
LE CERCLE LITTÉRAIRE – Le coup de cœur de Nadine D. (Bandol). « Tiens il se la joue Camus… » me suis-je dit en découvrant les premières lignes, un peu agacée. Mais finalement, est-ce que nous ne nous sommes pas tous déjà dit, ou est-ce que nous ne nous dirons pas tous un jour « Maman est morte ce matin… » ?
Journal d’un amour perdu
Le coup de cœur de Nadine D. (Bandol)
« Tiens il se la joue Camus… » Me suis-je dit en découvrant les premières lignes, un peu agacée. Mais finalement, est-ce que nous ne nous sommes pas tous déjà dit, ou est-ce que nous ne nous dirons pas tous un jour « Maman est morte ce matin… » ?
Entre père et mère
La perte de sa mère tant aimée avec laquelle il partageait tant de liens si forts, si uniques, plonge Éric-Emmanuel Schmitt dans un chagrin dont il a du mal à se remettre.
Ce lien si particulier avec sa mère lui a donné le sentiment qu’il n’avait pas aimé son père, mort quelques années auparavant et que, de ce fait, son père n’était peut-être pas celui qu’il croyait être…
La recherche d’une vérité
Ce journal d’un amour perdu devient petit à petit un roman, celui de la recherche d’une vérité qu’il traque en se replongeant dans ses souvenirs d’enfance. En pleurant sa mère, Éric-Emmanuel Schmitt part à la recherche de lui-même et finira par se trouver, ce qui constitue pour lui une consolation à sa douleur.
C’est évidemment une expérience très personnelle, car chacun de nous est unique lorsqu’il est confronté au chagrin de l’absence…
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Parution le 4 septembre 2019 – 256 pages