A mesure que la résolution des écrans évolue, c’est tout un écosystème qui doit s’adapter pour proposer une qualité d’image à la hauteur ! C’est ainsi que la norme de codage H.265/HEVC accompagne l’émergence des téléviseurs 4K. Explications.
4K : le Full HD x4 !
Après les modèles HD et Full HD, les téléviseurs 4K sont les nouveaux rois de la TV haut de gamme. On les appelle aussi Ultra HD, mais 4K a un sens bien précis : elle renvoie à une résolution d’image numérique d’environ 8 millions de pixels, soit 4 fois plus qu’en Full HD. Cela signifie que l’image est plus riche en détails, en luminosité et en netteté. Idéal pour les grands téléviseurs, qui offrent ainsi une expérience immersive… A condition que le format d’encodage numérique suive.
Aller plus loin que la norme H.264/AVC
Les téléviseurs sont équipés d’un codec afin de lire un format vidéo. L’image en Haute Définition repose sur une résolution d’écran de 720p (définition de 1280 x 720 pixels), le Full HD sur 1080p (1920 x 1080 px) et la 4K s’appuie sur une définition de 3840 × 2160 px. HD et Full HD reposaient ainsi sur la norme de codage vidéo H.264/AVC, que l’on retrouve notamment dans les disques Blu-ray. Le passage à la télévision HD en Avril 2016 ? C’était la norme H.264/AVC, aussi appelée MPEG-4 AVC. Si elle incarne la Haute Définition, elle est devenue trop limitée à l’heure de la Ultra HD.
H.265/HEVC : moins de données, plus de qualité
Place donc à la norme H.265/HEVC, capable de supporter jusqu’à une définition 8K (8 192 x 4 320 px), grâce à un processeur plus puissant et des algorithmes complexes. La norme H.265/HEVC permet une compression des données plus efficace, avec des gains de compression deux fois supérieurs à sa prédécesseur. Concrètement, l’HEVC (High Efficiency Video Coding) est moins gourmand en données : il peut afficher une image de même qualité à partir d’un fichier deux fois plus petit ! Cela doit permettre de désengorger les réseaux IP, afin de faciliter la diffusion de programmes en Ultra HD.