
C’est le rendez-vous mensuel à ne manquer sous aucun prétexte : voici les dix albums du mois ! Pour cette rentrée, on vous propose du beau, du bon, du Biolay. On vous met au défi de ne pas trouver votre bonheur dans cette sélection éclectique de grande qualité.
Benjamin Biolay – Saint-Clair
Deux ans après Grand Prix, Benjamin Biolay est de retour avec un album « très rock » accompagné de « quelques ballades éthérées et très personnelles », selon l’auteur, dont un duo avec Luciani, Santa Clara. Bref, Saint-Clair, sans doute l’album fédérateur de la rentrée. Biolay, toujours le superbe.
Pomme – Consolation
Après Les Failles, Pomme continue d’imposer un style sans se soucier des modes, proche d’un folk quelque peu mélancolique. Cet album se veut nourri de résilience. Comme un baume apposé, Consolation a le goût du réconfort. Les mots de Pomme y contribuent fortement. Tout simplement beau.
Oliver Sim – Hideous Bastard
Oliver Sim, tiers du mastodonte de l’électro indie The xx, se lance dans une carrière solo avec un Hideous Bastard impeccable. Accompagné à la production par son camarade Jamie xx, le chanteur nous plonge instantanément dans son univers éthéré aux beats entraînants. Rentrée réussie pour l’Anglais.
Heilung – Drif
Troisième disque pour le mystérieux trio Heilung. Alliant folklore et modernité, le brumeux Drif nous propose une exploration pleine de frissons dans le nord de l’Europe. Voici neuf fresques spirituelles qui n’auront aucun mal à vous transporter dans des contrées musicales fascinantes.
Louis Chedid et Yvan Cassar – En noires et blanches
Deux noms prestigieux de la chanson française unissent leurs forces. A ma droite Louis Chedid, chanteur et parolier ultra prolifique, à ma gauche Yvan Cassar, musicien et arrangeur d’artistes majeurs de l’Hexagone. En noires et blanches est le résultat haut en couleurs de cette alléchante collaboration.
Megadeth – The Sick, The Dying… And The Dead!
Du nouveau côté trash metal avec ce projet signé Megadeth. Seizième album studio du groupe, voici The Sick, The Dying… And The Dead!. Six ans après Dystopia, ce disque est leur premier aboutissement avec le batteur Dirk Verbeuren. Un projet sensationnel qu’ils ont pu défendre lors des grands festivals européens cet été, dont le Hellfest.
Danger Mouse & Black Thought – Cheat Codes
Né d’une collaboration entre Danger Mouse et Black Thought, Cheat Codes réinvente les codes du hip-hop, voire de la musique. Avec des featurings de rêve comme A$AP Rocky, il nous promet du solide. Sans se limiter à un genre spécifique, le producteur garantit un projet au socle introspectif et intemporel.
Jacob Banks – Lies About The War
L’une des voix des plus convaincantes de ces dernières années, Jacob Banks, nous revient pour un Lies About The War qui s’annonce comme un grand moment de soul contemporaine si on voulait réduire ce chanteur caméléon à une seule famille musicale. Un album et des titres gigognes sur trame gospel. En un mot : la claque !
Jonathan Jeremiah – Horsepower for the Streets
Ne vous fiez pas à sa dégaine un peu hippie, la musique que propose le Britannique Jonathan Jeremiah, sur Horsepower for the Streets, est à chercher du côté des musiques de l’âme. Une soul magnifiquement encordée, délicieusement rétro qui évoque les regrettés Bill Withers, Terry Callier, Tony Joe White ou l’ovni folk-soul Jim Sullivan.
Son Little – Like Neptune
Aussi discret que talentueux, le Californien Son Little, collaborateur de l’ombre pour des légendes telles que Mavis Staples, trace son chemin, à son rythme et avec brio. Like Neptune, ce sont des ballades en terre de blues, soul, folk, pop dont l’apparente simplicité cache un songwriting délicat et des arrangements épatants.