Pour leur 28e aventure, Le Dernier Espadon, Blake et Mortimer doivent déjouer un complot de l’IRA contre l’Angleterre. Un tome dans la continuité de l’univers créé par Edgar P. Jacobs, réalisé par un trio de choc, Jean Van Hamme, Peter van Dongen et Teun Berserik.
Du nouveau dans la continuité
Ouvrir un nouveau volume de Blake et Mortimer, c’est comme une madeleine de Proust. Déjà 75 ans que le premier tome, Le Secret de l’Espadon, est paru, sous la direction d’Edgar P. Jacobs et toujours cette impression de pénétrer dans un cadre familier et rassurant. Si Jacobs a disparu en 1987, sa création, elle, demeure et continue sous les bons auspices de scénaristes et illustrateurs soucieux de préserver l’œuvre pour ne pas désarçonner les fans.
Cette nouvelle aventure, Le Dernier Espadon, est un vibrant hommage à la première mission du directeur du MI5 Francis Blake et de son ami le professeur en physique nucléaire Philip Mortimer. Ici, Mortimer doit se rendre au Pakistan pour modifier un code d’activation des Espadons qui y sont stockés (des armes révolutionnaires de son invention), tandis que Blake doit déjouer un futur complot opéré par l’IRA. Le duo n’est pas près de connaître le repos !
Un trio d’auteurs confirmés
En 1996, c’est Jean Van Hamme, l’auteur de Thorgal, XIII et Largo Winch, qui a repris la série Blake et Mortimer, pour la bande dessinée L’Affaire Francis Blake. Mais cela faisait plus de dix ans qu’il n’avait pas rempilé. C’est chose faite pour ce Dernier Espadon dans laquelle on retrouve aux illustrations le duo Peter van Dongen et Teun Berserik qui avaient déjà officié sur les deux tomes précédents, le diptyque La Vallée des Immortels.
C’est toutefois une toute nouvelle équipe que l’on retrouvera pour les deux prochains volumes en cours de production : Huit Heures à Berlin sera réalisé par Jean-Luc Fromental et José-Louis Bocquet au scénario et Antoine Aubin aux illustrations. Quant à Aventures en Cornouailles, il s’agira des retrouvailles d’Yves Sente et André Juillard. Blake et Mortimer n’ont pas fini de se renouveler tout en restant les mêmes.
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Paru le 19 novembre – 64 pages
