Dès L’élégance du hérisson, Muriel Barbery ne cachait pas son amour pour le Japon. Dans son nouveau roman, Une rose seule, elle nous emmène à Kyōto, pour un voyage poétique et familial qui donne des envies d’ailleurs !
Le Japon, un voyage intérieur
L’histoire du nouveau roman de Muriel Barbery, Une rose seule, débute selon un schéma classique : un notaire appelle une jeune femme pour lui annoncer la mort de son père qu’elle n’a jamais connu. Une lettre du disparu attend donc Rose dans un endroit inédit pour elle : le Japon. Et plus précisément à Kyōto, ville dans laquelle s’était établi ce mystérieux géniteur.
En suivant les instructions laissées par son père, l’héroïne va peu à peu se familiariser avec la culture japonaise et cette ville très connue des touristes, où nature et tradition cohabitent. Sur les pas de cette famille si éloignée, Rose trace son propre cheminement, en se découvrant elle-même.
Muriel Barbery, l’élégance
On peut globalement découper l’œuvre de Muriel Barbery en deux segments.
D’un côté, des romans qu’elle place sur le sceau du réalisme, avec bien sûr une touche de fantaisie, comme L’élégance du hérisson ou Une rose seule, et ceux qui appartiennent plutôt au domaine du merveilleux, comme La vie des elfes ou Un étrange pays.
La professeure de philosophie devenue auteure de best-seller y déploie un sens de la poésie et du quotidien qui la rend si attachante aux yeux de nombreux lecteurs. Une rose seule apparaît donc comme un récit dans la continuité de ses romans précédents, même si l’exotisme nippon et la présence de Kyōto comme quasi-personnage en font l’originalité.
À lire pour voyager sans avoir à bouger de son salon !
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Parution le 19 août 2020 – 158 pages
