Des classiques Disney que l’on a tous vu enfant, aux films d’auteur qui renouvèlent le genre, les films d’animations touchent tous les publics et font rêver petits et grands, à travers des métaphores et des doubles lectures. Alors de Peter Pan à Akira, de Persepolis à Soul, découvrez notre sélection des meilleurs films d’animation.
Soul (2020)
Un des chefs-d’œuvre les plus aboutis du studio Pixar, Soul est une merveille à mettre sous toutes les paires d’yeux… et d’oreilles. Centré avant tout sur la musique, Soul raconte l’histoire de Joe Gardner, prof de musique et passionné de Jazz, qui décroche enfin le job de ses rêves. Malheureusement, c’est aussi le jour de son décès. Propulsé dans le monde d’après, sa quête sera de retrouver son corps pour vivre son rêve, et peut-être au passage, celle d’aider une âme en perdition… Véritable réussite sur le fond et sur la forme, Soul est touchant, précis, juste, avec une direction artistique de haute volée, que ce soit la B.O, ou (en VF) les voix d’Omar Sy et Camille Cottin, le film est une vraie réussite.
Coco (2017)
Coco est le 19e long métrage des studios Pixar, qui nous en met encore une fois plein les mirettes. Le film nous fait voyager au Mexique, au cœur de la Fête des morts, grande célébration dans tout le pays. On y suit les aventures du jeune Miguel dont l’idole n’est autre que le défunt musicien Ernesto de la Cruz. Malheureusement, la musique est interdite depuis des générations au sein de la famille. Envers et contre tous, Miguel va participer à un concours de chant, et sera envoyé malgré lui au Pays des Morts. S’ensuit un voyage initiatique parsemé de péripéties, de rencontres et de découvertes sur le passé de sa famille et de son arrière-grand-mère, Coco. Un Pixar de haute volée, rythmé par la musique traditionnelle des Mariachis, au graphisme à couper le souffle, à l’image de ce pays vivant et coloré. Oscar du meilleur film d’animation en 2018.
Vaiana, la Légende du bout du monde (2016)
Disney s’aventure cette fois dans les îles du pacifique, et offre un véritable voyage initiatique pour la jeune Vaiana. Une intrigue environnementale prenante, mais surtout un thème très fort : celui de suivre la voie que les autres tracent pour nous, face au besoin personnel de suivre ses rêves. Aidée par un demi-dieu un peu trop sûr de lui, Vaiana, la Légende du bout du monde est un superbe film, offrant des musiques touchantes et une intrigue haletante. Une nouvelle réussite pour le studio !
Arnaud
Your Name (2016)
Sorti en 2016, Your Name raconte l’histoire de Mitsuha et Taki, deux adolescents qui ne vivent ni à la même époque, ni au même endroit. Tandis que tout les sépare, ils font la rencontre de l’un et de l’autre en intervertissant leurs corps. Salué par la critique pour ses qualités esthétiques, Makoto Shinkai est parvenu à réaliser un exploit : faire un carton dans les salles et inscrire son film dans la galaxie des grands films d’animation japonais.
Steven
Vice versa (2015)
La découverte des émotions au travers des dessins animés. Voilà une bonne méthode pour mieux appréhender cet apprentissage assez particulier. On ne sait jamais comment expliquer ce phénomène aux plus jeunes et bien voici un allié de taille : Vice Versa. Bienvenue dans le quartier général de l’esprit de Riley 11 ans. En début d’adolescence ses cinq émotions Joie, Colère, Dégoût, Tristesse et Peur sont en plein effervescence. Lorsque sa famille déménage, les émotions essayent de faire face mais elles vont, par inadvertance, perdre des souvenirs essentiels. Joie et Tristesse décident de partir à leur recherche et s’aventure dans la Mémoire, le Pays de l’imagination ou encore l’atelier de production des Rêves… non sans péripéties.
