LE CERCLE LITTÉRAIRE – Le coup de cœur de Sylvie B. (La Varenne St Hilaire). Gunnar Gunnarsson (1889 – 1975) est un des grands romanciers scandinaves. Islandais, il fait ses études au Danemark et s’y fixe quelques années avant de retourner en Islande. Ses sagas comme ses nouvelles sont extrêmement populaires au Danemark et en Allemagne. Il a été peu traduit en français.
Le berger de l’Avent
Le coup de cœur de Sylvie B. (La Varenne St Hilaire)
Gunnar Gunnarsson (1889 – 1975) est un des grands romanciers scandinaves. Islandais, il fait ses études au Danemark et s’y fixe quelques années avant de retourner en Islande. Ses sagas comme ses nouvelles sont extrêmement populaires au Danemark et en Allemagne. Il a été peu traduit en français.
Le berger des terres sauvages
Benedikt le héros de ce court roman, est un homme simple, il est pieux et travailleur. C’est un pauvre fermier islandais de 54 ans. Il vit seul, il est apprécié de sa communauté. Chaque année, avant Noël, il a l’habitude de partir en montagne chercher les brebis égarées qui ne sont pas redescendues lors de la transhumance d’automne. Ces bêtes ne lui appartiennent pas, mais il lui parait naturel de ne pas abandonner ces moutons à leur triste sort. Deux compagnons l’accompagnent dans son périple, son chien Léo et son bélier Roc. Ce drôle de trio est connu aux alentours et quelques voisins vont profiter de la gentillesse du berger pour lui demander de l’aide et profiter de son expérience pour sauver leurs moutons ou chevaux.
La lutte contre les éléments
Benedikt ne refuse jamais son assistance, mais il est retardé dans son propre périple et ses provisions ne sont pas extensibles. Alors, quand la tempête arrive, ils vont se retrouver fort démunis devant les éléments déchainés. Gunnar Gunnarsson décrit magnifiquement les terres hostiles de l’extrême nord de l’Europe. Nous sommes dans le froid, la neige, le blizzard. L’homme et ses compagnons à quatre pattes luttent sans jamais se laisser abattre. En cette période de Noël, l’homme peut déplacer les montagnes.
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Parution le 14 novembre 2019 – 96 pages
Traduit de l’islandais par Gérard Lemarquis et María S. Gunnarsdóttir