
L’acteur est à l’affiche d’un nouveau film au cinéma ce 4 juin 2025 dans lequel il incarne le père de la psychanalyse.
Malgré ses 87 ans, l’acteur emblématique Anthony Hopkins ne ralentit pas. Quelques semaines après le thriller psychologique Piégé, il est de retour dans les salles obscures ce 4 juin 2025 avec Freud, la dernière confession, un drame intense dans lequel il interprète le célèbre père de la psychanalyse.
Dans ce film réalisé par Matt Brown, un Sigmund Freud âgé et aigri vit dans la campagne londonienne avec sa fille, juste avant la Seconde Guerre mondiale. Lorsque le romancier C.S. Lewis (l’auteur de la saga Narnia) cherche à le rencontrer, Freud s’adonne à une dernière confrontation de l’esprit, alors que les idées et les débats fusent entre eux sur fond de religion — l’athéisme face au christianisme — et de croyance.
Freud, la dernière confession n’est néanmoins pas un biopic, puisque même si le film met en scène deux figures historiques réelles, la rencontre entre eux n’a jamais eu lieu.
À 87 ans, Anthony Hopkins fait donc face à Matthew Goode dans la peau de C.S. Lewis, plus de 30 ans après avoir incarné lui aussi l’auteur de Narnia dans le film Shadowlands (1994).
Que disent les premiers avis ?
Les premières critiques presse parlent déjà du film et la majorité des avis demeurent plutôt mitigés. La raison ? Les bonnes idées du postulat finalement perdues au sein d’un film trop classique ou attendu. Le Figaro vante ainsi « un huis clos aussi ardent que passionnant » entre Sigmund Freud et C.S. Lewis. Pour Le Parisien à l’inverse, le film est assez « empesé », mais « heureusement qu’Anthony Hopkins joue Freud » bien que le papier précise que « ce type de performance » l’acteur « l’accomplit les yeux fermés ».
France Info parle également d’un film « bavard » et « si l’idée de cette confrontation est intellectuellement séduisante, la prestation d’Anthony Hopkins, impeccable, ne suffit pas à animer les presque deux heures de ce huis clos étouffant ».
Freud, la dernière confession adapte la pièce de théâtre Freud’s last session de Mark St. Germain, elle-même inspirée du livre The Question of God du professeur Armand Nicholi. Conservant les caractéristiques du théâtre (le huis clos et la confrontation sous forme de dialogues), le film se permet également quelques séquences plus expérimentales et symboliques.
Si la rencontre entre Freud et C.S. Lewis n’a jamais réellement existé, le fondateur de la psychanalyse aurait rencontré, juste avant sa mort, un professeur d’Oxford pour échanger sur divers sujets. De cette idée est née cette envie d’imaginer que le professeur d’Oxford était nul autre que le romancier C.S. Lewis, qui a toujours eu un rapport particulier avec la religion, son chef-d’œuvre Narnia étant construit sur la croyance, sur le symbole et sur la foi.