La Reine des neiges (2013)
Au royaume d’Arendelle, la princesse Elsa est capable de contrôler la glace. Mais par accident, celle-ci transforme tout le royaume d’Arendelle en un immense empire de glace. Tandis qu’Elsa est contrainte de s’exiler, nous suivons Anna qui décide de partir à la recherche de sa grande sœur. Si La Reine des Neiges s’insère dans la longue lignée des princesses Disney, le film a également permis d’ouvrir la voie à la nouvelle génération, dont les protagonistes se veulent un peu moins conventionnels.
Steven
Rebelle (2012)
Pixar qui se lance dans un film de princesses, c’est du jamais vu ! Mais attention, la princesse Mérida n’a rien d’une princesse ordinaire. Fille d’un roi d’Ecosse, elle refuse toutes les conventions et attentes que l’on a envers elle : elle ne veut pas se marier, elle préfère faire du tir à l’arc et chevaucher son cheval… Bref, elle est Rebelle. Suite à une dispute avec sa mère, elle la transforme accidentellement en ours, et sa quête sera de la délivrer de cette malédiction, sans renoncer à ses principes. Un vrai conte féministe, et c’est une première, où la princesse prend un rôle à contrepied de ce que l’on avait l’habitude de voir jusque-là !
Arnaud
Raiponce (2010)
Dépoussiérer un conte des frères Grimm oublié, voici l’ambitieux pari du studio Disney en 2010, qui revient aux contes de fée et de princesse, comme à son habitude. On y suit Raiponce, une jeune princesse à la très longue chevelure blonde, enfermée dans une tour et manipulée par une femme qu’elle croit sa mère. Mais l’arrivée du voleur-charmeur Flynn chamboule tout et la fait enfin sortir de la tour. Raiponce est un très beau film qui signe le renouveau du studio Disney après des années 2000 compliquées, et qui valide le passage définitif à la 3D, tout en gardant une forme très simple et un retour au « film de princesse », une valeur sûre pour le public.
Arnaud
Moi, moche et méchant (2010)
Pierre coffin et Chris Renaud nous offrent une jolie animation familiale et originale ! Moi, moche et méchant a connu le succès auprès des spectateurs suite à ce premier opus de cette trilogie, car deux autres ont suivis : en 2013 et 2017. On y suit l’histoire du méchant et détestable Gru (doublé par Gad Elmaleh) et ses Minions, vivant dans un charmant quartier résidentiel délimité par des clôtures de bois blanc et orné de rosiers fleurissants. Gru possède toutes sortes de sales joujoux et une multitude de véhicules de combats aériens afin d’accomplir son plan de super-méchant : voler la lune ! La rencontre avec trois petites orphelines adoucira-t-elle le cœur du vilain Gru ?
La princesse et la grenouille (2010)
La princesse et la grenouille est l’histoire de l’une des premières princesses Disney métisse, réalisée par John Musker et Ron Clements. Il met en avant deux idées : croire en ses rêves sans rien lâcher et l’amour ne connait pas les classes sociales. Nous sommes dans les années 20, dans le quartier francophone de la Nouvelle-Orléans, où trône une atmosphère jazzy et fêtarde. Un prince débarque en ville, très paresseux et dépendant, il sait simplement plaire. Mais il ne tardera pas à rencontrer Tiana, belle, travailleuse et rêvant de devenir restauratrice dans son propre établissement. Ils sont à l’opposé en tous sens mais leurs aventures vont les réunir… tout ne se passera pas comme prévu !
Ines
Là-Haut (2009)
Là-Haut, sorti en 2009, est un film référence dans l’histoire de l’animation. Peu de films ont réussi à être à ce point touchant, et pour autant de personnes. Il raconte l’histoire du vieux Carl, veuf menacé par la modernité du monde. Afin d’éviter la maison de retraite, il fait décoller sa demeure grâce à des ballons en hélium pour aller la poser en Amérique du Sud, loin des tracas, là où il avait toujours rêvé de se rendre avec sa femme. Il embarque malgré lui un jeune scout insouciant, Russell, qui le prive de la tranquillité espérée, et un adorable chien parlant, Doug. Poétique, touchant, drôle… Là-haut est une fable traitant de nombreuses thématiques : la famille, la transmission entre les générations, le deuil, l’attachement aux lieux ou aux objets, on y trouve même son lot de frisson et d’action. En bref, il est à ne manquer sous aucun prétexte.
