La Joconde ne sourit plus, un homme mort « à ses pieds », la belle Ferronnière prend un couple en otage. Il se passe des choses étranges au musée du Louvre… Pour son premier roman, Philippe Nicolas flirte avec l’actualité culturelle, le thriller et le fantastique. Rendez-vous au Louvre, à vos risques et périls…
Le Louvre de tous les possibles
On le sait au moins depuis Belphégor, mais ce n’est ni Adèle Blanc-Sec, ni Robert Langdon, héros du Da Vinci code qui le contrediront, le Louvre est le lieu de tous les possibles, y compris du surnaturel. Et c’est justement au Louvre, à l’heure où l’on y célèbre le grand Leonardo et ses œuvres, que Philippe Nicolas a choisi de situer son premier roman, un thriller fantastique.
De l’âme à la vie
Et si les tableaux, en plus d’avoir une âme, avaient aussi une vie ? C’est en tout cas la thèse de Pierre Longueville, président du Louvre et savant fou à ses heures. Chargé d’enquêter sur les tristes et mystérieux événements qui eurent lieu au musée, le commandant Bruno Gorcese se demande quel rôle joue Pierre Longueville dans tout cela.
Un thriller documenté
Si le surnaturel intervient dans l’histoire, Philippe Nicolas, qui gravite dans le monde de la culture et les instances du pouvoir depuis de nombreuses années, apporte un côté documenté et « vécu » aux nombreuses anecdotes dont son récit est truffé. Les amateurs de suspense seront séduits par une intrigue bien menée, et les amoureux de l’art, par la réflexion sur l’influence des œuvres sur nos sensibilités humaines. De quoi vous donner envie d’aller (ou de retourner) au Louvre.
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Paru le 29 août 2019 – 376 pages
