Après avoir publié un premier livre tiré de son dernier film, Once upon a time… in Hollywood, Quentin Tarantino s’apprête à faire paraître un ouvrage entièrement consacré à ses réflexions sur le cinéma américain des seventies – en attendant, peut-être, son dixième et ultime long-métrage ?
Quentin Tarantino (« QT » pour les intimes) est l’un des cinéastes les plus révérés des trois dernières décennies. De Pulp Fiction à Jackie Brown en passant par Kill Bill, Django Unchained ou plus récemment Once Upon a time in…Hollywood, le réalisateur de 59 ans a toujours exprimé son souhait de mettre un point final à sa filmographie après dix longs-métrages – si les deux volumes de Kill Bill ne comptent que pour un seul film, alors il ne lui en reste plus qu’un seul à tourner – pour se consacrer à d’autres activités en lien avec le septième art (livres, critiques, théâtre, etc.).
Après avoir publié l’été dernier une version romancée – une « novélisation » centrée autour du personnage de Cliff Booth, incarné dans le film par Brad Pitt, qui reçut l’Oscar du meilleur second rôle – de son dernier film, l’actuel propriétaire du New Beverly Cinema (Los Angeles) fera paraître à l’automne prochain Cinema Speculation, premier ouvrage de non-fiction dans lequel le réalisateur de Reservoir Dogs rassemblera une série de réflexions – critiques, analyses, anecdotes, etc. – sur le cinéma américain des années 1970.
Cinema Speculation, qui n’a pour l’instant pas de traduction française (Il était une fois à Hollywood avait été publié chez Fayard en août dernier), sortira le 25 octobre prochain chez HarperCollins. L’ouvrage de 400 pages, à la croisée de la critique, de la réflexion théorique, du reportage et du journal intime, offrira une plongée dans la cinéphilie de Quentin Tarantino, plus particulièrement auprès de certains films clés du cinéma américain des années 1970 – en plein coeur du Nouvel Hollywood – que le réalisateur a découverts dans sa jeunesse et qui l’ont certainement inspiré pour ses propres longs-métrages.
Quentin Tarantino y parlera sans doute, entre autres, de Guet-apens (The Getaway, 1972) de Sam Peckinpah, puisque l’on peut apercevoir ce dernier sur la couverture du livre aux côtés de l’acteur Steve McQueen – une des nombreuses figures de cet âge d’or du cinéma américain qui a influencé l’imaginaire cinéphile de Tarantino et qui apparaît d’ailleurs dans Once upon a time… in Hollywood sous les traits de l’acteur Damian Lewis.
À lire aussi