Arnaud
Ponyo sur la falaise (2008)
Réalisé par Hayao Miyazaki, Ponyo sur la falaise n’est pas le plus connu des films du studio Ghibli. Pourtant celui-ci n’a rien à envier aux productions les plus reconnues du studio japonais. Certes plus simple dans la forme et dans l’intrigue, il n’en est pas moins beau et touchant. Le film raconte les aventures d’un enfant, ou plutôt deux, thème très récurrent chez Miyazaki. La rencontre entre une jeune fille poisson-rouge aux pouvoirs magiques, d’un jeune garçon dépassé par les vies remplies de ses parents, et une intrigue environnementale qui les rassemble. Des thèmes forts et simples, comme l’éducation, l’amitié et la nature, dans un film émouvant qui parle à tous.
Arnaud
Kung-fu Panda (2008)
C’est en 2008 que Kung-Fu Panda sort en salles, produit par le studio DreamWorks qui cherche à renouveler son style après quelques déconvenues. On suit Po, un gros panda fan d’arts martiaux, qui n’a d’yeux que pour les 5 cyclones, un groupe d’élite qui combat le mal dans un royaume peuplé d’animaux. Après un terrible imbroglio, il est nommé guerrier dragon, et chargé de défendre la vallée face à un terrible danger… Une belle histoire avec un comique de situation qui marche bien, une excellente écriture et une direction artistique parfaite.
Arnaud
Persepolis (2007)
Un film très différent de ceux proposés dans cette sélection, et pourtant un des films d’animation les plus marquants des vingt dernières années. L’animation, connotée comme enfantine, n’apparaît pas forcément comme le support idéal d’un cinéma d’auteur engagé, et pourtant sa liberté créative permet de renforcer le récit, et le message. C’est tout à fait le cas dans Persepolis, adapté de la bande dessinée éponyme de Marjane Satrapi, qui raconte sa jeunesse pendant la révolution islamique iranienne. Un réçit qui ne se veut pas larmoyant mais factuel du point de vue de son autrice, le film est nommé à l’Oscar du meilleur film d’animation en 2008. Dans la forme, le dessin simpliste de Joann Sfar, ainsi que la palette noir-et-blanc permet de souligner la brutalité du fond, de la violence de cette période troublée.
Arnaud
Ratatouille (2007)
Ratatouille est l’un des films d’animation récent les plus magiques. Il nous transporte dans le monde de la restauration à travers l’univers du jeune rat Remy, un fan de gastronomie. Le réalisateur Brad Bird nous fait découvrir son monde, son rêve, son amitié avec l’héritier du chef Gusteau, Alfredo et ses deux mains gauches. Ils vont coopérer et tout tenter pour impressionner la brigade du restaurant étoilé parisien. C’est une aventure passionnante et très bien réalisée qui nous prouve que tout le monde peut cuisiner !
Ines
Azur et Asmar (2006)
Azur et Asmar est réalisé par Michel Ocelot qui pour la première fois utilise l’image de synthèse. C’est l’histoire de deux frères unis par une nourrice comme leur mère, issus tous deux de cultures différentes, pendant l’âge d’or de la culture arabe avec toutes ses richesses. Le but des deux comparses est de libérer la fée des Djinns, et cette quête mènera à la morale de l’histoire : La complémentarité. Il n’y a pas de meilleur, pas de plus fort ou plus faible, les deux frères aussi différents soient-ils sont complémentaires. C’est une très belle image représentant la complémentarité des cultures. Azur et Asmar est un film d’animation fort, passionnant et riche d’apprentissage.
