les innombrables rubriques de la plateforme Netflix abritent décidément de précieuses pépites à (re)découvrir.

Les Deux Papes, Fernando Meirelles

Deux papes et une foi… Le cardinal Jorge Mario Bergoglio – futur pape François – veut démissionner, lassé de l’agitation de sa curie. Le pape Benoît XVI le convoque, lui partageant son intention de renoncer et sa volonté de le voir lui succéder. De cet épisode charnière de la récente histoire de l’Église catholique, Fernando Meirelles déroule les conversations imaginaires entre le pape démissionnaire et son successeur.

Un truculent dialogue ente le conservateur et le progressiste, entre « le rottweiler de Dieu » et « l’évêque des bidonvilles », tous deux se laissant surprendre par une improbable amitié. Un formidable numéro de duettistes offert par Anthony Hopkins et Jonathan Pryce.

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La Main de Dieu, Paolo Sorrentino

Sans doute le film le plus autobiographique du cinéaste transalpin. On est en 1984, au cœur de la cité parthénopéenne. Sous les traits de Fabietto (Filippo Scotti), Sorrentino revisite son adolescence napolitaine. Un retour à la « maison » où il n’était plus allé depuis son premier film, L’Homme en plus.

Le réalisateur déroule un récit intime, fragile, à la mise en scène bien plus épurée qu’à l’accoutumée. Un récit nourri des souvenirs d’enfance. Fellini, Amarcord et, en toile de fond, idole lointaine mais omniprésente, Maradona et sa Main de Dieu

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Le Conte de la princesse Kaguya, Isao Takahata

C’est avec Le Conte de la princesse Kaguya, en 2013, qu’Isao Takahata s’offrait enfin une consécration internationale. Un aboutissement artistique tellement mérité pour ce complice discret de Miyazaki, son grand ami avec lequel il fonda, en 1985, les célèbres Studio Ghibli. Si aujourd’hui, on connaît surtout Takahata pour son bouleversant Tombeau des lucioles, il laisse encore échapper ici, du bout de son pinceau, un film d’animation à la beauté renversante. L’histoire intemporelle d’une « princesse lumineuse », petit être découvert dans la tige d’un bambou par un vieux paysan. 

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Le Blues de Ma Rainey, George C. Wolfe

Adapté de la pièce d’August Wilson, Le Blues de Ma Rainey offrait à Chadwick Boseman son dernier rôle. Et à Viola Davis, une occasion brillamment saisie d’incarner une magnifique et incandescente Ma Rainey, « mère du blues », cocktail de force et de vulnérabilité. Chicago, les années 1920, une séance d’enregistrement. La légende se fait attendre. Les esprits s’échauffent… Et lorsque l’impétueuse Ma Rainey arrive enfin, c’est un tourbillon qui traverse le studio.

Le début d’un huis clos étourdissant où, au déferlement des mots de Wilson, viennent répondre les notes d’une BO signée monsieur Wynton Marsalis

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Braquage, Michal Gazda

C’était le 16 octobre 2024. Braquage se glissait dans les limbes du catalogue Netflix. Une semaine plus tard, ce polar polonais signé Michal Gazda explosait les scores d’audience en France comme à l’international. Un ovni venu du pays de l’aigle blanc ! L’histoire, à l’aube des années 1990, d’un flic déchu qui, pour retrouver son rang, a deux semaines pour démêler une sordide histoire de braquage de banque. Une sale affaire qui pourrait contrarier un juteux projet de fusion. En têtes d’affiche, des noms du cinéma polonais méconnus de ce côté-ci mais tous très convaincants, une réalisation à l’os, sans esbroufe, et au final un polar tout à fait séduisant.

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Adagio, Stefano Sollima

Retour en terrain connu avec cet Adagio de Stefano Sollima dont on a déjà pu apprécier la direction sur les deux séries mafieuses Romanzo criminale et Gomorra. Suburra, au cinéma, c’est encore lui. Autant dire que le monsieur maîtrise son sujet en matière de réseau mafieux et autres tribulations macabres.

Avec Adagio, Sollima nous entraîne dans les bas-fonds de la Cité éternelle, au gré d’un thriller romain poisseux à souhait, habité notamment par le charisme ténébreux d’un Pierfrancesco Favino méconnaissable et d’un Toni Servillo tout en intensité. 

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Soulèvement, Kim Sang-man

Dans Soulèvement, le cinéaste sud-coréen nous plonge au cœur de la dynastie Joseon, dans le contexte pour le moins instable de la fin du XVIe siècle. Alors que le voisin japonais cogne aux portes du pays, le serviteur Cheong-yeong (Kang Dong-won) et son jeune maître Jong-ryeo Lee (Park Jung-min) grandissent ensemble, deviennent amis. Mais quand l’ennemi lance son invasion, une succession de circonstances dramatiques pousse les deux frères d’armes à s’affronter.

Histoire d’amitié prise dans la tourmente politique, décors grandioses, casting cinq étoiles et un certain Park Chan-wook à la production et au scénario : un pur sageuk, entre drame historique et thriller. 

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Cash, Jérémie Rozan

À Chartres, la société Breuil & Fils règne en maître sur la Cosmetic Valley. Daniel Sauveur (Raphaël Quenard) y joue les manutentionnaires mutins et rusés, prêt à toutes les combines pour « tuer » la bête de l’intérieur. Autour de lui, de précieux complices, Agathe Rousselle et Grégoire Colin.

Humour et lutte des classes sont au menu de ce Cash de Jérémie Rozan. Un premier film très convaincant entre comédie sociale et braquage à la française, où l’on retrouve, croyez-le ou non, quelque chose des Affranchis de Scorsese. Où la voix-off toute en gouaille d’un Raphaël Quenard dans le texte vient remplacer (en toute humilité) celle de Ray Liotta.

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L’Innocent, Louis Garrel

Drôle de film de casse que cet Innocent de et avec Louis Garrel. Un film à la croisée des genres entre chronique familiale, polar burlesque et comédie romantique. Garrel y campe Abel dont la mère, pétillante Anouk Grinberg, prof de théâtre en milieu carcéral, annonce son intention d’épouser Michel (Roschdy Zem), taulard au charme canaille aux portes de sa libération. Abel vacille. Heureusement, Clémence (Noémie Merlant) est là.

Avec malice et tendresse, Louis Garrel, épaulé de Tanguy Viel au scénario, fait rimer suspense, humour et émotion, braquage et marivaudage. 

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Le Diable tout le temps, Antonio Campos

Avec Le Diable tout le temps, Antonio Campos porte à l’écran les mots du formidable roman éponyme de Donald Ray Pollock. C’est d’ailleurs à lui que Campos a confié la voix-off qui nous sert de fil rouge tout au long de ce récit aux trames narratives entremêlées, déroulant une sombre galerie de personnages.

Au casting, Robert Pattinson, Tom Holland ou encore Bill Skarsgård. Autant de destins voués à se rassembler au bout d’un terrifiant voyage au cœur d’une Amérique à la marge, rongée par le mal. Une Amérique corsetée jusqu’à l’asphyxie dans son puritanisme d’apparat. Un film tentaculaire à l’atmosphère âpre. 

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Article rédigé par
Mathieu M.
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