Pour son nouveau roman, L’Espionne, Paulo Coelho a choisi de jeter son dévolu et sa plume sur la fascinante destinée de Mata Hari, l’une des figures les plus fantasques et intrigantes de l’histoire du XXe siècle.
Il y a 100 ans…
5h, Paris s’éveille… Mata Hari se meurt… À l’aube du 15 octobre 1917, Margaretha Geertruida Zelle, de son vrai nom, est conduite au pilori, depuis sa prison parisienne de Saint-Lazare jusqu’à la cour de la forteresse de Vincennes. Elle y sera exécutée pour haute trahison et espionnage à la solde des Allemands.
Une coupable innocente
Au cours d’un procès bâclé mené tambour battant entre déductions, extrapolations et suppositions, aucune preuve tangible de la culpabilité de Mata Hari n’a jamais pu être apportée. Alors pourquoi cette condamnation ? Quels non-dits dissimulait-t-elle ? Quelles étaient les réelles motivations de ses délateurs ? C’est à ces questions que Paulo Coelho s’attache à répondre dans son livre, au gré de deux longues confidences épistolaires fictives. La première de Mata Hari à son avocat, Édouard Clunet ; la seconde, de l’avocat à « l’espionne ».
Un roman écrit à la première personne dans lequel l’auteur de L’Alchimiste et d’Adultère nous invite à plonger dans les remous exaltés de la Belle Époque, tout en dessinant le portrait d’une héroïne dont le seul crime a sans doute été d’avoir vu le jour un peu trop tôt, au sein d’un monde « mâle » ne sachant trop quoi faire d’une femme aussi libre.
—
Parution le 16 novembre 2016 – 843 pages
Traduit du portugais (Brésil)