Ines
Madagascar (2005)
Marty, un zèbre en pleine crise existentielle, veut quitter le zoo de New York pour rejoindre la vie sauvage. Il finit par s’échouer sur l’île de Madagascar, avec Alex le lion mégalo, Gloria l’hippopotame autoritaire, et Melman la girafe hypocondriaque. Pourtant, ils sont loin de s’imaginer ce qu’est la vraie vie sauvage, eux qui sont habitués à être choyés au quotidien. Le résultat, un film d’animation franchement hilarant, avec un casting VF de très haute volée : José Garcia, Anthony Kavanagh, Jean-Paul Rouve et Marina Foïs, du très très lourd !
Arnaud
Les indestructibles (2004)
Revenons sur ce pixar inoubliable : Les indestructibles, qui a été réalisé par Brad Bird en 2004, est d’ailleurs le premier Studios Pixar à mettre en scène des humains et plus particulièrement : des super-héros ! Depuis que la petite famille de super-héros sont obligés de ne plus user de leurs pouvoirs, la famille Parr mène enfin une vie tranquille. C’est sans compter sur le plan diabolique de Syndrome, un super-héros qui a mal tourné. Les indestructibles ne vont plus continuer longtemps leur vie d’humains normaux. Il faut dire, difficile pour les superhéros de cacher leurs talents dans un monde qui a toujours besoin d’eux…
Diane
Le Château ambulant (2004)
Adapté du roman Le Château de Hurle de Diana Wynne Jones, Le Château ambulant met en scène Sophie, une jeune fille de 18 ans qui croise la route d’un séduisant magicien appelé Hauru. Une sorcière amoureuse de ce dernier se méprend sur leurs intentions et jette alors un sort à Sophie. Celle-ci se retrouve dans le corps d’une vieille femme de 90 ans et se voit contrainte de fuir. Sur son chemin, elle tombe sur le château ambulant de Hauru et se fait engager comme femme de ménage, cachant son identité. D’une créativité sans limite, Miyazaki laisse éclater dans ce conte toute sa grâce et son génie. Les moindres détails sont soignés, on s’attache aux personnages et on s’émerveille des paysages. L’imaginaire de Miyazaki continue de nous faire rêver !
Ketty
Le Monde de Nemo (2003)
Sacré meilleur film d’animation aux Oscar en 2004, Le Monde de Nemo est le 5e long métrage Pixar et reste l’une des références du studio et de l’animation. Direction l’Australie et la Grande Barrière de corail comme on ne l’a jamais vue. Marin, un poisson-clown doublé par Franck Dubosc, vit avec son fils unique Nemo, qui a la particularité d’avoir une nageoire atrophiée. Père inquiet, Marin fait tout pour protéger son fils, mais celui-ci va malencontreusement se faire enlever par un plongeur. Déterminé à le retrouver, Marin va braver tous les dangers de l’océan et va rencontrer sur son passage une myriade de poissons et de créatures en tout genre, à commencer par Dory, un poisson-chirurgien à la mémoire très courte. La force du film réside dans l’amitié entre ces 2 personnages et les situations hilarantes dans lesquelles ils se retrouvent. Un humour rafraîchissant, des scènes sous-marines d’une beauté époustouflante, de l’émotion et de la tendresse… un Pixar maîtrisé de bout en bout.
Ketty
Le voyage de Chihiro (2002)
Un bel après-midi, une famille se dirige en voiture vers leur nouvelle maison et fait une pause dans une ville abandonnée où des mets délicieux traînent encore sur les étals. Les parents s’empressent de se mettre à table pendant que la jeune Chihiro s’aventure dans les rues vides, en restant sur ses gardes. Trop tard, les parents sont transformés en cochons, des fantômes apparaissent et Chihiro semble disparaître. Débordant de fantaisies, Le Voyage de Chihiro est l’un des films d’animation les plus carnavalesques qui soit.
