La balance connectée Body Cardio de Nokia perdra sa capacité à calculer la vitesse d’onde de pouls de son utilisateur. Une mise à jour obligatoire viendra prochainement s’en assurer.
Un peu moins de deux ans après le rachat de Withings, et d’un an après le rebranding des produits de la start-up française à ses couleurs, Nokia fait les frais de son exposition internationale. La firme finlandaise, qui commercialise des produits liés à la santé (thermomètre Thermo ou tensiomètre connecté BPM+), est également présente dans le domaine du bien-être avec des pèse-personne. Le plus perfectionné d’entre eux, la Body Cardio, calculait jusqu’alors la vitesse d’onde de pouls, ce qui ne sera bientôt plus d’actualité.
Nokia explique aujourd’hui avoir récemment « découvert que la mesure de la vitesse d’onde de pouls peut être soumise à un autre type d’approbation réglementaire », c’est-à-dire que les autorités sanitaires – et notamment la FDA américaine – devrait certifier la validité des données fournies à l’utilisateur. Cette mesure de la rigidité artérielle, qui témoigne de la santé cardiovasculaire de l’utilisateur, semble poser véritablement problème à Nokia, puisque sa décision est pour le moins radicale : il poussera une mise à jour désactivant tout bonnement la mesure sur ses produits. Impossible de s’en affranchir, puisque pour bénéficier des fonctions connectées de la balance, il faut être connecté au réseau WiFi domestique… réseau qui permet à Nokia de mettre à jour ses appareils. Pour s’éviter l’opération sur les produits neufs, Nokia ne propose plus ses Body Cardio à la vente, on l’imagine temporairement. Et d’ajouter que « aucune décision n’a été prise sur le sujet, et aucune date n’a été fixée » pour le retour de la fonctionnalité sur le pèse-personne.
Désormais plus proche d’une Body+, à l’exception de la mesure du rythme cardiaque, la Body Cardio était facturée 80 euros de plus. Afin d’éviter les mécontentements, Nokia propose un bon d’achat à hauteur de 30 euros à ses clients qui en feront la réclamation, et met en place une « politique de remboursement spéciale » dont les conditions d’accès sont disponibles à cette adresse.