Les moyens ont la famille Oukilé. Les grands ont Charlie. Il y en a d’autres, c’est sûr, mais pour les petits, c’est plus compliqué de trouver des titres sympas. Et pour des « cherche et trouve », c’est dommage ! Heureusement, Olivier Tallec nous a entendu. Un format rigolo, des personnages avec des têtes marrantes, et des questions d’observation… Voici le parfait mélange de Quiquoiqui et de Quiquoioù !
Illustration Olivier Tallec© 2015 Actes Sud Junior
Olivier Tallec est fort. Depuis toujours, ses dessins sont fins, drôles. Grand Loup et Petit Loup ? C’est lui. Rita et Machin ? C’est encore lui. J’en oublie, mais ses albums sont géniaux. Beaux, touchants, incroyables. Alors quand Quiquoiqui est arrivé, un matin, je me suis assise, et je l’ai ouvert, assez cérémonieusement. La couverture est épaisse, c’est un long format à l’italienne, et on se perd déjà dans les détails à imaginer, à rêver. Allez, j’ouvre.
A chaque double-page, des personnages qui font des choses, et une question. « Qui n’ose pas danser ? ». Votre petit va regarder tous ces drôles de gens, et devra faire son choix. Pas facile, parfois. Et puis d’autres fois c’est facile mais c’est surtout très drôle. Qui a oublié son maillot de bain ? Qui n’a pas eu le temps d’aller aux toilettes ? On est tellement captivé qu’on en oublierait nous aussi d’y aller, d’ailleurs…
Dans Quiquoioù c’est parfois un peu plus difficile. Il faut continuer à ouvrir l’oeil, et à guetter les petits détails.
Illustration Olivier Tallec© 2015 Actes Sud Junior
Mais c’est toujours aussi subtil. Il a 2 ans et demi, et voilà qu’on lui laisse les clés de l’enquête. A scruter les coupables, il va finir par trouver la solution, et par en être fier !
j’espère qu’il y en aura d’autres, parce qu’ici, maintenant qu’on est échauffé, on est imbattable au Quiquoiqui et au Quiquoioù ! A quand le « Quiquoioùpourquoicommentquandetavecqui » ?