Critique

Agnès Martin-Lugand : la petite musique devenue un tube

19 avril 2017
Par Melanie C.
Agnès Martin-Lugand : la petite musique devenue un tube

En quatre années seulement, Agnès Martin-Lugand est passée du statut d’écrivaine auto-éditée à romancière à succès. Son cinquième livre, J’ai toujours cette musique dans la tête, nous plonge dans la vie d’un couple de quadragénaires en pleine remise en question qui cherche à s’élever socialement. Une sortie qui fleure bon le best-seller.

Lady Million

les gens heureux lisent et boivent du caféLivre

Pour ceux et celles qui ne la connaîtraient pas encore, la vie d’Agnès Martin-Lugand s’approche d’un conte de fée des temps modernes. Psychologue de formation, la Bretonne publie en 2012 son premier roman en auto-édition : Les gens heureux lisent et boivent du café. Anonymes et blogueurs tombent sous le charme de sa plume légère et entraînante à tel point que les éditions Michel Lafon lui proposent un contrat d’auteur. La success-story est en marche et les publications s’enchaînent à l’instar de Désolée, je suis attendue. À ce jour, Agnès-Martin Lugand a vendu près d’un million d’exemplaires en quatre ans.

j'ai toujours cette musique en tête

La musique dans la peau

Dans son dernier roman, J’ai toujours cette musique dans la tête, l’auteure poursuit sa réflexion (entamée dans Désolée, je suis attendue) autour de l’ambition professionnelle. Yanis, un père de famille de trois enfants, vit une belle et longue histoire d’amour avec sa femme, Véra. Avec le frère de cette dernière, il travaille dans un cabinet d’architecte qui navigue sans faire de vagues. La rencontre avec un certain Tristan change la donne et le pousse à s’émanciper malgré un manque criant de confiance en lui. Peut-on tout changer après 40 ans tout en conservant une stabilité familiale ? C’est la difficile équation que devra résoudre Yanis qui aimerait devenir le chef d’orchestre de sa propre vie.

Tout au long du roman, Agnès Martin-Lugand joue l’alternance en se glissant successivement dans la peau de Véra et de Yanis. Une vision féminine qui permet d’observer de près les tergiversations de son mari ; un point de vue masculin pour mieux appréhender ses difficultés. Et la romancière de réussir à nous emporter dans une belle valse musicale.

Parution le 16 mars 2017 – 432 pages

J’ai toujours cette musique dans la tête, Agnès Martin-Lugand (Michel Lafon) sur Fnac.com

Article rédigé par
Melanie C.
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