Dans les activités du « Faire soi-même », le potager d’intérieur a toujours occupé une place privilégiée. C’est simple, distrayant et utile. L’arrivée des appareils potagers a permis de relancer cette tendance et les confinements ont attiré l’attention de nouvelles mains vertes. Avec les premiers rayons de soleil, il n’est pas trop tard pour vous y mettre également ! Voici quelques conseils pour commencer et vous lancer.
Pourquoi faire un potager d’intérieur ?
Disons-le tout de suite le potager d’intérieur ne remplacera jamais un potager d’extérieur. Les petits contenants ne permettent pas d’être auto-suffisant en terme de nourriture, ni de multiplier les types de cultures. Contrairement à un potager d’extérieur, l’espace de pousse est drastiquement réduit. En intérieur, le potager sert principalement à s’approvisionner en herbes aromatiques pour la cuisine et à cueillir, çà et là, quelques tomates cerises par exemple. Si le potager d’intérieur ne permet pas de produire de grosses quantités, les raisons pour en faire un restent nombreuses :
- Consommer quelques aliments frais
- Supprimer les pesticides
- Faire de petites économies
- Végétaliser son intérieur
- Consommer des plantes originales
- S’occuper, trouver une activité relaxante
- S’initier au jardinage
- Comprendre le cycle de vie d’une plante
La clé du succès pour les débutants : le choix des cultures
En légume, la tomate cerise
Commencez petit, sélectionnez une ou deux cultures. Prenez des espèces faciles à entretenir qui ne nécessitent pas beaucoup d’attention : le radis, la tomate, la betterave, la laitue, les haricots, les épinards, la fraise, le piment… Parmi tous ces fruits et légumes, si vous êtes un grand débutant, la tomate cerise est une culture idéale pour débuter. Le choix d’une variété non hybride, c’est-à-dire en pollinisation libre, facilitera la croissance de vos plants. Deux solutions : se procurer les graines directement d’un fruit sain ou directement acheter les semences. Vous pourrez alors utiliser les graines chaque année sans jamais devoir à en racheter.
Tout savoir sur : Les variétés qui ont du goût et comment les cultiver
En herbe aromatique, la ciboulette
Elles sont de plus en plus populaires : les herbes aromatiques (basilic, persil, estragon, menthe, thym, coriandre, laurier… ) sont devenues un incontournable du potager d’intérieur. Pour commencer, on vous recommande de partir sur de la ciboulette. Contrairement à la tomate-cerise, il vaut mieux partir d’un bulbe déjà mature. Il est bon de le renouveler tous les cinq ans pour garder une tige vigoureuse et fraîche. Quant aux semences, oubliez-les. Les graines de ciboulettes mettent deux années avant de pouvoir produire les tiges !
Tout savoir sur : Les Herbes aromatiques
Les étapes d’installation de son potager d’intérieur
Choisir l’emplacement
Si vous bénéficiez d’une grande terrasse ou d’un balcon profitez-en ! Pour les autres rassurez-vous, il est possible de créer des cultures capables d’évoluer facilement en intérieur. Il vous faudra redoubler d’ingéniosité et faire preuve de bon sens, pour trouver l’emplacement optimale de vos plantations. Installez vos plantes potagères de façon à ce qu’elles puissent absorber la lumière du soleil. Sinon, optez pour des luminaires artificielles adaptés aux plantes d’intérieures. Sachez que la durée d’ensoleillement à préconiser est de sept heures par jour, d’affilées ou non.
La préparation du contenant
Concernant le choix du contenant, le pot est à privilégier. On peut en acheter dans des magasins spécialisés ou faire de la récupération en utilisant déjà ce que vous avez chez vous. Tant que celui-ci est imperméable, tout peut servir de pot : des récipients en plastique, des boîtes ou des caisses à imperméabiliser vous-même pour ne pas laisser l’eau s’écouler. Il existe également des jardinières ou des contenants en terre cuite.
Indication importante : tous les contenants doivent être percés au fond, pour laisser passer l’excédent d’eau de l’arrosage. Placées sous le pot, les coupelle récupéreront le surplus d’eau que la terre n’aura pas absorbé.
Après avoir choisi le contenant, il est conseillé de mettre en place une couche de drainage au fond du pot. Généralement, on utilise du gravier ou des billes d’argiles. Ces matériaux protègeront les racines de l’eau stagnante, très nocive pour les plantes, présent dans la coupelle. Il ne reste plus qu’à remplir le pot d’un terreau qu’il faudra renouveler au besoin.
Arroser fréquemment, plutôt que trop ou pas assez
Si jardiner dans un appartement est différent du jardinage en extérieur, les besoins des plantes demeurent identiques. Ramener un bout de jardin dans son salon est artificiel, vous vous substituez à mère nature. Il vous faudra donc veiller à l’alimentation en eau de la plante afin d’optimiser leur rythme de croissance. Nous vous conseillons un arrosage régulier, tous les deux jours par exemples pour des tomates-cerises. En votre absence, il existe des systèmes d’arrosage automatique au goutte-à-goutte. Lorsqu’il fait très chaud, l’arrosage se fait de préférence en soirée, afin d’éviter l’évaporation de l’eau.
N’hésitez pas à approfondir vos connaissances en jardinage d’intérieur avec ces ouvrages :
