Parmi de nombreuses innovations, Android Marshmallow a notamment apporté la possibilité de déplacer une application sur une carte mémoire. Mais pas n’importe laquelle, comme on va le voir. Pour vous simplifier le choix, la SD association lance un nouveau standard de carte. On vous en parle.
Qui n’a pas connu la désagréable saturation de l’espace de stockage interne de son smartphone ou, dans une moindre mesure, de sa tablette tactile sous Android ? Qui n’a jamais été contraint de désinstaller une ou plusieurs applications pour « faire de la place » et libérer de l’espace ? Depuis Android Marshmallow, et ce sera bien entendu aussi le cas avec Android Nougat, il est possible de déplacer les données d’une application de la mémoire interne de votre smartphone /tablette vers la carte mémoire installée. L’avantage est que l’espace de stockage d’une carte mémoire est souvent supérieur, les lecteurs intégrés proposant souvent aujourd’hui la gestion de carte jusqu’à 64, 128 voire 256 Go. Attention, même si vous êtes sous Marshmallow, cette possibilité peut ne pas être disponible en fonction de la marque de votre smartphone ou tablette.
Les plus bidouilleurs d’entre vous ne manqueront pas de rétorquer que déplacer les données d’une application vers la carte mémoire était déjà possible. Certes, mais d’une part il fallait s’y connaitre, et d’autre part certaines applications ne fonctionnaient plus avec ce transfert. Avec Marshmallow ou Nougat, aucun problème, les applications fonctionnent parfaitement. Mais il y a tout de même des contraintes. Le système d’exploitation n’accepte pas toutes les cartes. Une carte pas assez rapide au niveau des transferts de données ou ne supportant pas un nombre d’entrées/sorties en écriture comme en lecture ne sera tout simplement pas gérée.
Tous les utilisateurs ne maitrisant pas forcement le langage technique des caractéristiques des cartes mémoire, ou ne souhaitant pas s’y plonger, la SD Association a eu la très bonne idée de créer un standard. Le logo A1, puisque c’est le nom qui a été retenu, garantira, dès lors qu’il est apposé sur une carte, qu’elle est compatible avec cette fameuse fonction. Plus besoin de plonger dans les fiches techniques pour s’en assurer. Pour les plus technophiles, ces cartes proposent au minimum une vitesse séquentielle de 10 Mo/seconde et la gestion d’au moins 1500 OIPS (entrées /sorties par seconde) en lecture et 500 OIPS en écriture.