Sélection

Michael Douglas : une vie de cinéma

10 avril 2024
Par Lucie
Michael Douglas : une vie de cinéma

Fils d’un monstre sacré de l’âge d’or d’Hollywood, Michael Douglas connaît une notoriété frémissante sur petit écran avant d’exploser dans les années 80 avec des long-métrages qui ont tous marqué leur époque. Après avoir reçu une palme d’honneur au dernier Festival de Cannes, le fringant octogénaire retrouve le rôle de Benjamin Franklin dans une série historique diffusée en avril sur Apple TV. Pour lui rendre hommage, voici une sélection de films qui ont marqué sa carrière et les spectateurs.

Le Syndrome chinois (1979)

Le syndrome chinois

Célèbre à la télévision avec la série Les rues de San Francisco, Michael Douglas n’a toujours pas eu de rôle notable au cinéma quand se présente à la fin des seventies Le Syndrome chinois. Dans ce thriller politique jouant habilement sur les codes du film catastrophe, il campe aux côtés de Jane Fonda un journaliste enquêtant sur les conséquences dévastatrices d’un « incident » nucléaire survenu dans une centrale de Californie. Le titre faisant référence à une hypothèse glaçante selon laquelle un réacteur endommagé produirait un plasma radioactif si dense qu’il pourrait traverser la croute terrestre et ressortir en Chine. Coproducteur du projet, Michael Douglas trouve ici son premier grand rôle au cinéma.

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Wall Street (1987)

Wall Street

Deux ans après les succès successifs de Chorus Line et À la poursuite du diamant vert, Michael Douglas change de registre sous la direction d’Oliver Stone en jouant un des personnages les plus emblématiques d’une époque où le fric est roi. Charge fascinante contre le monde tordu des traders, Wall Street suit le parcours d’un jeune courtier déterminé à s’attirer les faveurs d’un magnat de la finance pour qui l’avidité, l’ambition et la cupidité sont les valeurs cardinales. Grâce à sa performance dans le rôle, aujourd’hui iconique, de Gordon Gekko, Michael Douglas rafle la statuette du meilleur acteur des Oscars 1988.

Liaison fatale (1987)

Liaison Fatale

Après s’être enfin hissé au statut de star hollywoodienne, Michael Douglas multiplie les projets durant toutes les années 80. Naviguant d’un genre à l’autre avec une déconcertante fluidité, il passe la même année que sa partition dans Wall Street sous les ordres d’un Adrian Lyne toujours dans la dynamique torride de 9 semaines 1/2. Drame de l’infidélité qui tourne au cauchemar horrifique, Liaison fatale débute par l’aventure d’un soir à priori anodine entre un avocat marié et une éditrice célibataire. Psychopathe obsessionnelle, cette dernière, jouée par Glenn Close, va faire vivre l’enfer au père de famille après avoir compris qu’il n’entendait pas donner suite à ce qui n’aurait dû être qu’une passade entre adultes consentants.

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Black Rain (1989)

Black Rain

Direction Osaka en compagnie de Ridley Scott pour un polar crépusculaire au pays du soleil levant. Thriller atypique pour l’époque, Black Rain joue la carte du choc des cultures tout au long d’une intrigue où Michael Douglas tient le rôle d’un flic new-yorkais un brin désabusé chargé d’escorter un criminel au Japon. Sur la place, le malfrat prend la tangente ce qui oblige le policier américain à remuer ciel et terre pour le retrouver dans un pays dont il a du mal à comprendre les us et les coutumes.

Basic Instinct (1992)

Basic Instinct

Pièce maîtresse de la filmographie de Michael Douglas, le troisième long-métrage américain du néerlandais Paul Verhoeven représente l’œuvre fondatrice d’un nouveau genre qui affola le box-office durant toutes les années 90. Vénéneux, violent, sexy et porté par un duo de stars, Basic Instinct est un thriller érotique où, sous le soleil de San Francisco, un inspecteur de la brigade criminelle enquête sur l’assassinat au pic à glace d’une rock star. Très vite, les soupçons se portent vers une autrice de polar au passé trouble qui avait décrit les circonstances du meurtre dans un de ses romans. Attirance ou manipulation, le détective et sa suspecte vont alors se lancer dans une relation à la fois toxique et sulfureuse.

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Chute libre (1993)

Chute Libre

Alors au fait de sa gloire après le succès planétaire de Basic Instinct, Michael Douglas continue de jouer les personnages ambigus dans un film d’une noirceur et d’un pessimisme qui lui valut d’être jugé réactionnaire à sa sortie. Aujourd’hui réhabilité dans un contexte social où l’hystérisation est à son paroxysme, Chute libre de Joël Schumacher, réalisateur parfois épinglé pour son manque de nuance, suit la folle odyssée nihiliste d’un homme au bout du rouleau prêt à emporter dans un bain de sang toutes celles et ceux qu’il juge coupables de sa détresse.

The Game (1997)

The Game

Aussi à l’aise dans le drame que dans la légèreté, Michael Douglas vient de camper le président des États-Unis dans une comédie écolo-romantique quand il s’engage sur le premier rôle du nouveau thriller de David Fincher, devenu depuis Seven un des réalisateurs les plus en vue d’Hollywood. Casse-tête jubilatoire, The Game manipule avec autant de cruauté son héros que le spectateur dans une intrigue où un riche homme d’affaire se retrouve embarqué malgré lui dans un jeu grandeur nature dont il ne connaît ni les règle ni les objectifs.

Ma vie avec Liberace (2013)

Ma vie avec Liberace

Quand on aime, on ne compte pas… Après Traffic (2000) et Piégée (2011), Michael Douglas dit une troisième fois oui à Steven Soderbergh pour un biopic réalisé pour la télévision américaine qui connu une sortie internationale en salle après sa présence dans la sélection officielle du Festival de Cannes. Porté par les prestations époustouflantes de ses deux acteurs principaux, Ma vie avec Liberace revient dans le kitsch et l’exubérance sur la liaison tumultueuse et secrète entre un pianiste virtuose, star de music-hall des années 70 à l’extravagance queer clairement affichée mais à l’homosexualité jamais avouée, et un jeune et séduisant dresseur de chiens sans le sou incarné par Matt Damon.

Ant-Man & La Guêpe : Quantumania (2023)

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Après avoir à peu près tout joué en plus de cinquante ans de carrière, il ne restait plus à Michael Douglas qu’à accrocher un film de super-héros à sa filmographie pléthorique. Ce sera chose faite en 2018 quand il rejoint le MCU – l’univers Marvel – pour endosser le costume du Dr Hank Pym, membre fondateur des Avengers, homme-fourmi originel, époux de la Guêpe d’hier et père de celle d’aujourd’hui, dans le rafraîchissant Ant-Man et la Guêpe. Un an plus tard, il reprend le rôle dans Avengers : End Game avant de participer en 2023 à Ant -Man et la Guêpe : Quantumania, une nouvelle aventure extensible où sa fille et son gendre, son successeur, vont voyager dans un monde parallèle aux milles dangers.

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Article rédigé par
Lucie
Lucie
rédactrice cinéma sur Fnac.com
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