On en entend souvent parler dans les articles de jeux vidéo, sans toujours bien comprendre de quoi il s’agit. Pourtant, le framerate est un des rouages essentiels de l’expérience vidéoludique : il participe à la fluidité et au confort de jeu. Mais qu’est-ce que c’est le framerate, exactement ?
Quelle définition donne-t-on au framerate ?
Le terme technique « framerate » peut égarer les moins expérimentés. Mais dès lors que l’on traduit ce mot, en apparence obscur, par « images par seconde », n’importe qui peut a priori saisir son sens. Eh oui, le frame rate n’est rien d’autre que le nombre d’images que votre jeu diffuse à chaque seconde. Comme au cinéma, le jeu vidéo est composé d’animations qui se déclinent en un nombre d’images précises qui permettent de procurer une certaine fluidité aux mouvements. Lorsqu’on parle du nombre d’images par seconde dans un jeu, on emploie aussi l’abréviation « FPS » pour dire « Framerate Per Second ».
Quelles sont les caractéristiques des jeux en 60 FPS ?
Dans le jeu vidéo, particulièrement sur les supports consoles comme la PlayStation 4 et la Xbox One, deux grandes écoles s’affrontent : celle des 60 FPS (pour 60 images par seconde) et celle des 30 FPS (pour 30 images par seconde). La première privilégie davantage la fluidité et le confort des mouvements, au détriment parfois des graphismes, généralement revus légèrement à la baisse pour assurer la constance de l’image et ainsi éviter le tearing ou des chutes de framerate trop importantes. C’est pour cette raison qu’une grande partie des jeux de tir privilégient le 60 FPS, pour améliorer la sensation de vitesse et favoriser un gameplay fluide et agréable à la vue.
Mais ce ne sont pas les seuls titres à offrir la possibilité de jouer en 60 FPS. D’autres genres choisissent de privilégier les 60 images par seconde, comme Devil May Cry 5 ou encore Resident Evil 2 Remake. Ces titres optent en effet pour l’immersion par une gameplay plus dynamique grâce, notamment, à une plus grande fluidité à l’image.
Et pour les jeux en 30 FPS ?
Certains titres préfèrent quant à eux privilégier un framerate de 30 images par seconde. Souvent pour une raison simple : la stabilité. Ces jeux sont souvent plus gourmands et profitent de graphismes allant de pair avec un univers plus grand, plus dynamique, plus dense et plus détaillé. Difficile dans ces conditions de fournir un jeu en 60 images par seconde tout en garantissant une stabilité de l’image et une technique performante. Les cas de Horizon: Zero Dawn ou encore de Marvel’s Spider Man, par exemple, auraient sans doute rencontré des difficultés et auraient été contraints d’opérer un downgrade graphique pour assurer du 60 FPS.
Quelques cas particuliers existent cependant, avec les consoles comme la PS4 Pro ou encore la Xbox One X. Grâce à des performances plus puissantes que les supports classiques, certains jeux comme God of War peuvent proposer du 45 FPS au lieu de 30 FPS sur PS4 classique.
Que perçoit l’œil humain dans tout ça ?
Difficile de définir réellement jusqu’à combien d’images par seconde peut percevoir l’œil humain. Plusieurs facteurs entrent en compte : la persistance rétinienne, l’effet de flou, ou encore le temps de traitement de l’image par le cerveau. En soi, l’œil normal peut percevoir l’équivalent de 2000 images par seconde : les jeux vidéo ont donc encore beaucoup à faire pour retranscrire fidèlement la réalité telle qu’on la voit avec notre rétine… !