Sélection

Les meilleures chansons d’Eddy Mitchell sur l’Amérique

16 novembre 2021
Par Mathieu M.
Les meilleures chansons d'Eddy Mitchell sur l'Amérique

Les États-Unis et Eddy Mitchell, c’est une histoire d’amour qui rime avec toujours. De ses débuts en 1961 à Country Rock, son dernier album dans les bacs ce 19 novembre, Eddy Mitchell n’a eu de cesse de conter l’Amérique qu’il aime, profonde, musicale, cinématographique. La preuve en dix chansons.

Sur la route de Memphis

Sur la route de MemphisL’album Sur la route de Memphis, sorti en 1976, est le plus emblématique d’Eddy Mitchell concernant sa passion pour les States. Sur la pochette, on le voit assis à un bar typiquement américain, une cigarette à la main. Parmi tous les tubes qu’il contient, on retient forcément le titre du même nom devenu un standard de la variété française. Un tube enregistré à Nashville et qui est en fait une reprise de la chanson That’s How I Got to Memphis, composée par l’Américain Tom T. Hall. Sur la route de Memphis sera ensuite reprise par Johnny Hallyday et Roch Voisine.

La Fille du motel

C’est encore une histoire très cinématographique que dépeint Eddy Mitchell dans La Fille du motel, un autre extrait de l’opus Sur la route de Memphis. Il raconte la solitude d’une jeune femme tout apprêtée, vivant dans un motel. Elle travaille, a un fiancé, écoute ses voisins de passage vivre à ses côtés sans oser leur parler, avant de rallumer la télé et d’attendre que la nuit vienne. Des paroles mélancoliques pour une ballade loin d’être anecdotique en dépit de son sujet.

La Dernière Séance

La dernière séanceAutre album culte d’Eddy, La Dernière Séance, paru l’année suivante, en 1977. Sur la pochette, il rend hommage à Elvis Presley et le livret est composé d’images de films et acteurs américains qui ont marqué le chanteur, de Burt Lancaster à John Wayne, en passant par Humphrey Bogart et Rita Hayworth. La chanson La Dernière Séance, ballade nostalgique sur le cinéma d’antan qui émerveillait le jeune Eddy Mitchell lorsqu’il accompagnait son père dans les salles obscures pour admirer les derniers films de Gary Cooper. Un titre forcément repris dans son album Grand Écran.

Nashville ou Belleville

Racines MitchellDepuis ses débuts, Eddy Mitchell rend perpétuellement hommage aux États-Unis, patrie du blues, du jazz et du rock and roll. Après des reprises en français d’artistes tels que Bob Dylan, Elvis Presley ou Franck Sinatra, il a écrit ensuite ses propres légendes américaines, sur des rythmes d’outre-Atlantique. En 1984, sur son opus Racines, son déjà 24e album studio, se trouve ainsi Nashville ou Belleville qui en témoigne, pont musical entre sa patrie de cœur et celle où il vit. Il cite Elvis, Jerry Lee Lewis, James Dean, mais aussi ses souvenirs de minot de Porte des Lilas qui s’en va swinguer à Paris.

Ku Klux Klan

Eddy Paris MitchellEn 1986, dans son album Eddy Paris Mitchell, le chanteur glisse un titre polémique, inspiré d’une histoire qu’il a vécue lors d’un de ses voyages dans l’État d’Alabama. Il s’était retrouvé dans une fête locale loin d’être une simple kermesse, car très vite, des membres cagoulés du Ku Klux Klan se joignirent à la joyeuse assemblée et brûlèrent des croix au passage. Eddy Mitchell, choqué, s’échappa et écrivit cette sinistre anecdote dans la chanson Ku Klux Klan, dans laquelle il fustige le racisme et l’antisémitisme célébré au Coca-Cola.

Rio Grande

Rio GrandeC’est une chanson très cinématographique qu’écrit Eddy Mitchell pour l’album Rio Grande sorti en 1993. Également intitulée Rio Grande, elle retrace la cavale d’un couple de jeunes voleurs et de marginaux, obligés de prendre la fuite pour survivre. Ils vont de motels ou motels, gagnent la frontière du Rio Grande et recommencent leur vie au Mexique. Un nouveau succès pour le chanteur et une pierre de plus à l’édifice de ses hommages à une Amérique parfois violente, inéquitable et désabusée.

Un portrait de Norman Rockwell

Mr. EddyNorman Rockwell est l’un des peintres et illustrateurs américains les plus célèbres au monde, croquant une Amérique profonde, avec tendresse et justesse. Entré dans la culture populaire, hommage lui est souvent rendu en musique, tels Johnny Hallyday, Lana Del Rey et évidemment, Eddy Mitchell. Dans son album Mr Eddy, paru en 1996, il publie en guise d’ouverture le titre Un portrait de Norman Rockwell, retraçant la vie étriquée d’une vieille dame seule, au crépuscule de son existence. À la manière du peintre, évidemment.

Sur la route 66

Frenchy Eddy MitchellVous prendrez bien un peu de road movie ? Sur l’album Frenchy, sorti en 2003, Eddy Mitchell nous emmène Sur la route 66. La voie la plus légendaire des États-Unis, les traversant d’Est en Ouest, a beaucoup fasciné écrivains, réalisateurs et artistes de tout crin. Dont notre Eddy national qui en fait ici une route que l’on suit en solitaire, peuplée de fantômes invisibles et de mystères indicibles.

Quelque chose a changé

Big Band MitchellQuelque chose a changé est une chanson multi-référencée en termes d’histoire américaine. Eddy Mitchell l’interprète avec émotion, sur le rythme soul et swing choisi pour l’album Big Band, paru en 2015. Ses paroles engagées rendent hommage au fameux rêve de Martin Luther King. De ses premières années en tant que pasteur à son vibrant engagement politique, Mitchell retrace le destin (tragique) d’un des plus grands hommes politiques afro-américains.

Que viva Las Vegas

Country Rock Edition LimitéeCountry Rock est le 39e album d’Eddy Mitchell et le crooner n’a décidément pas abandonné ses premières amours, car l’Amérique continue de hanter chacune des plages du disque ou presque. C’est le cas de Que viva Las Vegas notamment. Une référence évidente au Viva Las Vegas d’Elvis Presley, l’un des maîtres intemporels de la star. De quoi fêter ses 60 ans de carrière en fanfare !

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Article rédigé par
Mathieu M.
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