Steven
Monstres & Cie (2001)
A Monstropolis, les cris d’enfants sont une ressource énergétique indispensable. C’est pourquoi les monstres qui la peuplent les récoltent en passant par les portes de placards reliés aux chambres d’enfants du monde entier. Le hic, c’est quand une petite fille qui n’a peur de rien passe par mégarde la frontière du placard, et se retrouve dans le mauvais monde. Sully et Bob, deux colocs travaillant à la récolte des cris, se retrouvent en baby-sitter improvisés avec une humaine qu’ils ne doivent surtout pas toucher… Une belle histoire, issue de la collaboration entre Pixar et Disney, Monstres & Cie a connu un immense succès à sa sortie et un prequel, Monstres Academy, en 2013.
Arnaud
Shrek (2001)
En 2001, DreamWorks nous propose Shrek, un film d’animation bien différent de ce que l’on a pu voir jusque-là. Si l’intrigue se déroule dans le monde des contes de fées, ce qui est une base classique, on y suit un ogre vert misanthrope, dénué d’empathie et de toute notion d’hygiène corporelle. Aidé d’un âne horripilant, il va délivrer une princesse pour laquelle il n’a – au départ – aucune affection. Sauf que celle-ci, frappée d’une malédiction, est une ogresse, tout comme Shrek ! Trois suites au cinéma plus tard, la galerie de personnages accueillera même aussi un spin-off du personnage du Chat Potté, parodie du chat botté de Charles Perrault.
Arnaud
Princesse Mononoké (2000)
Alors qu’Ashitaka est frappé d’une malédiction qui lui gangrène son bras, une forêt magique peuplée d’animaux géants abriterait le remède dont le malade aurait besoin. Le jeune homme décide de quitter son village pour aller à la rencontre du Dieu-Cerf, sans se douter des rencontres qui l’attendent dans son périple. Princesse Mononoké est l’œuvre idéale, l’un des principaux points d’orgue de toute la filmographie de Miyazaki, pour entrer dans l’univers du maître.
Steven
Mulan (1998)
Mulan arrive en 1998 dans les salles, et le défi pour le géant studio Disney est de taille : comment réussir à se renouveler et embarquer les spectateurs dans une belle histoire, après avoir enchaîné les succès dans les années 90 ? Le film raconte l’histoire de la jeune Mulan, dans la Chine médiévale, destinée à un destin plutôt simple : être mariée et faire honneur à sa famille. Plutôt que de suivre la voie qui lui est tracée, elle décide de s’enfuir et de remplacer son père, appelé pour défendre la Chine face à l’invasion des Huns. Aidée par le téméraire petit dragon Mushu, elle doit se faire passer pour un homme, et faire face au sanguinaire Shan-Yu… Beau, drôle, avec une direction artistique et un sens du détail poussé, des musiques marquantes, Mulan est un des films Disney les plus réussis, avec un message de fond pertinent, sur les rapports homme-femmes et la place de cette dernière dans la société.
Arnaud
Kirikou et la sorcière (1998)
Kirikou débarque en 1998 et c’est un OVNI dans le paysage audiovisuel français. Très rare à l’époque, la sortie d’un film d’animation français est un accomplissement en soi. Le succès qu’il aura fera figure d’exploit, et ouvrira la voie d’une ribambelle de films d’animation français. Kirikou et la Sorcière nous plonge dans un village d’Afrique de l’Ouest, où un garçon certes minuscule par la taille, compense celle-ci par un altruisme et une intelligence hors du commun, afin de lutter contre la terrible sorcière Karaba. Avec des dessins hors du commun, un travail de direction artistique poussé et une vértible atmosphère, deux suites verront le jour au cinéma et Kirikou s’ancrera définitivement dans la culture populaire, parmi les références du cinéma d’animation francophone.
