Si pour vous le vélo n’est qu’un mode de transport, passez votre chemin ! Il s’agit ici de choisir son équipement pour une pratique sportive du vélo, à la manière des concurrents de la Grande Boucle. Une pratique agréable passe irrémédiablement par l’utilisation de vêtements cyclistes adaptés pour maximiser à la fois le confort et la performance.
Protéger le fessier avec le cuissard
Si vous devez n’avoir qu’un seul élément de l’équipement du cycliste, c’est celui-ci ! Le cuissard est conçu pour assurer le rembourrage parfait au niveau du fessier et vous rendre la selle confortable. À porter sans aucun sous-vêtement, il permet de répartir le poids du corps équitablement sur la selle et éviter tout point de compression.
Pourquoi sans sous-vêtement ? Parce que les coutures entraîneraient alors frottements et points de compression. Pour les cyclistes occasionnels, les bretelles sont facultatives, même s’il est conseillé aux cyclistes amateurs, voire passionnés, d’opter pour un cuissard complet avec bretelles. Ces dernières permettent également un parfait maintien du vêtement qui n’a pas d’élastique à la taille.
Maillot et coupe-vent : des couches superposées pour le buste
Laissez de côté le t-shirt en coton et équipez-vous d’un maillot cycliste avant d’enfourcher votre vélo. Près du corps, il est fabriqué dans un tissu technique et léger qui assure une bonne ventilation. Privilégiez le complet composé de trois poches en bas du dos et de zones d’aération. Selon les températures, il est conseillé de porter sous ce maillot un premier maillot de corps à mailles qui permet d’évacuer la transpiration et de maintenir le corps au sec et au chaud. Enfin, misez sur un coupe-vent en cas d’intempéries. Composé lui aussi d’un tissu technique, voire de Gore-Tex, il complète parfaitement votre tenue.
Un casque pour garder la tête froide
Hors course, le port du casque n’est pas obligatoire mais il est toutefois fortement conseillé. De même qu’il est recommandé de choisir un casque homologué CEE pour plus de fiabilité. Celui-ci vous protègera en cas de chute. Selon les saisons, il existe des sous-casques en néoprène pour s’isoler du froid. L’été, il est possible de porter une casquette adaptée sous le casque. Toujours pour la tête, n’oubliez pas de porter des lunettes. Optez pour des solaires si le temps s’y prête, sinon orientez-vous sur des verres incolores pour les autres situations. En effet, entre le vent, les insectes ou la pluie, vos yeux méritent eux aussi une protection.
Prévoir des manchettes ou jambières
En ce qui concerne la longueur de la tenue (pour le bas comme pour le haut), il est convenu que le court est indispensable au-dessus de 20°C, le long sous les 10°C, et chacun choisit selon sa sensibilité pour le delta. C’est là qu’interviennent les manchettes et jambières amovibles. Faciles à mettre et à enlever, elles logeront parfaitement dans une des poches du maillot et pourront s’ajuster à loisir en fonction de la température ressentie. Vous protégez ainsi vos muscles d’un éventuel coup de froid.
Mains et pieds, les extrémités à l’abri
Le port de gants est avant tout une histoire de confort. Couvrir ses mains facilite la prise du guidon, évite les échauffements selon les cahots du terrain pratiqué et protège lors d’une chute. En hiver, les gants ont aussi vocation à isoler du froid tandis qu’en été, les mitaines sont plus adaptées et absorbent la sueur et garantit la bonne tenue du guidon.
En ce qui concerne les chaussures, il faut bien sûr les choisir en fonction de la liaison avec les pédales. Sauf à avoir des cale-pieds, ce qui laisse libre champ au choix des chaussures, il est indispensable de choisir un équipement qui s’adapte aux pédales automatiques et qui va s’enclencher ou se déclencher avec facilité. Le choix des semelles dépend de votre pratique et de votre confort. Débuter par des souples puis orientez-vous vers des semelles plus rigides après plus de pratique. Socquettes ou chaussettes complèteront la tenue à votre guise.
