Dans son nouveau roman, Billy Wilder et moi, le britannique Jonathan Coe nous invite à en savoir plus sur le réalisateur de Certains l’aiment chaud à travers une fiction drôle et émouvante. Les coulisses de l’Hollywood de la fin des années 1970, comme si on y était.
Jonathan Coe, un écrivain britannique populaire
Depuis la parution de son quatrième roman bardé de prix internationaux en 1994, Testament à l’anglaise, on ne parle que de lui. Jonathan Coe est devenu l’un des auteur·ice·s anglais·e·s les plus reconnu·e·s de sa génération. Une plume so british aussi mordante que touchante et qu’il égrène d’un livre à l’autre. Prix Médicis étranger en 1998 pour La Maison du sommeil, il remporte un succès international avec Bienvenue au club et sa suite Le Cercle fermé, critique cinglante de l’ère thatchérienne.
Surtout, Jonathan Coe nourrit des liens très étroits avec le cinéma. Il est membre du jury lors de la Mostra de Venise en 1999 et son roman La Vie très privée de Mr Sim sera adapté par Michel Leclerc en 2015, avec Jean-Pierre Bacri dans le rôle-titre.
Un roman sur la vie et le cinéma
Il n’est donc guère surprenant de le retrouver sur les plateaux de cinéma hollywoodiens pour Billy Wilder et moi, trois ans après la sortie du Cœur de l’Angleterre qui abordait le Brexit. Il s’intéresse de près à la dernière partie de la carrière du réalisateur Billy Wilder, en 1977, à travers le regard de Calista, une jeune grecque devenant son interprète le temps du tournage du film Fedora.
Un roman à la fois pour les amoureu·x·ses du cinéma tant Jonathan Coe s’amuse à distiller des anecdotes croustillantes sur les méthodes hollywoodiennes de cette époque, mais aussi pour les autres. Car il y est question du poids du passé et de celui du temps qui passe, de la transmission et des affres de la célébrité. Le tout, avec humour et nostalgie.
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Parution le 8 avril 2021 – 304 pages
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