Arnaud
1001 pattes (1998)
Réalisé John Lasseter et Andrew Stanton, 1001 Pattes arrive à l’écran la veille des années 2000. On découvre alors Tilt, une jeune fourmi étourdie qui va affoler toute sa fourmilière en détruisant malencontreusement la récolte. Menacé par un patron sauterelle, le Borgne, d’une future récolte au double de la quantité prévue, Tilt prend l’initiative de partir à l’aventure recruter des compagnons de récolte. Nous suivons les aventures de ce jeune insecte qui promettent d’être tumultueuses et ingénieuses. La morale de cette belle expédition pourrait bien être que l’union fait la force.
Ines
Toy Story (1995)
Que font les jouets lorsque l’on ferme la porte de la chambre ? C’est en partant de cette question que Pixar offre en 1995 son premier long métrage d’animation au public, et c’est un franc succès. Dans la chambre d’Andy, Woody la poupée cow-boy règne en maître, car il est le jouet préféré du petit garçon. Mais l’arrivée d’une figurine d’astronaute complètement inconscient de sa condition de jouet va tout bouleverser. En étant le tout premier film de l’histoire entièrement réalisé sur ordinateur, Toy Story a lancé Pixar dans la cour des grands, il a connu trois suites, et a profondément marqué la pop-culture.
Arnaud
Le Roi Lion (1994)
Dans Le Roi Lion, nous suivons les querelles de pouvoir et de succession au sein d’une famille royale de lions. L’oncle Scar n’est que le frère du roi, il ne peut prétendre à la couronne. Mais, obnubilé par sa soif de pouvoir, il manigance dans le plus grand des secrets un complot pour renverser son frère. Aussi jeune soit-il, Simba doit déjà se préparer à venger l’affront subi par son père. Ce film a pulvérisé tous les records et est instantanément devenu un incontournable du catalogue Disney dans les années 1990.
Steven
La belle et la Bête (1991)
Il ne faut pas se fier à l’apparence, la beauté ne fait pas naitre l’amour mais c’est bien les sentiments qui rendent tout plus beau. Voilà la belle morale de ce dessin animé sorti en 1991. La Belle et la Bête a été réalisé par Gary Trousdale et Kirk Wise pour les studios Disney. C’est l’histoire d’une jeune femme, fille d’un marchand ruiné qui souhaite la marier avec un ami de son fils. Mais un soir le vieil homme rencontre la bête en lui volant une rose, celui-ci lui propose la vie sauve à condition d’avoir une de ses filles, et c’est Belle qui se propose. La Bête, qui souffre de sa laideur, l’entoure de luxe et de prévenance. En premier lieu terrifiée, les sentiments de Belle vont se transformer en pitié puis peu à en amitié et enfin viendra l’amour…
Ines
Akira (1988)
À travers le personnage de Tetsuo, Akira nous plonge dans Neo Tokyo : une ville futuriste encore traumatisée par la troisième guerre mondiale. S’il est difficile de suivre le rythme frénétique du récit de ce long-métrage animé, le film de Katushiro Otomo brille par la qualité de ses images animées. Il prouve que l’animation n’a pas à rougir devant les films tournés en prises de vues réelles et ouvre la brèche à une nouvelle génération d’adaptations animées au cinéma et à la télévision.
Steven
Mon Voisin Totoro (1988)
Deuxième long métrage du studio Ghibli, Mon Voisin Totoro a émerveillé petits et grands, comme chaque film de Hayao Miyazaki. Deux fillettes et leur père s’installent dans un village en pleine campagne japonaise afin de se rapprocher de leur mère à l’hôpital. En explorant leur nouvelle maison et la nature foisonnante, elles vont découvrir l’existence d’êtres magiques, le Totoro. Une histoire des plus simples, empreinte d’une poésie et d’un onirisme propres à Miyazaki. La nature est au centre de l’œuvre et ces créatures toutes rondes et velues en sont les gardiens bienveillants. Un joli conte sur l’enfance qui fait beaucoup de bien et qui se démarque du reste de la filmographie de Miyazaki par sa pureté et son innocence.
