Critique

Bohemian Galion : les pirates à l’assaut du catalogue Jungle

13 mai 2014
Par Corto
Bohemian Galion : les pirates à l’assaut du catalogue Jungle
©DR

Voici un délicieux cocktail d’aventure, d’humour et de mystère, qui pourrait bien hisser cette nouvelle série au rang des titres phares du catalogue Jungle (aux côtés des Simpson, des Vie de merde,…). Même si, comme nous allons le voir plus loin, le scénario de départ manque quelque peu d’originalité.

Cette nouvelle série d’inspiration manga (comme en atteste le traitement graphique qui lui est réservé : cheveux roses, personnages féminins disproportionnés, expressions exagérées) semble fortement inspiré – l’effet pirates –  par le shônen phénomène : One Piece d’Eiichiro Oda. En effet dès la couverture des similitudes évidentes apparaissent entre les deux séries.

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                               Bohemian Galion tome 1 : Coeur de pirate © L’Hermenier/ Labourot/ Lerolle – Jungle

Je me contenterai, pour l’heure, d’en relever deux : ainsi Issak Red le capitaine pirate en premier plan sur la couverture porte son manteau à la mode de One Piece. Par ailleurs le symbole figurant sur la voile du navire situé en arrière-plan n’est pas sans rappeler l’étendard d’un certain Trafalgar Law. Mais les ressemblances entre les deux titres ne s’arrêtent point là. En effet le socle scénaristique lui-même comporte de troublantes ressemblances. Le pirate légendaire John Balthazar Black vient de trépasser (Comme Gold D. Roger dans One Piece). Issak Red, un jeune capitaine pirate, rêve d’hériter du Bohémian Galion, le navire du défunt, afin de régner en maître sur les mers (ce qui n’est pas sans rappeler le jeune Luffy qui souhaite trouver le one piece afin de devenir le roi des pirates). Toutefois la tâche sera ardue car la veuve émet une condition : pour qu’Issak Red puisse prendre possession du fameux navire, il lui faudra au préalable transformer le fils du défunt en un pirate sanguinaire… Mais la partie semble bien mal engagée !

Malgré un scénario qui manque quelque peu d’originalité et un découpage parfois surchargé, voire même à certains moments un peu brouillon, qui nuisent à la fluidité du récit, la lecture de cet album rythmé et drôle reste très agréable. Alors attendons de voir ce que nous réservera  le tome 2 de cette nouvelle série, puisque sans vouloir spoiler la fin du premier album nous laisse quelque peu dans l’expectative…

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Corto
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