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Tout peut s’oublier : Olivier Adam questionne la fragilité des liens familiaux

15 février 2021
Par Le Cercle Littéraire
Tout peut s'oublier : Olivier Adam questionne la fragilité des liens familiaux

LE CERCLE LITTÉRAIRE – Le coup de cœur de Marie Pierre T. (Issy les Moulineaux). Olivier Adam est un romancier français : il traite, à travers ses œuvres, de la famille, du secret, de l’absence. Son dernier roman, Tout peut s’oublier, ne déroge pas à la règle : on y suit un père à la recherche de son enfant au Japon.

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Tout peut s’oublier

Le coup de cœur de Marie Pierre T. (Issy les Moulineaux)

Olivier Adam est un romancier français : il traite, à travers ses œuvres, de la famille, du secret, de l’absence. Son dernier roman, Tout peut s’oublier, ne déroge pas à la règle : on y suit un père à la recherche de son enfant au Japon.

Tout-peut-s-oublierTout peut s’oublier (ou presque)

C’est comme pour prouver le contraire qu’Olivier Adam a choisi le titre de ce roman bouleversant : Tout peut s’oublier. Car s’il est vrai et parfois préférable d’oublier certaines choses, il est évidemment impossible pour Nathan, ce père aimant, exploitant d’un cinéma en Bretagne, d’oublier son fils Léo que son ex-femme Jun lui a enlevé pour retourner vivre dans son pays natal, le Japon. C’était pour oublier Claire que huit ans auparavant il était retourné au Japon, après leur rupture, parcourir les lieux sublimes où ils s’étaient aimés. Et c’était à l’occasion de ce séjour que la jolie Jun, céramiste enjouée, l’avait séduit par sa beauté et son talent. Malgré leur divorce, c’est le choc lorsque Nathan découvre que Jun et Léo ont déserté l’appartement qu’ils occupaient ; la panique lorsqu’il comprend qu’ils sont rentrés au Japon ; l’horreur lorsqu’il se confronte aux autorités locales. Epaulé par Lise, également confrontée à l’éloignement de son fils, Nathan tentera désespérément de retrouver son enfant.

L’amour filial

Dans ce drame familial déchirant, Olivier Adam aborde, comme dans Des vents contraires, la question de la parentalité et des liens fragiles qui unissent un père et son fils. L’auteur décrit l’amour paternel dans toute sa force et son impuissance.

Confrontant la beauté des paysages bretons et kyotoïtes, il se heurte à la cruauté du système légal japonais qui réfute tout droit sur l’enfant à un père.

Parution le 6 janvier 2021 – 272 pages

Tout peut s’oublier, Olivier Adam (Flammarion) sur Fnac.com


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