Ketty
Le Château dans le ciel (1986)
Le Château dans le ciel commence dans les cieux par une course-poursuite; Sheetah tente de s’échapper des pirates qui cherchent à s’emparer de son collier magique. Mais la jeune fille tombe du vaisseau. Pazu, un jeune garçon ordinaire, est alors témoin d’une scène extraordinaire et parvient à la réceptionner par miracle. Cette production des studios Ghibli est l’un des premiers films d’animations connus à s’exporter au-delà du Japon.
Steven
Astérix et Cléopâtre (1968)
Et oui ! Avant de connaître une adaptation live-action réalisée par Alain Chabat qui sera le plus grand succès de la saga au cinéma et dans la culture populaire, Astérix et Cléopâtre est avant tout un film d’animation, sorti en 1968. On y suit bien évidemment les deux compères gaulois porter secours à Numerobis, l’architecte égyptien qui n’a que trois mois pour construire le somptueux palais de la reine Cléopâtre. Un film d’animation en avance sur son temps, puisqu’il dépoussière et adapte parfaitement la bande dessinée de Goscinny et Uderzo, en y intégrant quelques passages chantés.
Arnaud
Les 101 dalmatiens (1961)
Classique incontournable des Disney, Les 101 dalmatiens débarque en 1961. Le film est le premier du studio Disney se déroulant à une époque contemporaine (et en France !). De plus, c’est la deuxième fois que les studios osent montrer une méchante humaine sans pouvoir, mais cette fois-ci vraiment cruelle voire criminelle, qui fume à l’écran ! Une grande première. L’histoire d’une portée de 15 chiots et leurs parents, plus soudés que jamais même si chacun d’eux est unique. La morale de ce chef d’œuvre est simple : il ne faut pas blesser les animaux, il inculque une éthique envers le monde animal.
Ines
La Belle et le clochard (1955)
Ce bon vieux classique d’animation Disney, La Belle et le clochard, réalisé en 1955 et produit par Hamilton Luske, cette histoire nous raconte l’amour entre deux chiens. Elle retrace la vie d’une petite chienne nommée Lady, accueilli dans une belle maison d’une ville tranquille de la Nouvelle-Angleterre, chez Jim et Darling. Dorlotée et adorée de ses maîtres, Lady va bientôt voir sa vie bouleversée quand un autre bébé chiot arrivera au sein de la famille : Clochard le chien !
Diane
Peter Pan (1953)
Peter Pan, ou le grand classique de notre enfance ! Walt Disney s’est souvent focalisé sur des contes pour filles avec des princesses et histoire d’amour… Cette fois-ci, nous retrouvons combats, pirates, indiens, fées… Un univers parfait pour tous les goûts. Cette histoire, comme souvent chez Disney, est adaptée d’une œuvre littéraire : reprend la pièce de théâtre de James M. Barrie écrite en 1904. Wendy et ses deux frères, enfants bourgeois dans le Londres du début du XXe siècle, rêvent des aventures de Peter Pan, où celui-ci les emmènes dans son monde fantastique… La magie ne fait alors que commencer.
Diane
Bambi (1942)
Impossible de rester insensible à Bambi, l’un des tout premiers Disney, sorti en 1942. Quand on pense à Bambi, une scène qui a traumatisé bon nombre d’entre nous vient à l’esprit, et puisque le film approche de ses 80 bougies, on est en droit de spoiler : il s’agit évidemment de celle où la mère de Bambi se fait tuer par le chasseur. Toute en suggestion, car il n’est évidemment pas question de voir cela directement à l’écran, la scène fait basculer le destin de Bambi en quelques secondes, et le film avec. Un conte magnifique et une belle prouesse graphique pour l’époque, car le film initie quelques avancées en matière d’animation, en bref : un incontournable.
Arnaud